PRESIDENZA: ROBERTA METSOLA
President

(The sitting opened at 9.03.)

  President. – The political groups and non-attached Members have notified me of the appointments to the new Subcommittee on Public Health. The list of the committee members will be published online and in the minutes.

  Charles Michel, President of the European Council. – Madam President, our last European Council was marked by the participation of President Volodomyr Zelenskyy. He took part in a brief plenary session where we had the occasion to reaffirm our full support for Ukraine for as long as it takes – because defeat for Ukraine is not an option. President Zelenskyy then met in small formats with leaders about intensifying their direct operational assistance, especially for more weapons.

To win peace, we must strengthen our defence and our capabilities. Three days after the Russian attack, we took the decision to deliver arms and munitions to Ukraine, and this marked a paradigm shift. I believe this was the birth of our European defence. Strengthening our European defence means developing our industrial capacities and this is urgently needed to support Ukraine. Russian forces have fired between 20 000 and 50 000 artillery shells per day in recent months. Ukraine needs ammunition to defend itself and that is why we have worked on the proposal of Estonian Prime Minister Kaja Kallas to organise bulk orders to support the pace of our deliveries to our Ukrainian friends, and High Representative Borrell has developed a concrete plan to implement this assistance to Ukraine.

Ladies and gentlemen, we would like to see an escalation. We would like to see an escalation towards peace. But Russia has not stopped escalating the war. It would only take one decision, just one decision, from the aggressor to engage in peace, to silence its weapons and to withdraw its troops behind the internationally recognised borders of Ukraine. Unfortunately, we do not see any signal from the Kremlin in this direction.

Despite this, we continue to fight a battle for peace, the diplomatic battle. We support the just peace formula proposed by President Zelenskyy. It is based on the UN Charter. It is based on respect for international law, and we are working hard to rally the international community behind peace efforts like we did in the run-up to the vote in the UN General Assembly calling for the withdrawal of Russian forces from Ukrainian territory. We also discussed, for instance, this with many contacts at the recent African Union summit in Addis Ababa, and the High Representative went to the United Nations in New York for the vote. The resolution was supported by an overwhelming majority of 141 countries. This vote is encouraging, but the work of convincing others remains extremely challenging.

Ladies and gentlemen, honourable Members, the economic consequences of the war in Ukraine have forced us to ask ourselves the right questions about the competitiveness of our economy, in both the short and the long term. Just one example to illustrate the challenge: the EU’s energy trade deficit in 2022 represented some 4% of our GDP, compared with 1.7% in 2021, while the United States has seen its surplus increase threefold during the same period. Energy exports in United States have increased by 60% in 2022. Last December, the European Council asked the Commission to present ways of helping our industry drive forward our green and digital transition, especially in the context of more targeted state interventions, including by the United States.

We have decided on our short—term strength of action. First, relaxing the state aid regime in a targeted and time—limited way, coupled with greater flexibility in the use of all existing financial means. Second point: making life easier for our businesses by streamlining procedures and authorisation. And third, stepping up training and retraining to provide our future sectors with the professionals they desperately need.

But, ladies and gentlemen, we must also take action in the long term because we cannot allow the short—term measures to undermine our long—term strategy. This is precisely the debate we will have next week at our next European Council on the competitiveness of the European economy. We expect the proposals requested from the Commission tomorrow.

In the long term, I think we need to work on three areas: investment, innovation and trade. First, investment. European companies, particularly SMEs, are having difficulty finding the capital they need to invest in innovation. The gap between the EU and the United States in terms of productive investment represents 2% of GDP. Another example: the EU stock market capitalisation is less than half that of the US as a proportion of gross domestic product, and yet, Europeans save far more than Americans. We must close this gap and we know the solution. There is a solution. It is called the capital markets union, a project whose foundations were laid almost ten years ago, and it’s now crucial that we speed up legislative work to bring this essential project to fruition – to finance our economy, to create jobs and to ensure the well-being of all Europeans for decades to come.

C’est aussi pour cette raison qu’avec la présidente de la Commission, la présidente de la Banque centrale européenne et avec le président de la Banque européenne d’investissement et le président de l’Eurogroupe, nous avons lancé publiquement cet appel à accélérer le travail en lien avec l’Union du marché des capitaux.

Mesdames et Messieurs, le deuxième point sur lequel nous devons travailler porte sur l’innovation. Nous nous souvenons tous qu’il y a quelques années déjà, la stratégie de Lisbonne avait défini un objectif ambitieux: 3 % du PIB devait être consacré à cette mobilisation de capacités vers l’innovation. Or, nous voyons bien que le résultat n’est pas à la hauteur de l’objectif qui a été fixé à l’époque. Nous devons faire plus. Nous devons faire mieux. Cela fera certainement partie du débat qui aura lieu au sein du Conseil cette semaine.

Nous voyons par exemple, si je prends les plateformes digitales, que pour celles-ci, 90 % de leur capitalisation pour les 70 entreprises les plus importantes dans le monde relève des États-Unis et de la Chine. C’est montrer la faible proportion de la capacité de l’Union européenne à se déployer sur des secteurs qui sont pourtant essentiels pour notre avenir commun.

Enfin, le troisième point que je souhaiterais mentionner à cette tribune, c’est l’enjeu du commerce. Quelques réflexions sur ce sujet avec vous. Le commerce a été pendant de très nombreuses années, j’ai envie de dire, un atout sacré pour l’Union européenne. Ce fut un moteur puissant de prospérité, de capacité à générer du développement et de l’amélioration des conditions de vie pour nos concitoyens.

Et nous voyons bien aujourd’hui, il faut le regarder avec lucidité, que si nous sommes dans la ligue des champions pour négocier des accords commerciaux, on a de plus en plus de difficultés à veiller à ce qu’ils soient mis en œuvre. Ainsi, depuis 2006, sur quatorze accords commerciaux qui ont été conclus, pour l’immense majorité ils sont soit entrés en vigueur de manière provisoire, et non pas de manière définitive, soit leur entrée en vigueur est restée au point mort. On aura dans les mois qui viennent, avec par exemple le Mercosur, le Chili ou la question du Mexique, un certain nombre de choix qui devront être faits. Il faudra regarder la vérité en face.

Pour vous dire le fond de ma pensée sur le sujet, je pense que nous avons deux enjeux en lien avec notre politique commerciale pour l’avenir. Le premier touche à notre méthode de décision, notre méthode de négociation. C’est la capacité à veiller à ce que nos sociétés, l’ensemble des acteurs directement concernés, puissent se sentir impliqués dans le processus, c’est-à-dire travailler pour plus de transparence, pour plus de confiance. Il y a un bon exemple, je crois, c’est le Brexit. Le Brexit a été l’occasion de mobiliser, sans agenda caché, en toute transparence, toutes les informations pour le Parlement européen, pour les parlements nationaux, pour les sociétés civiles, pour les acteurs économiques. Et il a été possible de travailler vite et, je crois, travailler bien sur ce sujet. Sans doute cet exemple-là doit nous inspirer pour l’avenir en termes de méthode.

Puis un deuxième sujet, c’est le fond, et je mesure bien qu’il y a une volonté généreuse, sincère, de vouloir régler beaucoup de problèmes dans le monde au travers de l’instrument des accords commerciaux. Mais peut-être faut-il considérer que des choix doivent être faits. Je crois, pour ce qui me concerne, qu’un accord commercial doit contribuer d’abord à améliorer, à renforcer les relations commerciales – on a parfois tendance à l’oublier, c’est un objectif d’un accord commercial – et que cela doit aussi conduire à encourager davantage de soutien dans le monde pour les standards exigeants que nous souhaitons, par exemple pour les conditions de travail, par exemple pour les conditions environnementales. Parfois, à vouloir trop embrasser, nous étreignons mal. Peut-être devrons-nous avoir ce débat démocratique. Il est certain que le Parlement européen a, à cet égard, un rôle majeur à jouer.

Enfin, envisager notre avenir économique. La compétitivité de l’Union européenne, c’est aussi regarder la relation que nous avons avec d’autres grands acteurs dans le monde, les États-Unis bien sûr, la Chine également. Et dans ce cadre-là, il va de soi que, conformément aux traités, le Conseil a bien l’intention d’assumer pleinement sa responsabilité en lien avec la politique extérieure de l’Union européenne. C’est le sens des débats stratégiques qui ont eu lieu à plusieurs reprises au long des derniers mois au sein du Conseil européen.

Quelques réflexions aussi sur ce sujet. D’une part, il est certain qu’il n’y a pas d’équidistance entre États-Unis et Chine. Nous sommes un allié solide, loyal et fidèle des États-Unis. Nous développons avec ce pays des liens historiques, des liens qui portent sur les valeurs, des liens qui touchent aussi à la coopération économique et qui touchent très directement, on le voit bien, à l’enjeu de notre sécurité. Et dans le même temps, la Chine est une réalité. La Chine est un fait, un acteur majeur sur la scène internationale, et c’est la raison pour laquelle il me semble qu’il y a trois éléments clés dans notre relation à la Chine.

D’une part, rester debout les yeux dans les yeux s’agissant des valeurs fondamentales, défendre les droits de l’homme, les principes démocratiques qui nous tiennent à cœur, qui nous sont chevillés au cœur. Faire en sorte ensuite que l’on puisse s’engager pour tenter de réduire des dépendances qui peuvent coûter cher – on l’a vu avec la Russie s’agissant des questions énergétiques. Ça veut dire rééquilibrer les relations économiques avec la Chine, et singulièrement pour les enjeux stratégiques pour l’avenir de la prospérité sur le plan de l’Union européenne.

Et puis, troisièmement, il va de soi – personne n’en doute, je crois, ici –, qu’il n’y a pas d’autre option que d’engager un dialogue avec la Chine sur des sujets globaux, ceux qui touchent au changement climatique, ceux qui touchent par exemple à la santé globale également. Et c’est dans cette perspective-là que nous allons continuer, au départ du Conseil, à assumer notre responsabilité dans la politique extérieure de l’Union européenne, en nouant le dialogue avec les différents pays avec lesquels nous devons envisager un certain nombre de sujets de discussion.

Enfin, et je conclus par ce thème, qui n’est pas un thème mineur, le Conseil européen a été l’occasion d’aborder en détail la question des migrations. Nous savons que ce sujet migratoire est un sujet qui donne lieu à des tensions politiques, idéologiques, qui parfois est aussi instrumentalisé pour susciter de la polarisation au sein de nos sociétés. Et nous pensons qu’il faut faire preuve de sang-froid, de rationalité dans l’analyse de cet enjeu.

D’une part, nous faisons confiance au travail qui est mené par le Parlement européen en lien avec la présidence tournante, afin de faire entrer en vigueur le pacte migratoire. C’est la dimension interne de la migration et nous veillerons à ce qu’au départ du Conseil, il y ait aussi cette capacité de nous engager pour progresser sur ce sujet dans les prochains mois.

D’autre part, sans attendre l’entrée en vigueur de ce pacte migratoire, il est certain que l’on doit faire mieux et plus en termes de coopération avec les pays tiers, avec les pays d’origine, avec les pays de transit. Plus de coopération pour lutter ensemble contre les trafiquants et les criminels qui spéculent sur la misère et sur la pauvreté. Plus de mobilisation aussi pour ouvrir des canaux légaux de migrations, ne pas laisser des trafiquants et des criminels décider qui a la capacité de venir vers l’Union européenne, mais décider en conscience, dans le respect de l’état de droit, de la façon dont on gère de manière régulière, humaine, avec la fermeté nécessaire cette question migratoire. Nous aurons l’occasion la semaine prochaine de faire aussi un point d’étape à la suite de cette discussion approfondie qui a eu lieu sur ce sujet-là lors du dernier Conseil européen.

Nous aurons aussi l’occasion, et je termine par cela, d’évoquer la situation dans le cadre de la zone euro, puisque nous aurons un sommet de la zone euro avec la participation de Paschal Donohoe et de Christine Lagarde. Ce sera l’occasion de regarder l’avenir de cette zone euro dans les circonstances que nous connaissons.

Enfin, Mesdames et Messieurs, chers collègues, nous mesurons chacune et chacun que nous sommes confrontés depuis quelques années à des moments qui nous bousculent, à des moments qui nous ébranlent. Nos repères sont mis en doute, nos repères sont mis en question. Mais les fondamentaux du projet européen, les valeurs de dignité personnelle, cette promesse de prospérité, cette garantie de sécurité, plus que jamais ces fondamentaux doivent être notre boussole pour l’avenir, pour donner un élan qui, de mon point de vue, touche à cette autonomie stratégique de l’Union européenne, cette souveraineté qui est nécessaire. Plus de résilience, plus d’influence dans le monde, moins de dépendance. C’est la boussole qui doit, je l’espère, dans l’unité, nous animer pour porter ce projet qui nous tient tellement à cœur.

  Ursula von der Leyen, President of the Commission. – Madam President, dear Roberta, President Michel, cher Charles, honourable Members, last Friday, I met with President Biden in Washington. We had a very good discussion on the Inflation Reduction Act.

There is a striking symmetry between the Inflation Reduction Act and the European Green Deal. Both of them are simultaneously a climate strategy and a strategy for investment and growth. Both of them include funding for just transition. And both include regulatory standards. Only on carbon pricing – a very important instrument – the United States system is still much more limited than ours. In other words, the two biggest and most advanced economies in the world are now moving in the same direction. Therefore, I welcome the Inflation Reduction Act for its massive investment in clean tech. But, you might perhaps recall that, as we discussed already in November, some aspects of the Inflation Reduction Act were of concern to us and needed solutions.

Now, I am happy to report that we have found solutions. On Friday, President Biden and I confirmed the understanding on electric vehicles that allows European carmakers to get access to the US market and thus to US tax breaks. Second, we launched discussions on a critical raw materials agreement. The aim is to ensure that critical raw materials for electric vehicle batteries, whether they are extracted or processed in the European Union, are treated in the same way as if they came from the United States. Thus, this will secure strong supply chains for batteries in Europe and ensure access to the US market. And, my third point, we started a transparency dialogue on incentives for the clean tech industry.

That’s good news overall. But let me be clear: negotiations can only solve some of the most concerning issues. The big bulk of work still lies with us in Europe. We Europeans need to get better at nurturing our own clean tech industry. We need to speed up. We need to simplify procedures. We need to grant better access to public and private finances.

If there’s any doubt, let me give you three figures that underscore why this is so important. The global investment in the clean transition topped USD 1 trillion last year, and that’s 30% more than the year before. If you look at the global market for net-zero technologies, it is set to triple by 2030.

In other words, the race is on: the race on who is going to be dominant in this market in the future. We must get our act together if we want to stay frontrunners. We must nurture our own clean tech industrial base, both to create good, well-paying jobs here in Europe and, of course, to ensure access to the clean solutions we need so urgently.

That’s what the European Green Deal Industrial Plan is all about. The centrepiece of the Green Deal Industrial Plan are two legal acts. One is the Net-Zero Industry Act and the other one is the Critical Raw Materials Act. The Commission is proposing those two legal acts this week, actually tomorrow. Let me reflect on both.

With the Net-Zero Industry Act, we are setting the ambition. By 2030, we want to be able to produce at least 40% of the clean tech that we need here to fulfil our green transition. Therefore, the Net-Zero Industry Act is all about speed, speed and facilitation. We are facilitating permitting. We are working with regulatory sandboxes. We are creating simpler State aid schemes. And we are allowing for tax breaks and the flexible use of EU funds. In short, the Net-Zero Industry Act provides speed, simplification, and it provides funding.

The second centrepiece is the Critical Raw Materials Act, which the College will also adopt tomorrow. This is about securing the supply for critical materials, which are badly needed for the digital and green transition. These minerals, as you know, power phones and electric vehicles, the batteries, the chips, the windmills, the solar panels, you just name it. In other words, we cannot function without critical raw materials. And the demand for critical raw materials will dramatically rise over the next several years and decades.

But – and we’ve discussed that here in the Hemicycle before – as you all know, today, the European Union depends heavily on a few third countries for these strategic raw materials. Just a few examples, and you know plenty of them, we get 98% of our rare earth supply from China, 93% of our magnesium from China, 97% of our lithium from China. And you can continue this list over and over again.

Honourable Members, we know that the pandemic and the war have taught us a bitter lesson about overdependence. So, if we want to be independent, we urgently need to strengthen and diversify our supply chains with like-minded partners.

I was last week also in Canada, and this is a like-minded partner. You can see exemplary European companies there doing just that: diversifying and strengthening our supply chains, for instance, sourcing low-carbon nickel to produce batteries here in the European Union. And Canada is not only a reliable partner, it also shares our values. It guarantees that raw materials are mined with the highest standards for the environment and for workers.

Our critical Raw Materials Act will support these efforts by European companies. We want to extract more ores and minerals here in the European Union. We want to boost our processing capacity to at least 40% of annual consumption. And, of course, we need to recycle more. Again, if I may jump back to Canada, I visited a company that is able to recycle, from old batteries, 95% of the lithium, the cobalt and the nickel. 95%. It’s amazing to see that from old batteries. That’s the future. That’s what we have to have in the European Union.

So weit, meine Damen und Herren Abgeordnete, zu unserer Unterstützung für Clean-Tech-Unternehmen. Doch das Thema der Wettbewerbsfähigkeit ist natürlich viel, viel breiter. Es betrifft unseren Binnenmarkt, und genau damit beschäftigen wir uns mit zwei Mitteilungen, die wir auch morgen veröffentlichen werden. Wir alle wissen, dass der Binnenmarkt die Grundlage unseres Wohlstands und unserer Wettbewerbsfähigkeit ist. Er wird in diesem Jahr 30 Jahre alt, aber das Potenzial, das in diesem Binnenmarkt steckt, ist noch längst nicht ausgeschöpft. Wenn man sich die verschiedenen Studien anschaut, die sich mit dem Binnenmarkt beschäftigen, dann zeigen sie, dass wir mehr als 700 Milliarden freisetzen könnten, wenn wir das gesamte Potenzial des Binnenmarktes ausschöpfen würden.

Das beginnt – Sie kennen die Themen – bei den Kapitalmärkten oder bei Forschung und Entwicklung. Wir wissen, dass wir so stark sind, weil wir stark sind bei Grundlagenforschung, Entwicklung und dann die Marktfähigkeit herstellen. Sie kennen die Beispiele: Die mRNA-Impfstoffe sind hier in Europa entwickelt worden. Mit ihrer Hilfe konnten wir die Pandemie überwinden. Es gibt einen guten Grund, warum diese zukunftsweisende Innovation hier entwickelt worden ist. Oder ein anderes Beispiel aus der Wasserstoffforschung. Es gibt keinen anderen Ort auf der Welt, wo zwischen 2011 und 2020, also in der letzten Dekade, mehr Patente für grünen Wasserstoff angemeldet worden sind als hier bei uns in Europa. Das sind nur zwei Beispiele von ganz vielen. Genau hier müssen wir ansetzen.

In der Tat, wir Europäer haben uns das Ziel gesteckt, bis zum Jahr 2030 3 % unseres Bruttoinlandsproduktes für Forschung und Entwicklung auszugeben. Aber dieses Ziel haben wir schon lange. Das haben wir uns zum ersten Mal 2002 gesteckt. Wenn man sich mal die Geschwindigkeit anschaut, mit der wir uns auf dieses Ziel zubewegen – ja, dann kommen wir näher, aber sehr, sehr langsam. Das reicht auf keinen Fall, und vor allen Dingen sind andere schneller, und andere schlafen auch nicht. Während unsere Ausgaben für Forschung und Entwicklung, wie gesagt, langsam steigen, sehen wir, dass unser Anteil in der Welt an Forschungs- und Entwicklungsausgaben in den letzten 20 Jahren von 41 % auf 31 % gesunken ist.

Ich möchte daher mit dem schwedischen Ratsvorsitz den Staats- und Regierungschefs vorschlagen, dieses gemeinsame europäische Ziel für Forschungsausgaben zu erhöhen und uns hinzusetzen und genau zu schauen, warum die Investition in Innovation, in Forschung und Entwicklung bei uns so langsam geht und wie wir besser werden können. Das ist nicht nur notwendig für Europas Forscherinnen und Forscher, Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftler und Unternehmen, sondern es wäre auch ein ganz, ganz starkes Signal, dass wir es wirklich ernst nehmen mit der Wettbewerbsfähigkeit unseres europäischen Binnenmarktes.

(Beifall)

Mein zweiter Punkt betrifft ein Thema, das Sie immer wieder hören: Bürokratie. Es sind Europas Unternehmen und Beschäftigte, die den Binnenmarkt zu einer der attraktivsten Wirtschaftsregionen der Welt machen. Und zwar ganz egal, ob wir von Industrieriesen sprechen, Weltmarktführern, Mittelständlern oder Familienbetrieben – ihr Erfolg ist Europas Erfolg. Daher setzen wir alles daran, ihre Arbeit zu erleichtern. Wir wissen, dass die Qualität der öffentlichen Verwaltung und des Rechtsrahmens entscheidend ist für die Wettbewerbsfähigkeit. Deshalb achten wir auch gemeinsam darauf, mit umfassenden Folgenabschätzungen sicherzustellen, dass Europas Gesetze Europas Unternehmen nicht belasten, sondern unterstützen.

Doch oft ist es, und das wissen wir alle, nicht die einzelne Nachweispflicht. Oft ist es nicht die einzelne Auflage, die ihnen das Leben schwermacht, sondern es ist die Riesensumme des Ganzen. Deshalb werden wir über die Ressortgrenzen hinaus prüfen, was Europas Wettbewerbsfähigkeit wirklich voranbringt und worauf wir verzichten können. Wir werden bis zum Herbst konkrete Vorschläge vorlegen, um Berichtspflichten zu vereinfachen, und zwar um 25 % zu reduzieren. Das ist nicht einfach, aber dieser Anstrengung müssen wir uns unterziehen.

Unsere politischen Prioritäten bleiben bestehen, weil sie richtig sind. Das ist der europäische Grüne Deal, das ist die Digitalisierung, und das ist die geopolitische Resilienz. Wir haben sie gemeinsam vor dreieinhalb Jahren gesetzt, sie haben sich als richtig erwiesen, gerade und auch während dieser Krisenzeiten. Aber wir wollen dafür sorgen, dass ihre Umsetzung mit weniger Kosten verbunden ist, vor allem für unsere Mittelständler. Wir haben ja – wir können es beweisen, denn wir haben ja beim Ausbau der erneuerbaren Energien gezeigt, welche Dynamik wir mit einer gezielten Gesetzgebung für schnellere, flexiblere Genehmigungsverfahren tatsächlich auslösen können. Das sollte also künftig die Regel sein, und es sollte nicht die Ausnahme sein.

Noch ein letzter Punkt: Europas Binnenmarkt ist stark. Wir können stolz darauf sein. Wir müssen alles daransetzen, seine Stärke zu bewahren und auszubauen. Daher sollten uns künftig eine Reihe wichtiger Leistungskennzahlen leiten: die wesentlichen Leistungsindikatoren. Sie können darüber Auskunft geben, ob Europas Wirtschaft tatsächlich wettbewerbsfähiger wird und ob unsere Diskussionen sich in die richtige Richtung entwickeln. Wie entwickelt sich der Anteil privater Investitionen? Wächst die Zahl der Unternehmen mit schnellem Internet? Wie steht es um die Beteiligung Erwachsener an beruflicher Weiterbildung – und so weiter und so fort. Alle diese Daten liegen vor. Wir müssen dazu nichts neu erheben, aber wir machen nichts mit diesen Daten. Anhand dieser Daten und anhand dieser wesentlichen Leistungsindikatoren können wir objektivieren, ob und wie wir uns weiterentwickeln. Das heißt, es sind nicht Vermutungen, sondern man hat konkrete Zahlen, nachweisgestützt. Daher wird die Kommission dem Parlament künftig einmal im Jahr Bericht darüber erstatten, wie sich diese Schlüsselzahlen, diese wesentlichen Leistungsindikatoren weiterentwickeln.

Honourable Members, with the war on our doorstep, with volatile energy prices and massive clean—tech investments worldwide, Europe has to up its game. I am looking forward to develop the proposals we have put on the table today. This is our answer. Long live Europe.

  Manfred Weber, on behalf of the PPE Group. – Madam President of the European Parliament, Commission, Council, dear colleagues, good politics starts, first of all, with a reality check. Eight out of ten global champions are from the US. Apple’s market value alone is bigger than Germany’s entire stock market. The 10 leading companies investing in quantum computing are in the US or in China, not one single company in Europe. And in artificial intelligence, American firms invest six times more than European firms.

Europe, dear friends, let’s see: the reality is not competitive enough. And that’s why the EPP is happy that competitiveness is now top of the agenda in the European Union, thanks, first of all, to the Swedish Presidency, but also to the engagement from the European Commission this week with the proposals.

The EPP was always advocating for a jobs, jobs, jobs agenda in the European Union. And competitiveness is not an abstract word, it is about securing our European way of life, it’s about our welfare, about jobs. Europe will never be sovereign if it is not competitive. And no doubt our strength is the single market, the largest market in the world. That is what we should use.

And there we must still invest to enable more growth. We at the EPP, we don’t believe that spending money will solve our problems, first of all. For us a competitive Europe, what counts is trading with the world: best ideas, access to resources, efficient administration and a social approach.

Let me go to these concrete points. Speaking about trade, the whole problem with the Inflation Reduction Act (IRA) started, let’s be honest, when parts of this House rejected the TTIP negotiations. If we had TTIP, we wouldn’t have to deal with IRA now because our Canadian and Mexican friends have full access to America.

A competitive Europe needs trade, and in this legislature, Europe is lacking fresh, ambitious approach when it comes to new free-trade agreements. We see no progress, for example, on Mercosur: 800 million consumers, or if I may say friends because they are closely linked to Europe. The friends from Mercosur area are waiting for us. We need new free trade agreement with the United States and we need a free trade union with the democracies in the world.

A second point: the competitive Europe should also not limit innovation and forbid technologies. In our last session here in February in the in the European Parliament, a majority decided to ban the combustion engine. I ask myself, who is now producing cars for areas, for regions like South America? I don’t think that they will have in 2035 enough electric charging infrastructure in South America that they can buy all-electric cars. The combustion engine is still necessary.

We hear some different voices, Stéphane from the Liberals and others are telling us that combustion engine is necessary and Bruno Le Maire is telling us that it is not any more the case. So we need a clear idea. We think that innovation and allowing technologies is the right answer, and not forbidding them.

I want to underline that a third point for us is the strategy to raw materials. China is more and more dominating global resources, and that’s why we welcome very much the Commission proposal for raw material strategy for Europe.

The fourth point is that we need competitiveness also with tackling cutting red tape, and I think with more ambition. In the short term, we should stop additional burdens for our economy in war times – they are struggling, they are having enough problems – they don’t need additional burdens. And in the mid and long run, I agree with Ursula von der Leyen that we set limits to bureaucracy by the European Commission and put all vice-presidents in charge to realise it.

I welcome the Commission proposals now for a competitiveness check on all new EU regulation and to reduce the reporting obligations for our economies and make our single market more competitive with less bureaucracy. So a competitive Europe, European regulation and cutting red tape have to go hand-in-hand. And, above all, we need a competitive Europe that must guarantee a social Europe. Being social means providing people with a job and with a decent income, especially our young generation. Our youth needs quality jobs.

We need jobs, jobs, jobs. Dear friends, Europe invented the cars because it was competitive. Let us invent now the next step of a digital age, like, for example, a digital Airbus project. Let’s make Europe the competitive powerhouse of this world.

  Iratxe García Pérez, en nombre del Grupo S&D. – Señora presidenta, las ruinas, trincheras y cadáveres apilados en Bajmut ya son el símbolo de la guerra de desgaste que persigue Putin un año después del fracaso de su primer intento de conquista. Putin ya ha perdido la guerra. Ahora nuestra responsabilidad es continuar ayudando para que Ucrania la gane.

Con su ejército mermado, su economía golpeada por las mayores sanciones de la historia y su posición internacional cada vez más aislada, Putin solo tiene como salida perpetuar la guerra hasta conseguir el cansancio de los aliados. No podemos permitir que la larga guerra de desgaste atenace a los europeos y a nuestras economías. Los elevados precios de la energía, la subida de la cesta de la compra, con un IPC alimentario que ya supera el 18 %, y el inaccesible precio de las viviendas sacuden el futuro de los europeos.

Proteger a los más vulnerables es nuestra responsabilidad colectiva. Las decisiones que tomemos hoy marcarán el futuro. No hay mejor solución que acelerar la transición ecológica y la autonomía energética. Y lo más urgente es la reforma del mercado eléctrico para limitar de forma permanente el impacto del gas en las facturas y no depender de terceros países para calentar nuestros hogares. El modelo actual no está en condiciones de aguantar una situación de estrés como la de ahora.

Las energías renovables representaban el 10 % en 1998; hoy, el 50 %, y las previsiones apuntan a un 74 % en 2023. La creación de industrias de cero emisiones, el impulso de la competitividad tecnológica y la diversificación de las cadenas de suministro son factores clave para que la prosperidad y la estrategia de la Unión Europea sean una realidad en las próximas décadas. Las necesidades de financiación del Plan Industrial del Pacto Verde son enormes. La flexibilización de los requisitos para que los Estados miembros ayuden a las empresas de la transición verde y digital y no pierdan competitividad frente a la Ley de Reducción de la Inflación (IRA) y la Administración Biden es necesaria, pero también las empresas tienen la obligación de proteger el pulmón que mantiene con vida a la industria, que es la clase trabajadora.

Ahora la Comisión Europea y el Banco Central Europeo reconocen lo que siempre hemos defendido los socialdemócratas. Las empresas tienen margen para subir los salarios, para asumir subidas salariales. No permitiremos que los salarios de los trabajadores pierdan poder adquisitivo mientras los beneficios de las empresas aumentan. En las próximas décadas seremos testigos de la mayor modernización económica de nuestro tiempo. Ante el cambio necesario tenemos que poner en marcha la reforma del Pacto de Estabilidad y Crecimiento, que debe incorporar los objetivos del pilar europeo de derechos sociales y un instrumento permanente financiero similar a NextGenerationEU o a SURE para garantizar las inversiones públicas necesarias.

Señorías, en un contexto en el que la guerra ha regresado a Europa, debemos redoblar nuestros esfuerzos y nuestras ambiciones. Toda persona en su sano juicio quiere la paz, pero el Kremlin no renuncia a las armas. La diplomacia no debe renunciar a su misión. Pero lo que no podemos consentir las democracias bajo ningún concepto es abandonar Ucrania a su suerte. Y la forma de lograrlo es seguir manteniendo nuestra unidad.

Señor Weber, le veo muy preocupado por la posición de los Gobiernos socialdemócratas con respecto a Ucrania. Y le voy a decir una cosa muy clara. Puede estar tranquilo. El compromiso de los Gobiernos socialdemócratas en la defensa de Ucrania es claro, es firme y es contundente. Quizá debería preocuparse de lo que tiene dentro de sus propias filas y de las alianzas de su grupo político con la extrema derecha amiga de Putin.

  Stéphane Séjourné, au nom du groupe Renew. – Madame la Présidente, Monsieur le Président, chers collègues, cette semaine a encore montré l’urgence industrielle européenne et cette urgence est apparue au grand jour. Vous l’avez tous lu, les hésitations, notamment de Volkswagen, un de nos fleurons économiques, sur l’opportunité d’ouvrir une méga-usine de batteries en Europe ou aux États-Unis. C’est la question. Vous avez également tous vu, tous lu que ce sont bien d’ailleurs les annonces européennes qui détermineront le choix de Volkswagen.

Je pense, Monsieur Weber, que vous faites une erreur à penser qu’uniquement les accords commerciaux règleront les questions de compétitivité. Il n’y a pas que les accords commerciaux dans nos politiques européennes. Et d’ailleurs, quelle est notre situation? Nous nous sommes mis en difficulté dans une guerre économique mondiale. Notre industrie est d’ailleurs en attente d’une intervention européenne, je l’ai dit. Mon groupe appelle depuis des mois à une action sur tous les leviers. Sur certains, je vois que nous avons avancé et j’en félicite la Commission européenne. Sur d’autres, nous pouvons faire plus et probablement faire mieux.

Alors, comment rendre notre industrie plus compétitive? Je vois trois points. D’abord, les prix plus bas dans l’approvisionnement sur des matières premières en énergie. Là-dessus, nous avons fait un bon pas dans la bonne direction, je pense. Nous avons soutenu les contrats de long terme pour les énergies décarbonées. Oui, il faut diversifier les ressources d’approvisionnement et accélérer le recyclage des matières premières. C’est la condition sine qua non, d’ailleurs, pour que les technologies propres se développent en Europe.

Ensuite, je vois les financements privés et publics qui ne sont aujourd’hui pas assez élevés. Nous sommes en retard sur le financement. Il faut être à la hauteur de nos compétiteurs américains et chinois. Comment expliquons-nous à nos PME qu’après nos discours, des centaines de discours, certaines attendent encore les fonds de relance que nous avons décidés maintenant depuis quelques mois. Cela fait dix ans qu’on parle de l’Union du marché des capitaux, cinq ans qu’on parle de la révision du pacte de stabilité et de croissance, deux ans que mon groupe demande une réflexion sur un fonds de souveraineté européen. Et on attend encore sur ce volet du financement. L’investissement est, je pense, le nerf de la guerre dans cette guerre économique. Un cadre clair et propice est exactement ce que nous demandent aujourd’hui les industriels européens.

Enfin, des relations équitables avec nos partenaires. Madame la Présidente, je ne vois toujours pas d’exemption pour les entreprises européennes sur le marché américain. Je vois une concurrence toujours plus déloyale partout, par ailleurs, et notamment en Asie.

En conclusion, chers collègues, quelles sont nos options? La course aux subventions, je crois que nous n’en voulons pas. Un accès réciproque et régulé à notre marché, nous n’avons pas trop le choix d’aller vers cette option. Nous avons assez attendu. Le Conseil européen a trop attendu les propositions de la Commission et l’exécutif européen a trop attendu que les gouvernements nationaux se mettent d’accord dans un consensus qui n’est jamais arrivé. Alors maintenant, les propositions sont sur la table.

Vous trouverez toujours mon groupe Renew aux côtés de l’ambition européenne et des propositions. Nous voterons avant l’été et j’espère que c’est une ambition que l’ensemble des groupes portera sur la vitesse et l’urgence dans ce domaine-là. C’est notre industrie qui nous le demande.

  Philippe Lamberts, au nom du groupe Verts/ALE. – Madame la Présidente, je vais peut-être vous entretenir d’un sujet qui va vous étonner de la part d’un Vert, mais c’est le sujet dont Manfred Weber nous a entretenu et dont Stéphane Séjourné vient de nous entretenir. La compétitivité. Un Vert qui parle de compétitivité. Qu’est-ce qui se passe? Est-ce que c’est parce qu’il a 60 ans qu’il commence à parler de ce genre de sujet? Non, absolument pas.

Mais je voudrais qu’on revienne aux fondamentaux. Qu’est-ce que c’est la compétitivité? C’est la capacité d’offrir des biens ou des services de haute valeur à un prix aussi bas que possible. Donc c’est un rapport entre un numérateur et un dénominateur. Vous allez dire que je fais la leçon, mais il faut se rappeler des fondamentaux. Le coût est le dénominateur. Est-ce que vous pensez sérieusement que l’Europe peut ou veut être le champion du low cost? Non. Nous avons une structure sociale dont nous nous enorgueillissons. Oui, nous voulons payer correctement les travailleurs. Nous voulons que les biens et les services soient produits en respectant l’environnement. Et tout cela entraîne en effet des surcoûts. Donc, nous ne serons jamais le champion du low cost.

Donc, la seule possibilité pour l’Union européenne d’être compétitive, c’est d’être la championne de la haute valeur. Et là, la question que nous devons nous poser est qu’est-ce que c’est des biens et des services à haute valeur au XXIᵉ siècle? On peut dire, dans un certain sens, que l’Union européenne a raté jusqu’à maintenant la révolution numérique. Mais c’est quoi le big game du XXIᵉ siècle? C’est rendre nos sociétés et nos économies compatibles avec les limites biophysiques de la planète. C’est là que va se jouer la compétitivité au XXIᵉ siècle. Et donc pour l’Union européenne, ce n’est pas juste un enjeu parmi d’autres. C’est l’enjeu qui va déterminer si nos économies seront des champions du monde ou pas au XXIᵉ siècle.

Et là, je dois dire que je m’inquiète. Et je m’inquiète particulièrement en écoutant Manfred Weber. Pas en vous écoutant, Madame la Présidente, pas en vous écoutant, Monsieur le Président Michel, mais bien en écoutant, en sentant une résistance de plus en plus forte dans cette enceinte, mais aussi au sein du Conseil, par rapport à l’ambition du pacte vert européen. Parce que le pacte vert européen, on peut dire que c’est un projet climatique, oui, bien sûr, parce que l’enjeu climatique est un enjeu de survie. Mais c’est en fait une stratégie de compétitivité. C’est exactement ce que c’est.

Donc, relâcher l’effort maintenant, comme on le sent pour ce qui est des voitures ou de la performance énergétique des bâtiments, eh bien, abandonner l’effort, c’est en fait saborder notre économie. Vous savez, aujourd’hui, l’industrie automobile européenne dit qu’on ne va quand même pas faire le jeu des champions américains ou chinois de la voiture électrique. Mais cette situation n’est pas le résultat d’une surréglementation en Europe. C’est le résultat d’un choix délibéré de nos industries automobiles en Europe, de choisir le passé plutôt que l’avenir.

Et c’est cela, Madame la Présidente, la raison du manque d’investissement en Europe, c’est que nous avons en Europe un capitalisme de rentiers. Ce n’est plus un capitalisme d’investisseurs ou d’entrepreneurs. On préfère – et, en particulier, le cas de l’automobile le montre – des profits à court terme plutôt que d’investir pour assurer des profits à long terme.

Nous devons retrouver cette ambition d’entreprendre et d’innover. Et cela suppose de sortir du confort à court terme du capitalisme de rentier. C’est à ça que les Verts appellent. Et donc, contrairement à ce qu’on pourrait croire, les Verts ne sont pas arriérés en matière économique. Je pense que mieux que d’autres, nous comprenons les enjeux de ce siècle.

  Nicola Procaccini, a nome del gruppo ECR. – Signora Presidente, Presidente von der Leyen, Presidente Michel, onorevoli colleghi, nel prossimo Consiglio europeo dovrete affrontare temi di grande portata. A nome del gruppo ECR voglio ribadire, innanzitutto, il nostro sostegno al popolo ucraino, chiamato a resistere all’invasione russa in mezzo ad atroci sofferenze quotidiane. E se è una buona notizia l’indipendenza raggiunta in poco tempo dal gas e dal petrolio russo, non pensiamo, invece, che sia una buona notizia spostare la nostra dipendenza energetica verso la Cina per gli anni a venire.

Non dobbiamo ripetere gli errori del passato, né si può auspicare, in un momento così delicato, di incappare in un conflitto industriale tra Europa e Stati Uniti. Ma torniamo un passo indietro al Consiglio europeo scorso quando, per volontà del governo italiano, si è tornati a discutere della situazione migratoria. I leader europei hanno individuato delle iniziative che vanno nella giusta direzione: aumentare l’azione esterna dell’Unione europea, promuovere la cooperazione sui rimpatri, potenziare il controllo delle frontiere esterne per fronteggiare la tratta di esseri umani nel Mediterraneo.

Purtroppo, la realtà non ha atteso i bizantinismi di Bruxelles e negli stessi giorni in cui le autorità militari italiane salvavano migliaia di migranti in mezzo al mare, purtroppo si è verificata la tragedia di Cutro. Non la prima di questo genere, forse neanche l’ultima. C’è un’amara constatazione dalla quale non possiamo sfuggire: più persone affidano la propria vita agli scafisti, pagandoli lautamente, più morti in mare dovremo piangere insieme. Voltandoci indietro, non possiamo che constatare il fallimento della politica europea in materia di immigrazione, da qualunque punto di vista la si osservi.

Per i colleghi socialisti e della sinistra, i fatti recenti sono stati l’ennesimo pretesto per attaccare un governo di colore politico opposto. Ora non starò a rinfacciarvi i tanti migranti morti in Italia come in Spagna, in Grecia, in Francia, ogni volta che la sinistra si è trovata alla guida di queste nazioni. Né starò ad elencare le conseguenze dell’immigrazione senza freni nelle città europee, in balìa di quella folle ideologia chiamata “no borders“.

Cari colleghi, mi limito ad osservare con oggettività che su questi argomenti la vostra ipocrisia è paragonabile soltanto alla vostra incapacità di trovare delle soluzioni. Quand’è che potremo finalmente condividere il principio che, al di là dei nostri colori politici, l’immigrazione deve essere governata e non subita? Che non possiamo lasciare agli scafisti o alle milizie di mercenari il compito di stabilire chi ha diritto e chi non ha diritto di entrare in Europa?

Nessuno ha mai pensato che il governo italiano potesse risolvere tutto in quattro mesi. L’immigrazione è un problema complesso: per fortuna, il governo ha le idee ben chiare. Di sicuro sappiamo che l’immigrazione è un problema europeo e come tale ha bisogno di una risposta europea.

Per questo valuteremo con attenzione la “Comunicazione sulla gestione integrata delle frontiere europee”, lanciata ieri dalla Commissione. C’è bisogno di azioni urgenti, concrete ed efficaci. Serve il coraggio delle scelte giuste: non serve la strumentalizzazione politica del sangue, che è tipica di chi non dà valore alla vita.

  Marco Zanni, a nome del gruppo ID. – Signora Presidente, Presidente von der Leyen, Presidente Michel, onorevoli colleghi, ho ascoltato con interesse le parole della Presidente von der Leyen, che ci ha dato una visione del suo viaggio negli Stati Uniti e ci ha dato un’anticipazione di quanto i provvedimenti che tanto attendiamo dalla Commissione avranno al loro interno.

Mi permetto, però, di essere un po’ scettico, perché in quello che lei ci ha delineato ci sono elementi sicuramente di interesse. Ma sono promesse che sentiamo da tanto tempo e aspettiamo fatti concreti. E poi, a mio avviso, sul tema di quello che a livello industriale e produttivo l’Europa vuole essere nei prossimi anni, c’è un errore di base nella strategia che le istituzioni europee stanno portando avanti e l’ho ripetuto più volte.

A mio avviso, è un grande errore ricopiare gli Stati Uniti o pensare che oggi l’Unione europea possa fare o inseguire gli Stati Uniti in un campo di battaglia per il quale non abbiamo armi adeguate. E davvero, la strategia giusta non è replicare ciò che fanno gli Stati Uniti, ma capire, cercare di comprendere le ragioni per cui sulla transizione industriale gli Stati Uniti possono essere dirigisti e protezionisti e l’Unione europea, oggi, non può esserlo perché ci mancano tanti strumenti. Alcuni ne ha delineati.

Io ne indico tre, che secondo me sono fondamentali e su cui si dovrebbe basare l’impostazione della transizione industriale. Uno – lo ha accennato lei, Presidente, ne parliamo da tanto tempo – è la complessità amministrativa e burocratica. Oggi gli investitori privati non investono in Europa, prima di tutto perché ci sono troppe regole, perché sono troppo complicate e perché non c’è un ambiente legislativo che è adatto a questo tipo di investimenti.

Il secondo punto si collega, anche questo, l’ha toccato nella sua presentazione iniziale, ed è il mercato dei capitali. Gli Stati Uniti hanno un mercato dei capitali molto sviluppato; l’Europa è molto indietro su questo punto. Ne parliamo da tanti anni, ma i progressi sono veramente insignificanti e c’è un ammontare di liquidità abbondante in questi mercati che aspetta un segnale per poter investire anche nelle nuove tecnologie.

E l’ultimo punto riguarda le risorse naturali. Gli Stati Uniti sono un Paese che dispone di grandi risorse naturali, non solo nel suo territorio, ma dispone anche di vicini e alleati che hanno altrettante risorse, Lei menzionava il Canada. La nostra transizione sarà basata su tecnologie e su risorse che dipendono da un grande Paese con cui oggi abbiamo uno scontro in atto, che è la Cina, che non è democrazia, che non è un Paese a cui possiamo legarci mani e piedi.

E c’è un altro tema: quello della neutralità tecnologica. Oggi la Commissione sta abbandonando nel suo progetto questo principio che è sacrosanto: abbandonare il concetto della neutralità tecnologica in questa transizione vuol dire ammazzare innovazione e ricerca.

L’ultimo punto, sul tema immigrazione. Condivido quanto detto dal collega Procaccini. Ho apprezzato le parole del presidente Michel, perché significa che oggi c’è un cambio di rotta, oggi non c’è più la narrativa delle frontiere aperte o della redistribuzione, che non è possibile, ma il focus è sulla riduzione di un’attività che è illegale. Perché, diciamolo forte e chiaro, l’immigrazione clandestina è un’attività illegale. E mi fa specie aver sentito in questi giorni attacchi di alcuni colleghi a un governo che in questi mesi ha salvato più di 30.000 persone nei mari, anche in zone che non erano di sua competenza. Quindi ci vuole un po’ più di rispetto, soprattutto da chi qui si riempie la bocca di rispetto dello Stato di diritto, ma poi quando si parla di immigrazione, strizza l’occhio ai trafficanti di vite umane.

  Martin Schirdewan, im Namen der Fraktion The Left. – Frau Präsidentin, Frau Kommissionspräsidentin von der Leyen! Ich würde gerne ein Thema ansprechen, das Sie in Ihrer Rede leider bislang nicht berührt haben. Schauen wir uns doch mal gemeinsam die jüngsten Zahlen zur Armut an: Über 20 Millionen Kinder in der Europäischen Union sind von Armut betroffen.

Vor den Essensausgabestellen bilden sich Rekordschlangen überall in Europa, während die großen Energie- und Nahrungsmittelunternehmen Rekorddividenden an ihre Großaktionäre ausschütten. 323 Milliarden EUR haben diese Unternehmen allein im letzten Jahr an Übergewinnen erwirtschaftet und davon direkt 238 Milliarden EUR auf die gut gefüllten Bankkonten ihrer Großaktionäre überwiesen. Mit diesem Geld könnte man die Armut der betroffenen Kinder und ihrer Familien locker in der gesamten Europäischen Union bekämpfen und ihnen bessere Lebenschancen einräumen. Es braucht endlich eine europäische Zeitenwende für Gerechtigkeit.

Es ist noch nicht lange her – ein Jahr ungefähr –, dass der Energiemarkt völlig durchgedreht ist und die Verbraucherinnen und Verbraucher seitdem für dieses Marktversagen in Form von immer extremer werdenden hohen Preisen für Strom und Gas zahlen müssen. Vielleicht erinnern Sie sich noch, Frau von der Leyen, Sie haben vor ungefähr einem halben Jahr, das war, glaube ich, im August 2022, angekündigt, dass die Kommission einen Vorschlag zur Energiemarktreform vorlegen wird, in dem das dysfunktionale Merit-Order-Prinzip zumindest überdacht wird, also das Prinzip, das dazu führt, dass die teuersten Gaskraftwerke den Strompreis bestimmen.

In dem gestern vorgestellten Vorschlag der Kommission wird diese Ankündigung leider aber nicht umgesetzt, und ich kann Ihnen noch genau sagen, warum. Die zuständige Kommissarin Kadri Simson hat angegeben, dass sie sich, seitdem Sie die Ankündigungen vorgenommen haben, Frau Kommissionspräsidentin, mit 57 Vertretern von Energieunternehmen getroffen hat und nur einmal mit einem Vertreter einer Verbraucherorganisation. Da hat die Lobbyarbeit von big energy bei der Kommission ja mal wieder voll funktioniert, damit zukünftig auch weiterhin die Bankkonten der Großaktionäre klingeln, während das Geld von den klammen Konten der Verbraucherinnen und Verbraucher abgebucht wird.

Anstatt das Marktversagen zu bekämpfen und die Energiewende und die Energieversorgung endlich vom Kopf auf die Füße zu stellen, wird ein bisschen an den Symptomen herumgedoktert, ohne die Ursachen wirklich anzugehen. Energiearmut könnte besser bekämpft werden, dann stiege man nämlich aus dem Merit-Order-Prinzip aus, dann würde der Strompreis sofort nachhaltig günstiger werden.

30 Millionen Menschen haben in der Europäischen Union schon vor dem Ausbruch der Lebenshaltungskostenkrise und der Explosion der Energiepreise in Energiearmut gelebt. Wenn die Kommission endlich anfangen würde, ihren Ankündigungen auch Taten folgen zu lassen, anstatt sich zum Spielball der Lobbyisten zu machen, müssten diese 30 Millionen Menschen am Ende des Monats sich vielleicht nicht mehr fragen, ob sie das Licht oder den Fernseher anstellen oder sich etwas zu essen kaufen können.

Öffentliche Kontrolle über die Energieversorgung, massiver Ausbau der erneuerbaren Energien sind weitere Bausteine, um die vielen in Europa vor der Gier der Wenigen zu schützen. Krisenbewältigung heißt eben auch Armutsbekämpfung und nicht, dass man die Leute einfach im Regen stehen lässt.

  Tiziana Beghin (NI). – Signora Presidente, Presidente von der Leyen, Presidente Michel, onorevoli colleghi, l’Unione europea è già in ritardo rispetto ai grandi competitors Stati Uniti e Cina nella sfida della transizione. Nonostante sia sceso negli ultimi mesi, il prezzo del gas rimane troppo alto e i costi per le imprese e le famiglie europee sono fino a 7 volte superiori a quelli degli Stati Uniti.

Ed è evidente, quindi, che non solo non possiamo più dipendere dall’estero ma dobbiamo tenere bassi i costi energetici, pena l’indebolimento della nostra competitività. In questo il Consiglio prossimo sarà decisivo per recuperare il tempo perso ma non bastano le misure energetiche. L’Europa ha bisogno di un nuovo programma industriale di ampia scala per cogliere appieno le sfide della transizione, quindi, saluto con favore il discorso anticipato, oggi, dalla Presidente von der Leyen, che condivido, ovviamente, attendendo di conoscerne meglio i dettagli.

Bisogna, però, puntare su investimenti certi e con fondi dedicati a questa nuova era industriale basata su energia pulita e sostenibile. Ma su questo vedo ancora troppe reticenze. Purtroppo, troppi Paesi, tra cui anche il mio, oggi non sembrano capire che non possiamo perdere il treno di un futuro che è già qui e cercano inutilmente di restare ancorati a modelli ormai superati. Il mondo va avanti anche senza di noi e oggi è il momento di mostrarci uniti qui a Bruxelles per un Energy Recovery Fund che sarebbe vitale per l’Italia e per l’Unione.

  Esther de Lange (PPE). – Voorzitter, staat u mij toe op deze verkiezingsdag voor de Provinciale Staten in Nederland het belang van iets als de wetgeving voor een nettonulindustrie heel concreet te vertalen – en in het Nederlands, in tegenstelling tot wat u misschien gewend bent.

Neem de provincie Groningen. Ik denk dat het een provincie is die de Commissievoorzitter goed kent omdat het haar buurregio is, een regio waar de aardgasproductie gestopt is vanwege de aardbevingen die deze veroorzaakte, met alle gevolgen van dien. De kennis in de regio op het gebied van energie willen ze nu gebruiken voor de productie van groene waterstof. Dat vraagt natuurlijk om meer windmolens op zee en de benodigde infrastructuur, pijplijnen op land, ook in of bij Natura 2000-gebieden of andere beschermde gebieden.

Snellere vergunningsprocedures met meer flexibiliteit, indien dit nodig is voor het realiseren van de energietransitie, is iets waar wij als EVP al heel lang voor hebben gepleit. En dit is ook iets dat we morgen in het wetsvoorstel van de Europese Commissie hopen te zien, zodat de Green Deal niet alleen green wordt, maar ook een aantrekkelijke deal die ervoor zorgt dat bedrijven en banen in Europa blijven. Dat is iets waar wij ons als EVP vanaf het begin voor hebben willen inzetten en dat zullen wij ook blijven doen.

  Nicola Danti (Renew). – Signora Presidente, Presidente della Commissione, Vicepresidente della Commissione, Presidente del Consiglio, onorevoli colleghi, l’Agenda del prossimo Consiglio mette sul tavolo i punti sui quali si gioca il futuro della nostra Unione: il sostegno all’Ucraina in primis, dopo oltre un anno dall’invasione, che deve ancora essere più solido perché a fianco di Kiev stiamo difendendo, costi quel che costi, quei valori che 2000 anni di storia ci hanno consegnato.

E poi l’autonomia strategica su cui dobbiamo vigilare per evitare interpretazioni protezionistiche, ma che finalmente mette al centro un nuovo rinascimento industriale europeo, in controtendenza rispetto agli anni precedenti. Una sfida che riusciremo a vincere solo mettendo al centro tre fattori essenziali: un investimento fortissimo sul capitale umano, energia pulita e a basso costo e infine una nuova strategia commerciale che continui a renderci protagonisti nel mondo. E mi rammarico, signor Vicepresidente, che quest’ultimo punto non sia stato una delle priorità della Commissione.

Infine, non credo che sia più il tempo di mettere la testa sotto la sabbia: o si affronta in modo serio il tema dell’immigrazione o le morti nel Mediterraneo continueranno a tormentare le nostre coscienze e, con esse, il futuro della nostra Unione.

  Jordi Solé (Verts/ALE). – Señora presidenta, en tiempos de turbulencias geopolíticas como las actuales, es más importante que nunca que la Unión Europea sepa encontrar su lugar en el mundo en términos políticos y de seguridad, pero también en términos económicos, comerciales o industriales. Esto requiere consensos amplios y ambiciones compartidas. En este sentido, por ejemplo, es positivo que la Comisión haya presentado el Plan Industrial del Pacto Verde y, especialmente, la Ley sobre Industrias con cero emisiones netas. Se trata de la primera propuesta legislativa de la Unión dedicada a política industrial y con una perspectiva de soberanía estratégica.

Sin embargo, estos días vemos cómo en el Consejo se reabren debates y acuerdos políticos ya cerrados alrededor de medidas muy importantes para luchar contra el cambio climático, como el fin de los motores de combustión en 2035. Y hay otros muchos ejemplos de cómo algunos Gobiernos y algunos grupos, en esta Cámara, intentan rebajar sistemáticamente la ambición en el despliegue de las medidas del Pacto Verde.

Pero ahora no es tiempo de mostrarnos divididos, ahora es tiempo de mantener la unidad política y la ambición que nos permitan avanzar en la transformación ecológica y ser líderes en industrias más competitivas, es decir, industrias sostenibles.

  Beata Szydło (ECR). – Pani Przewodnicząca! Szanowny Panie Przewodniczący! Szanowni Państwo! Pytanie jest proste: czy przyspieszenie zielonej transformacji, Europejskiego Zielonego Ładu poprawi sytuację i los Europejczyków? Bo o tym wszyscy tutaj rozmawiamy i nad tym się zastanawiamy.

Ja śmiem wątpić, dlatego że w tej chwili kryzys wywołany wojną w Ukrainie przede wszystkim powinien dać nam do myślenia, aby zacząć zastanawiać się, co możemy zrobić z jednej strony, żeby zabezpieczyć pomoc Ukrainie, ale z drugiej strony, żeby nie pozwolić, aby Europa właśnie przestała być konkurencyjna i żeby Europejczycy mieli, mówiąc kolokwialnie, za co żyć – bo to coraz większy problem przy galopującej również inflacji.

I tutaj bardzo często pojawiają się pytania: no jak to, dlaczego nam nie będzie wolno jeździć samochodami spalinowymi? Kogo będzie stać na samochody elektryczne? A jednocześnie będą produkowane przecież nowoczesne panele, nowoczesne wiatraki, które będą produkowały energię. I ludzie pytają, czy one będą bezemisyjnie produkowane? No nie.

W związku z tym, dlaczego kosztem naszych budżetów ma się odbywać w tej chwili ta przyspieszona transformacja? To jest jedna kwestia. Druga kwestia, Szanowni Państwo – bardziej istotna, wydaje mi się, w tym momencie – musimy przede wszystkim jasno jeszcze raz podkreślać, że Ukraina potrzebuje naszego wsparcia i to wsparcie przede wszystkim musi być militarne – oni potrzebują sprzętu wojskowego.

A jeżeli tak, poszczególne państwa muszą się również dozbrajać, muszą produkować i kupować sprzęt wojskowy. Polski rząd złożył propozycję, żeby wyłączyć te wydatki na obronność poza deficyt, żeby nie wchodziły one w reguły budżetowe w Unii Europejskiej. Bo dla wielu państw to będzie niezwykła pomoc, żeby z jednej strony wspierać Ukrainę, ale z drugiej strony, żeby pomagać obywatelom, mieszkańcom, którzy borykają się w tej chwili z galopującą inflacją.

  Jordan Bardella (ID). – Madame la Présidente, Madame la Présidente von der Leyen, Monsieur le Président Charles Michel, alors que l’état d’urgence énergétique est déclaré dans toute l’Europe, la liberté première de nos compatriotes, celle de se déplacer, est plus que jamais remise en cause. Mais que vous ont donc fait les automobilistes pour mériter autant de haine?

Après les taxes carbone qui ont déclenché en France la colère des gilets jaunes, après les malus en tout genre, après la privatisation des autoroutes qui a entraîné la hausse massive des prix des péages, l’Europe et les ayatollahs de l’écologie punitive ont inventé à leur égard une nouvelle persécution: les zones à faible émission qui interdisent les grandes agglomérations à une majorité de véhicules.

Avec ces zones à faible émission, vous légitimez derrière le beau principe de l’écologie l’exclusion assumée des gens ordinaires, de ceux qui n’ont d’autre choix que d’utiliser leur voiture diesel pour vivre et travailler. Mais l’enfer est pavé de bonnes intentions. Ces zones à faible émission sont des zones à grande exclusion qui vont reléguer hors des grands centres urbains les plus modestes, dont la voiture est souvent le seul moyen de transport. Avec ces zones à faible émission, mieux vaut être le propriétaire d’une Porsche hybride dernier cri qui habite dans un quartier huppé que celui d’une petite Clio avec 75 000 kilomètres au compteur qui vit dans une commune rurale.

Vous érigez autour des grandes villes d’Europe une citadelle invisible et pourtant infranchissable, celle de l’argent. En définitive, ces zones à faible émission érigent des péages contre les plus modestes. Avec l’interdiction démagogique de la vente de véhicules thermiques à horizon 2035, avec l’instauration de ces ZFE, vous confirmez que pour l’Union européenne, l’écologie se résume à surveiller, punir, exclure, taxer, affaiblir et traquer.

Nous, Français, sommes parmi les plus propres, les plus vertueux au monde. Ayez le courage de dresser votre écologie punitive contre la Chine, contre les États-Unis, contre les puissances émergentes qui ne respectent aucune des normes que vous imposez aux entreprises, aux agriculteurs et aux industriels européens. Celui qui pollue, ce n’est pas l’automobiliste français, mais le supertanker venu du bout du monde. Alors que l’Europe se pose la question de son avenir ce matin, nos concitoyens, eux, se demandent si se déplacer n’est pas en train de devenir un produit de luxe qui leur sera demain inaccessible.

  Sira Rego (The Left). – Señora presidenta, señor presidente del Consejo, la verdad es que hay que reconocer que han convertido a la Comisión y al Consejo en agencias de propaganda excelentes, en agencias de publicidad de alto nivel. Anuncian muchas cosas, todo el tiempo, todo el rato. Pero detrás, lamentablemente, hay solo humo.

Ustedes saben que las familias en Europa lo están pasando mal por el encarecimiento de la vida, por el aumento de los tipos de interés. Y saben que la ciudadanía tiene claro que una parte importante de la responsabilidad recae en las reglas del juego; unas leyes que permiten que los parásitos de la banca y las multinacionales nos estén exprimiendo.

Nos prometen que van a tomar decisiones para cambiar estas reglas. Cada quince días hay una reunión del Consejo o de la Comisión, pero, en realidad, seguimos igual. Llevan un año diciendo «mañana, mañana, mañana», cuando es algo que necesitábamos ayer.

La señora Von der Leyen ayer anunciaba contentísima una propuesta de modificación del mercado eléctrico que no modifica nada porque no cambia el sistema de fijación de precios marginalista, ya que el gas va a seguir marcando el precio de la energía en Europa.

Mañana tenemos a los iluminados del Banco Central Europeo amenazando con volver a subir los tipos de interés. Aunque, igual ahora que ha vuelto a quebrar un banco en Estados Unidos, tienen un poco más de empatía que con la quiebra de las familias y deciden contener la escalada del euríbor.

En definitiva, lo que necesitamos es que ustedes tomen decisiones para aliviar la presión de la gente, aunque esto signifique, en este caso, recortar un poquito a los que siempre salen ganando.

  Angelika Niebler (PPE). – Frau Präsidentin, verehrter Herr Vizepräsident der Kommission, verehrter Herr Ratspräsident, liebe Kolleginnen, liebe Kollegen! Endlich, endlich ist die Wettbewerbsfähigkeit unserer Unternehmen in der Europäischen Union eine Priorität für die Kommission und auch für die Mitgliedstaaten.

Wir, Europäische Volkspartei, fordern dies seit Jahren. Unsere ambitionierten Klimaschutzziele, liebe Kolleginnen und Kollegen, können wir nur dann erreichen, wenn wir technologische Fortschritte machen. Wir müssen Anreize schaffen, dass in neue, saubere Technologien investiert wird.

Verbote bringen uns nicht weiter, führen nur zu Verlagerungen von Betrieben, zu Verlagerungen von Produktion ins Ausland. Das stellen wir ja heute schon fest, und deshalb sind die Vorschläge, die jetzt von der Kommission auch zur Unterstützung von mehr Wettbewerbsfähigkeit unserer Betriebe vorgelegt wurden, eine gute Sache.

Wir müssen Bürokratie abbauen, wir müssen Regulatorik zurückfahren, wir müssen Prozesse beschleunigen und vereinfachen. Und noch einmal: Ich finde die Vorschläge gut, aber wir müssen auch die bestehenden Regeln auf den Prüfstand stellen. Taxonomie beispielsweise, liebe Kolleginnen, liebe Kollegen, ufert aus. Medizinprodukteverordnung – da ist etwas modifiziert worden; diesbezüglich haben wir aber auch noch Hausaufgaben zu machen. Auch wir hier im Hause, glaube ich, sind gefordert bei den Gesetzgebungsvorhaben – ich nenne nur das Lieferkettensorgfaltspflichtengesetz , dass wir hier mit Augenmaß vorgehen.

Zuletzt: Wir müssen in Wertschöpfungsketten denken. Das Gesetz zu kritischen Rohstoffen ist gut, aber wir brauchen beispielsweise hier bei uns in Europa auch chemische Industrie. Wir brauchen auch Pharmaindustrie, wir brauchen starke Handwerksbetriebe. Gerade wenn wir die chemische Industrie, liebe Kolleginnen, liebe Kollegen, aus dem Land vertreiben, dann können wir alles, was wir in Sachen Klimaschutz machen, einfach nicht umsetzen. Für Oberschichten von Windrädern, für Rotorblätter, für Chips, für all das, was wir wollen, brauchen wir chemische Industrie. Deshalb plädiere ich dafür, auch endlich mal die chemische Industrie in den Blick zu nehmen und nicht nur clean technology.

  Gabriele Bischoff (S&D). – Frau Präsidentin, Frau Kommissionspräsidentin, Herr Vizepräsident! In der Tat, man sieht hier ja wieder: Der amerikanische Inflation Reduction Act war ein Weckruf für Europa. Ich habe sehr aufmerksam zugehört, was Frau von der Leyen gesagt hat. Sie hat auf die Ähnlichkeiten zwischen dem, was die USA machen und was Europa macht, hingewiesen. Aber sie hat einen Kernpunkt vergessen. Denn den USA ist es gelungen, in ihrem Gesetz tatsächlich auch so etwas wie das Justice40-Prinzip zu etablieren, nämlich eine starke soziale Komponente in einer Zeit großer Unsicherheit.

Wenn wir jetzt beide Ansätze vergleichen, dann sehen wir, dass auch die Frage guter Arbeit von Tarifverträgen in den amerikanischen Vorgaben für Unterstützungsleistungen enthalten ist und bei uns nichts – niente. Diese Dimension kommt gar nicht vor. Stattdessen kommen alte Rezepte, die Leier, als würde hier nur Bürokratieabbau weiterführen und Wettbewerbsfähigkeit sichern; man benötigt aber auch tatsächlich nachhaltige soziale Konzepte. Hier muss wirklich nachgearbeitet werden.

  Marie Toussaint (Verts/ALE). – Madame la Présidente, Monsieur le Président, vous venez nous parler ici des discussions qui se tiennent actuellement entre les États membres. Seulement, vous ne dites pas un mot sur les femmes afghanes, pas un mot sur les femmes iraniennes qui ne cessent d’être harcelées. Pas un mot non plus sur les femmes polonaises et hongroises qui se battent pour leurs droits, alors que nous célébrons tout à l’heure l’anniversaire de la Journée internationale des droits des femmes.

Vous ne nous dites pas non plus un mot de vos regrets sur la soixantaine de morts que nous avons décomptés dans la Méditerranée, assassinés par notre égoïsme, pas un mot sur les victimes que nous pourrions accueillir du séisme le plus important de l’histoire, aux frontières de l’Europe. Madame la présidente de la commission nous a parlé, de l’IRA, de sa rencontre avec Joe Biden sans évoquer le projet Willow approuvé par Joe Biden en Alaska, alors qu’il y a urgence à protéger le climat et l’Arctique.

Je vous pose la question: les souffrances des êtres humains et l’effondrement du vivant vous indiffèrent-ils à ce point? Êtes-vous à ce point possédé par le démon du libéralisme? Dans quel monde vivez-vous? Dans quel monde vivons-nous? À la place, vous nous parlez de libre-échange, de compétitivité. Une compétitivité dont Philippe Lamberts a rappelé qu’elle s’inscrivait dans un monde fini. Il faut absolument ouvrir les yeux. Nous n’avons plus le temps d’attendre.

  Harald Vilimsky (ID). – Frau Präsidentin, meine sehr geehrten Damen und Herren! Es ist nett, es ist lieb, es ist putzig, wenn Sie hier die segensreichen Wirkungen der EU-Maßnahmen auf den Inflation Reduction Act bejubeln. Faktum ist: Im realen Leben läuft die Inflation völlig aus dem Ruder. In meiner Heimat Österreich beträgt sie offiziell um die 11 %, real, wenn man sie auf Basis eines tatsächlichen Warenkorbes berechnet hätte, wahrscheinlich Richtung 20 %.

Die Menschen können sich das Leben in vielen Bereichen nicht mehr leisten. Das ist natürlich eine direkte Wirkung einer völlig verfehlten Sanktionenpolitik, die nicht den Aggressor Russland, sondern die Europäer, die federführend diese Sanktionen gegenüber Russland verhängen, trifft.

Aus meiner Sicht ist es schon ein bisschen eine Erinnerung an den Film „Und ewig grüßt das Murmeltier“, wie Sie da immer und immer wieder eine völlig verfehlte Haltung in der Frage Russland und Ukraine beschwören. Aus meiner Sicht kann es jetzt nur der richtige Weg sein, hier all das zu sondieren, was zu einer Waffenniederlegung führen kann. Das bin nicht ich, und das sind nicht die bösen rechten Parteien, die Sie hier immer wieder kritisieren. Es sind ganz gewichtige Stimmen, vom Papst beginnend bis hin in die Vereinigten Staaten von Amerika, wo dieser Krieg hier infrage gestellt wird und wo die Menschen versuchen, nach einer Lösung Ausschau zu halten, die Frieden beschert.

Daher kann ich nur einmal erneut an Sie appellieren, mit dem Ruf nach schweren und immer schwereren Waffen, nach immer mehr Geld, auch in die Ukraine aufzuhören. Dieser Krieg ist ein Krieg, wo Menschen sterben, wo hier in Europa sehr viele darunter zu leiden haben und wo jetzt Ausschau zu halten wäre in eine Richtung, dass Frieden so rasch wie möglich hergestellt werden kann.

  Κώστας Παπαδάκης (NI). – Κυρία Πρόεδρε, η Σύνοδος Κορυφής προωθεί την κλιμάκωση εξοπλισμών, παρατείνοντας τον ιμπεριαλιστικό πόλεμο στην Ουκρανία μεταξύ ΝΑΤΟ και Ρωσίας. Η Ευρωπαϊκή Ένωση, η κυβέρνηση της Νέας Δημοκρατίας στην Ελλάδα, με τη στήριξη των άλλων κομμάτων, πλειοδοτούν στην εμπλοκή στο μακελειό με βάσεις, όπλα και τον λαό να πληρώνει βαρύ λογαριασμό για τα κέρδη των ομίλων: πανάκριβη ενέργεια, καύσιμα, τρόφιμα, αλλεπάλληλες αυξήσεις επιτοκίων της Ευρωπαϊκής Κεντρικής Τράπεζας και των δόσεων δανείων, στο σφυρί η λαϊκή κατοικία. Η ευρωενωσιακή κοινή στρατηγική των αστικών κομμάτων απελευθέρωσε, τεμάχισε και παρέδωσε στους ομίλους κάθε στρατηγικής σημασίας κλάδο. Από την ενέργεια, τώρα το νερό, τον σιδηρόδρομο, παντού οι όμιλοι βγάζουν αμύθητα, πράσινα και ψηφιακά κέρδη, με βάση το κόστος-όφελος, και ο λαός μετρά βαριές απώλειες, όπως των 57 ψυχών στο προδιαγεγραμμένο έγκλημα σύγκρουσης τρένων στην Ελλάδα, που δεν πρέπει να συγκαλυφθεί και για το οποίο δεν ειπώθηκε κουβέντα εδώ μέσα. Ένοχος το εκμεταλλευτικό σύστημα, η Ευρωπαϊκή Ένωση, οι κυβερνήσεις του κεφαλαίου και διέξοδος ο οργανωμένος λαϊκός αγώνας για την ανατροπή αυτής της κατάστασης. Στον δρόμο αυτό παλεύει το Κομμουνιστικό Κόμμα της Ελλάδας.

  Andrzej Halicki (PPE). – Pani Przewodnicząca! Panie Przewodniczący! Nie było w historii Unii Europejskiej okresu tak trudnego, tak złożonego gospodarczo, społecznie, tak dramatycznego, bo przecież u naszych granic mamy wojnę. I te wezwania i decyzje, które podejmujemy dzisiaj, są naprawdę wagi historycznej. Trzeba mieć szacunek dla tych decyzji, które świadczą o skali pomocy Ukrainie, pomocy także militarnej. Integracja energetyczna i te wyzwania, o których mówimy dzisiaj, to są rzeczywiste wyzwania na lata. Ale Rada Europejska, my w Europie mamy jeszcze jedną broń w ręku, bardzo silną broń polityczną. Bo Putin boi się silnych i zdeterminowanych.

To najwyższy czas na to, by dać perspektywę tym społeczeństwom, które chcą żyć w pokoju i rozwijać się tak jak my. Dlatego proces akcesyjny powinien się rozpocząć formalnie w tym roku i Rada Europejska powinna potwierdzić i profesjonalnie przygotować ten proces. To sygnał dla Putina, że Europa jest zdeterminowana, silna. I słowo „enlargement” – „rozszerzenie” – to nie jest słowo, którego się obawiamy. To jest cel.

Europa musi być większa, silniejsza, bardziej zintegrowana, bo tylko wtedy wygramy także konkurencyjność, kiedy będziemy razem zjednoczeni i będziemy silnie potwierdzali ten właśnie kierunek rozwoju Europy. I o to apeluję dzisiaj z tej mównicy.

  Pedro Marques (S&D). – Senhora Presidente, Senhor Presidente do Conselho, Senhor Vice-Presidente da Comissão, a extrema—direita trouxe para aqui o debate das migrações, a propósito do próximo Conselho.

Queria discutir, aqui, com os colegas deputados, a necessidade de um fundo europeu de ajuda à indústria verde que chegue realmente a todos na Europa e não apenas à Alemanha e à França. Mas não posso deixar de reagir ao gelo com que a extrema-direita e o PPE encaram o desespero e as mortes no mar.

O que se passa no Mediterrâneo – Senhores da extrema—direita, que, aliás, já abandonaram este debate – nada tem a ver com fronteiras abertas, tem a ver com o mar aberto, isso sim, onde milhares perdem a vida para fugir à fome, à guerra, à perseguição religiosa e de outras ordens. Homens, mulheres e crianças indefesas perdem a vida nas mãos dos traficantes e nas ondas de um mar inclemente a que só se atiram por desespero, enquanto que os que querem ajudar são barrados pela insensibilidade de regras que nunca mais se reformam e pelo coração gelado de um governo, que já quis recusar a ajuda nos seus portos, que quis criminalizar o trabalho solidário dos que querem salvar vidas.

Senhora Meloni e senhor Berlusconi, não passarão! E, senhor Weber, acabem com esta aliança desgraçada do vosso partido com a extrema—direita, antes que vos gelem definitivamente os corações.

  Nicola Beer (Renew). – Frau Präsidentin, Herr Präsident! Wir wollen wettbewerbsfähig sein und bleiben? Aber wenn wir weitermachen wie bisher, wird das schwierig. Chip-Gesetz, Gesetz zu kritischen Rohstoffen, Datengesetz – ja, das geht in die richtige Richtung zur Stärkung unserer Souveränität und Wettbewerbsfähigkeit, aber wenn unser Mittelstand abgewürgt wird, wenn er nicht mehr atmen kann, bringen die besten legislativen Vorschläge nichts.

Der Mittelstand ist unser Rückgrat unserer Wirtschaft. Damit das so bleibt, müssen wir Finanz- und Innovationshürden abbauen. Es geht also um Innovation und Planungssicherheit und nicht darum, immer mehr Subventionen und immer mehr Verbote hervorzukramen. Die Bürokratie muss massiv abgebaut werden.

Ich bin dankbar, wenn jetzt gesagt wird, die Kommission will 25 % abschaffen. Allein der Pegel der neuen Bürokratie steigt mit jedem Tag. Schaffen Sie doch einfach doppelt so viel ab, wie Sie selber neu schaffen, dann kommen wir vielleicht bei 50 % heraus. Denn die Bürokratie kostet Zeit und Geld, Zeit und Geld, die nicht in Innovation investiert werden können. Beflügeln statt belasten – das ist angesagt.

Ich bin dankbar, Charles Michel, für diesen Dreiklang: Investment, Innovation, Handel. Bitte, setz noch drauf: Mittelstand und Bürokratieabbau – das muss der Europäische Fünfkampf sein. So generieren wir Wettbewerbsfähigkeit, aber vor allem Wohlstand für Menschen in diesem Land.

  Sergey Lagodinsky (Verts/ALE). – Frau Präsidentin! Im Mittelpunkt der Ratssitzung stand, wie seit Monaten schon, die Krise, der Krieg, der menschenverachtende Angriff Russlands auf die Ukraine. Wir haben in Deutschland vor einigen Wochen Demonstrationen erlebt, wir haben das auch hier in diesem Saal erlebt: Menschen, die teils fahrlässig, teils absichtlich Empathielosigkeit gegenüber der Ukraine und Sympathiebereitschaft für Putin demonstrieren.

Viele von diesen Menschen, auch hier im Saal, werfen uns vor, Friedensbemühungen boykottieren zu wollen. Denen empfehle ich, die Schlussfolgerungen des Rates zu lesen. Darin steht doch ausdrücklich, dass wir als EU Friedensbemühungen unterstützen, dass wir den Friedensplan von Selenskyj unterstützen. Da steht sogar, dass wir zu einem Friedensgipfel bereit sind.

Was ihnen nicht passt, ist etwas anderes. Klar ist für uns alle, dass wir Frieden nicht auf Kosten des Angriffsopfers, sondern für Angriffsopfer erreichen wollen. Das ist das, was uns wichtig ist. Der Wille, in diesem Haus die Ukraine zu unterstützen, bleibt ungebrochen. Neben Friedensbemühungen stehen unterstützende Bemühungen und Unterstützungsbereitschaft für uns außer Frage. Das ist das Wichtigste an diesem Gipfel.

  Ioan-Rareş Bogdan (PPE). – Doamna președintă, excelențele voastre, nu faceți din drama fermierilor români un al doilea Schengen refuzat pe nedrept pentru România!

Consiliul din 23-24 martie este obligat să decidă plata unor compensații pentru fermierii care au pierdut enorm după declanșarea invaziei Rusiei în Ucraina. Producătorii români au calculat o pierdere de peste 200 de milioane de euro, dar mai sunt și Polonia, Slovacia, Ungaria, Cehia și Bulgaria.

Ajutorul acordat de Uniune Ucrainei de la începutul războiului trebuie să continue. Trebuie să sprijinim în continuare și mai mult lupta ucrainenilor de a-și scoate țara de sub amenințarea unui tiran. Ei mor să ne apere și pe noi, iar dacă Ucraina cade, nu suntem în siguranță.

Dar Uniunea nu-i poate lăsa pe niciunii din cetățenii ei în abandon, adică nici pe fermierii români! Trebuie să găsiți o soluție! Fermierii români o așteaptă și au dreptul la ea. Și, până la urmă, competitivitatea nu înseamnă și cereale de calitate în Europa?

Sunt aceiași români jigniți cumplit atunci când li s-a refuzat accesul deplin în Schengen. Am atras atenția că dacă instituțiile europene alimentează prin decizii greșite nemulțumirile populației, valul de euroscepticism va crește, iar extremiștii vor exulta.

Acum 8 ani, românii erau cei mai euro-optimiști, adică 68% la sută, când media europeană era de 54. Acum, post decizie complet nedreaptă cu extinderea Schengen în decembrie, au devenit cei mai euro-pesimiști, 46%, față de media europeană, care este de 62%.

Este o tendință care a început în timpul pandemiei, când România a fost teren de joacă al dezinformării rusești și a explodat post decizie Schengen din luna decembrie. Excelențele voastre, nu abandonați România! Suntem un stat-cheie pentru apărarea frontierei NATO și UE!

  Dan Nica (S&D). – Doamna președintă, domnule prim-vicepreședintele Šefčovič, dragă Maroš, domnule președinte Charles Michel, salutăm concluziile Consiliului din 9 februarie, dar atrag atenția că dacă nu vom veni cu surse de bani cash, fresh money, resursele existente, instrumentele financiare existente sunt insuficiente pentru ceea ce avem de făcut, inclusiv pentru domeniul semiconductorilor.

În domeniul energiei, securitatea energetică a Uniunii Europene înseamnă oprirea manipulării pieței – acesta este elementul cheie -, utilizarea energiei regenerabile din resurse proprii și creșterea eficienței energetice – un alt punct la care ținem foarte mult – și scăderea facturilor pentru industrie și cetățeni.

Ținând cont de instabilitatea sistemului financiar, și mă refer la falimentul lui Silicon Valley Bank, încă o dată, arată de ce trebuie să avem grijă de un sistem energetic care să aibă o stabilitate, pentru a nu crea o presiune suplimentară pe companii sau pe cetățeni, pentru că situațiile vor putea să fie numai foarte grele sau foarte complicate. Și, mai ales, trebuie să-i protejăm pe cei care au venituri mici, familii tinere, cu mulți copii, sau pensionari, și care nu își pot permite să suporte această presiune a facturilor.

Din păcate, propunerea Comisiei privind introducerea unui nou model al pieței de energie electrică este insuficientă, nu adresează niciuna dintre aceste lucru pe care le-am menționat, nici manipularea pieței în mod corespunzător, nici un sistem predictibil al facturilor și al prețurilor la energie, și acest lucru trebuie să îl corectăm și îl vom face în Parlamentul European.

  Hilde Vautmans (Renew). – Voorzitter, mijnheer de voorzitter van de Raad, mijnheer de vicevoorzitter van de Commissie, voor mij is het heel duidelijk. Er zijn drie prioriteiten voor deze Europese Raad: Oekraïne, Oekraïne en Oekraïne.

Ten eerste, Oekraïne. Lever nu eens die wapens. Ik denk dat president Zelensky heel erg duidelijk was. Lever munitie, lever vliegtuigen, lever langeafstandsraketten. Ik denk dat als we willen dat Oekraïne deze oorlog wint, we echt moeten inzetten op die wapens, en we gaan daar Europees gezamenlijk voor moeten aankopen. We moeten de defensieproductie opvoeren, de defensiesector versterken. En voor mij, mijnheer Michel – ik zie u knikken –, is dat ook het begin van een Europees leger. Koop die wapens gemeenschappelijk aan en heb de politieke moed om te beslissen tot de oprichting van een Europees leger. Dat is voor mij een heel duidelijke doelstelling.

Ten tweede, Oekraïne. Tweede prioriteit: Oekraïne en de sancties. Wij zullen in dit huis blijven morren tot die 6 000 namen op die sanctielijst staan. We hebben Guy Verhofstadt met Navalny. We gaan daarvoor blijven ijveren.

De derde prioriteit: Oekraïne en de toekomst. Wat is de toekomst van Oekraïne? Ik denk, collega’s, dat alleen Oekraïne dat gaat bepalen. Rusland gaat dat niet bepalen. China gaat dat niet bepalen. Wij moeten helpen aan die Europese toekomst van Oekraïne te bouwen. Want het is belangrijk – denk ik – dat Oekraïne die oorlog wint. Niet alleen voor de toekomst van Oekraïne, maar ook voor ons als Europese Unie.

En collega’s, Europa mag niet het speelveld zijn van de andere grootmachten. Europa moet als grootmacht meespelen en dat vereist eenheid. En mijnheer Michel, ik was een beetje ongerust gisteren toen ik de geruchten las dat er een verschil in visie was rond het China—beleid. Ik denk dat we echt niet de fout mogen maken dat we verdeeld naar China toe kijken. Mevrouw Von der Leyen is er niet meer, maar geef die boodschap door. Ik hoop alleszins dat u toch wat China betreft op één lijn gaat zitten, en dat we niet de fout maken die we met Rusland hebben gemaakt. Die wetgeving inzake kritieke materialen is echt noodzakelijk. We moeten daarop inzetten.

En tot slot, we moeten ons eigen lot in handen nemen. Dus ik doe echt een oproep, mijnheer Michel, zorg dat de Raad met eensgezindheid en felle beslissingen komt. Renew Europe steunt u hierin.

  Anna Cavazzini (Verts/ALE). – Madam President, the global net—zero race is on, and for the EU to lead it, we need to speed up the Green Deal. Clear and predictable rules as well as adequate financing are key to boost the transition of our industry. And two things I find crucial in this debate: we also need to create a market for our green products. And that is why I very much welcome the Commission’s proposal on green procurement in the Net—Zero Industry Act. Public procurement is 14% of our GDP, and we must use this huge leverage to support our companies who want to embark on the green transition. And secondly, as a lot of people mentioned today, we need to protect our main asset, the single market. And flexibilities on national subsidies require more European money, fresh money to prevent a subsidy race within the EU, to allow a truly common European approach. So I urge, especially also the Member States, the Council, to embrace Parliament’s proposal on a sovereignty fund.

  Milan Uhrík (NI). – Vážená pani predsedajúca, pán predseda Michel, pán eurokomisár Šefčovič. Mnohí tu rozprávate o našej nekonečnej podpore pre Ukrajinu. Zaznievajú tu slová o tom, ako Európska únia bude podporovať Ukrajinu tak dlho a tak veľmi, ako to bude potrebné. Ja sa vás však chcem všetkých spýtať, kam až ste ochotní zájsť. Nedávno ma na Slovensku zastavil jeden chlap, muž, ktorý sa ma spýtal, či sa má s rodinou pripraviť na vojnu. Že či je pravda, že európske štáty začnú prezidentovi Zelenskému posielať aj našich mužov, ak na Ukrajine nebude mať kto bojovať. Ja sa vás pýtam, čo mám tomuto chlapovi a jeho rodine odpovedať. Ľudia sa boja. Ľudia sa naozaj boja, že tá vojna z Ukrajiny sa rozšíri až sem do Európy, že sa rozšíri až k nim domov. A títo ľudia nechcú vojnu. Tú vojnu chcú len politici. Preto vás všetkých vyzývam, aby ste ubezpečili ľudí, že Európska únia nikdy nedovolí vyslanie európskych vojakov do konfliktu na Ukrajinu.

  Dolors Montserrat (PPE). – Señora presidenta, el éxito o el fracaso de la Unión Europea dependerá de la fortaleza de sus Estados miembros. Si queremos una Europa firme ante Putin; si queremos una Europa que proteja a sus ciudadanos y tenga una economía competitiva; si queremos una Europa que defienda la ejemplaridad política, debemos empezar por los países.

Mientras aquí hablamos de unidad en el apoyo a Ucrania, en España una parte del Gobierno se enfrenta a la otra por el envío de armas a Ucrania. Mientras aquí pedimos proteger a las mujeres, en España el Gobierno aprueba una ley que excarcela a violadores. Mientras en Bruselas pedimos luchar contra la corrupción y que no se desvíe ni un solo euro público europeo, el Gobierno de España abarata el delito contra la corrupción. Mientras en Bruselas pedimos ejecutar los fondos Next Generation EU, el Gobierno de España es incapaz de hacer que dichos fondos lleguen a la economía real. Y mientras aquí se pide volver al Pacto de Estabilidad y Crecimiento, el Gobierno de España dispara la deuda y derrocha en estructura de gobierno.

Europa no puede permitirse Gobiernos débiles, enfrentados e incompetentes. España es un gran país, pero con un mal Gobierno que no está a la altura. Exijan unidad, pero también responsabilidad.

  Christel Schaldemose (S&D). – Fru formand! Konkurrencen om de grønne arbejdspladser er spidset til. Inflation deduction act i USA, solceller og bilbatteriproduktion af Kina, er blot nogle få eksempler. EU’s grønne førertrøje er udfordret både fra øst og fra vest. Både fordi flere lande har fået øjnene op for de klimamæssige udfordringer, vi står i. Det er godt, men også fordi det faktisk er blevet en god business case, og derfor er EU selvfølgelig tvunget til at reagere, når USA hiver checkhæftet frem og tilskynder europæiske virksomheder til at flytte deres produktion til USA. Alt andet ville være virkelighedsfjernt. Men vi skal gøre det på en måde, hvor vi ikke lukker os om os selv, og hvor de investeringer, vi foretager, både er midlertidige og målrettede. Ingen har gavn af et statsstøtteræs, heller ikke EU. Og verden er forandret. Det bliver vi nødt til at se i øjnene, inden det er for sent. Så kære Tyskland og kære EPP: Det gælder også i forhold til udfasning af forbrændingsmotorer i biler. Fremtiden er grøn, også når det kommer til vores biler.

  Valérie Hayer (Renew). – Madame la Présidente, Monsieur le président, Monsieur le Commissaire, les États-Unis, à l’heure où nous nous parlons, continuent d’aspirer nos grandes industries européennes, Northvolt, Volkswagen, BASF, Solvay. C’est la désindustrialisation qui nous guette.

Et si on veut répondre à ce défi, il va falloir plus qu’une simple visite diplomatique pour assurer la seule vente de nos véhicules électriques outre-Atlantique. Il faut une exemption généralisée et surtout, il va falloir des investissements tangibles chez nous, en Europe. Et ça, tout le monde l’a compris ici, excepté peut être le PPE, le propre groupe politique de la présidente von der Leyen, qui a tout fait pour bloquer le Parlement européen sur sa réponse à l’IRA.

Mais le vrai enjeu, au fond, c’est la place de l’Europe dans le monde, dans ce monde si bouleversé. C’est comment l’Europe sort de toutes ces dépendances stratégiques qui nous rendent plus faibles, énergie, médicaments, engrais ou encore panneaux photovoltaïques. C’est pourquoi, Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, l’Union européenne, si elle veut devenir vraiment puissance, doit arrêter de subir les décisions des autres. Elle doit devenir prospective et pour cela, les chefs d’État et la Commission doivent arrêter de tergiverser. C’est aujourd’hui que ce jour notre avenir.

  François-Xavier Bellamy (PPE). – Madame la Présidente, Monsieur le Commissaire, Monsieur le Président du Conseil, c’est avec beaucoup de soulagement que nous avons découvert hier le projet de réforme du marché européen de l’électricité. Enfin, le long terme retrouve sa place dans les stratégies énergétiques dont nous avons besoin pour pouvoir investir dans notre avenir.

Maintenant, ce n’est pas seulement une question de marché. La crise que nous traversons sur l’énergie n’est pas seulement une question commerciale, c’est d’abord une question industrielle. Et si nous voulons la surmonter, il faut produire, produire plus, produire mieux, produire une électricité décarbonée et pour cela, utiliser toutes les sources d’énergie décarbonée et en particulier, bien sûr, le nucléaire.

Et quel malheur de voir qu’au sein de la Commission européenne, une bataille d’un autre âge continue pour disqualifier le nucléaire. Nous espérons que, dans le Net-Zero Industry Act qui sera publié bientôt, le nucléaire aura sa place, pas seulement sous la forme, Monsieur le Commissaire, des SMR, mais aussi à travers une production de grande échelle, car c’est de cela que nous avons besoin.

Ceux qui aujourd’hui luttent contre cette énergie, que ce soit au sein de la Commission ou au sein du Parlement, comme les collègues qui hier ont voté contre l’inclusion du nucléaire dans la transition énergétique des bâtiments, luttent aussi contre l’environnement, contre notre souveraineté, contre notre indépendance, contre nos démocraties. Et je crois qu’aujourd’hui, nous avons besoin d’être sérieux et cohérents dans ces combats essentiels.

  Brando Benifei (S&D). – Signora Presidente, onorevoli colleghi, lo scorso luglio Matteo Salvini, attuale ministro del Governo italiano, affermava che per la sinistra sarebbe Putin a spingere i barconi. Oggi, invece, sono proprio i ministri della destra al governo ad additare la Wagner, le milizie mercenarie di Putin, protagoniste di orribili crimini in Ucraina, come responsabili dei recenti arrivi. Siamo alle comiche, diceva Salvini. Forse prevedeva il futuro.

Esseri umani, nel frattempo muoiono sulle nostre coste, colpevolizzati dalle parole indegne del ministro Piantedosi, che definisce genitori irresponsabili chi fugge dalla disperazione. Che dire? Mi vergogno io per lui.

Ma ora serve la politica, quella buona, quella che cambia le cose. Serve che il Consiglio europeo agisca, cambiando il patto sulla migrazione con canali legali e sicuri, con un nuovo sistema europeo di soccorso e ricerca in mare. Restiamo umani.

  Javier Moreno Sánchez (S&D). – Señora presidenta, querido vicepresidente, señor presidente del Consejo Europeo, señora Monserrat, ya sé que hace mucho frío en la oposición, pero no creo que las mentiras aporten mucho al debate de hoy. Dicho esto, señorías, aunque estemos llegando al final del invierno, muchas familias y empresas, y especialmente las pymes, siguen padeciendo las consecuencias de la crisis provocada por la guerra de Putin.

Pese a que hemos podido evitar la carencia energética este invierno, la pobreza y la precariedad energética siguen siendo una realidad que tenemos que superar. Para ello necesitamos, ya, una política energética europea a medio y largo plazo que apueste por la diversificación geopolítica del suministro de energías limpias y asequibles. Una de las claves para ello reside en la reforma del mercado eléctrico europeo. Por eso, espero que las propuestas de la vicepresidenta española Teresa Ribera lleguen a buen puerto bajo Presidencia española, y cuento con el apoyo del Partido Popular Europeo.

Por otra parte, es necesario el despliegue de las renovables y del hidrógeno verde, elementos clave para conseguir una transición ecológica justa que necesitamos tanto la humanidad como el planeta.

Señorías, vienen buenos tiempos. Aprovechemos para consolidar una verdadera política energética común.

(Catch-the-eye procedure).

  Margarida Marques (S&D). – Senhora Presidente, Senhor Presidente Michel, Senhor Vice—Presidente Šefčovič, nós dispomos, hoje, a União Europeia dispõe, hoje, de um instrumento orçamental temporário, o NextGenerationEU, para apoiar reformas e investimentos dos Estados—Membros.

O Fundo Monetário Internacional, o Banco Central Europeu, o Banco Europeu de Investimento, o Banco Mundial e o European Fiscal Board pedem à Comissão Europeia, sugerem a criação de uma capacidade orçamental permanente. A minha pergunta à Comissão é a seguinte: Até que ponto a Comissão Europeia, na sequência do debate de ontem no ECOFIN e do debate no Conselho Europeu da próxima semana, está disposta, nas suas propostas legislativas de revisão das regras orçamentais da governação económica, a propor a criação de uma capacidade orçamental permanente na União Europeia?

  Malte Gallée (Verts/ALE). – Frau Präsidentin, Herr Šefčovič, Herr Michel und auch Frau Dalli! Ich freue mich natürlich darüber, wenn es jetzt heißt, dass beim Inflation Reduction Act auch europäisch verarbeitete Rohstoffe mit berücksichtigt werden. Ich habe aber wirklich die Sorge, dass wir unsere Partnerschaften im globalen Süden so verlieren. Wir stehen vor der riesigen Aufgabe, die Lieferketten zu diversifizieren. Das heißt, dass wir uns in erster Linie von China unabhängig machen müssen.

Die Partnerländer in Ostafrika – ob es der Kongo ist, ob es Uganda ist, ob es Tansania ist –, die wollen doch selber die verarbeitende Industrie. Lassen Sie uns doch dort investieren. Lassen Sie uns diesen Ländern die Chance auf Wachstum geben, die Chance dazu, wirklich selber zum Wohlstand der eigenen Bevölkerung beizutragen! Das ist meine ganz große Bitte an Sie. Beachten Sie das bei den ganzen Gesetzesprojekten, die jetzt gerade auf dem Tisch liegen, damit wir auch keine naive Rohstoffpolitik machen.

  Geert Bourgeois (ECR). – Voorzitter, ik heb heel veel goede voornemens gehoord, maar we horen die al sinds 2000. Met de Lissabonstrategie zouden we in 2010 de grootste competitieve kenniseconomie ter wereld zijn, vervolgens met Barroso uitgesteld naar 2020. Hetzelfde met de Commissie—Juncker. En nu opnieuw een nieuw begin.

Wij vragen al jaren: neem de juiste maatregelen. Voltooi de interne markt, sluit meer handelsverdragen, versnel de vergunningen, verminder de regeldruk, zet veel meer in op onderzoek en ontwikkeling.

En mijnheer de commissaris en mijnheer de voorzitter, ik wil vragen: probeer niet China te kopiëren, zet in op technologie van de volgende generatie voor batterijen, voor zonnepanelen, voor windmolens. Dan gaan we wereldwijd de leiding nemen.

  Δημήτριος Παπαδημούλης (The Left). – Κυρία Πρόεδρε, κύριε Michel, για να αντιμετωπίσουμε τις προκλήσεις των καιρών, όπως και εσείς κύριοι της Επιτροπής, χρειαζόμαστε ένα πιο ισχυρό κοινοτικό προϋπολογισμό. Οι στόχοι που θέτετε και οι υποσχέσεις που δίνετε δεν μπορούν να υλοποιηθούν με έναν προϋπολογισμό της τάξης του 1% του ευρωπαϊκού ΑΕΠ. Και, κύριε Michel, χρειαζόμαστε και ένα Συμβούλιο που να μην παραλύει διαρκώς, αναζητώντας την ομοφωνία, όταν το Ευρωπαϊκό Κοινοβούλιο ζητά να αυξηθούν τα θέματα που αποφασίζονται με αυξημένη πλειοψηφία. Χρειαζόμαστε περισσότερα χρήματα και για την τεχνολογία και για ισχυρότερη βιομηχανία στην Ευρωπαϊκή Ένωση, αλλά και για τη μείωση των κοινών κοινωνικών ανισοτήτων, που έχουν αυξηθεί επικίνδυνα, και για την υλοποίηση της πράσινης συμφωνίας, που πρέπει να εφαρμοστεί και να μην υπονομευθεί. Και, επειδή η Ευρωπαϊκή Ένωση είναι ένα πρότζεκτ δημοκρατίας και ειρήνης, χρειαζόμαστε και περισσότερες πρωτοβουλίες για τον σεβασμό του κράτους δικαίου και για να τερματιστεί επιτέλους ο πόλεμος στην Ουκρανία.

(End of catch-the-eye procedure).

  Maroš Šefčovič, Vice-President of the Commission. – Madam President, President of the European Council, honourable Members, I think that this debate has very clearly proven that the race for global leadership in net—zero clean tech industry is very much on.

I agree with Mr Lamberts that the European economy is, and will always be, based on ‘high value added’. Therefore, we have developed the concept of competitive sustainability, and I really would like to thank this House for the support for the Battery Regulation, where we place this concept for the first time into full practice. Each battery placed on the EU market will have a QR code telling us exactly what is the carbon footprint, where the critical raw materials came from, whether they have been ethically sourced and, of course, what the warranty is for their recycling.

I think that thanks to this approach we have over the last five years got more than EUR 180 billion of investment into this sector with 160 industrial projects and more than 30 gigafactories, which are being built in Europe despite all global competition.

Of course, I totally agree with all of you that these investments must continue. So I would like to also reassure Ms Charanzová that we are in close contact with the industry, and the proposals you heard this morning from the President of the European Commission on fast permitting, on granting better access to public and private finance, and to have a forward—looking, critical raw materials act, as Mr Gallée was suggesting, to make sure that we will use the new approach to state aid and work with green procurement, as Ms Cavazzini was referring to, and to develop the concept of how to use tax breaks and simplify our procedures, are exactly the responses the industry was expecting from us.

So what I want to say is that this is what was proposed by our industrial leaders and this is what we are going to deliver. I believe that this is a powerful signal that we want European industry not only to stay in Europe, but to expand and prosper here as well.

Ms García Pérez, Mr Moreno Sánchez and Mr Schirdewan have been making very important remarks, together with several honourable Members, on how the high energy prices are affecting our households and our industry. Yesterday’s reform, presented by my colleague Kadri Simson on the EU electricity market, should not only accelerate the deployment of renewables, but also protect our households and our industry from unreliable suppliers, from hikes in electricity pricing, and help us to overcome the dependencies which have been proven to be so dangerous for our security of supply.

As you know, our leaders in the European Council have decided that we should, for the first time in the history of the European Union, do our utmost and to purchase gas in a common way. Because we know that gas will play the role of a necessary transitional fuel for some time.

We have talked to major gas consumers, to steelers, to fertiliser producers, to aluminium smelters and operators, to SMEs in the textile, glass and ceramic industry, and they’ve been very obliged to us that we are actually aggregating their demands and that we will enter into the negotiations with the global suppliers, because otherwise they will simply not be able to reach that level of the negotiation.

So what we are looking for here is to get the best prices and the best conditions from global markets for economy in the European Union. Yesterday, we opened the process of registration for all those who want to purchase gas together, and in May, as I said, for the first time in history, we will start joint procurement of gas for EU consumers.

We believe that the common political and economic weight of the European economy will bring us not only better security of supply, but also lower energy prices, which are so crucial for addressing the cost of living of our families, but also the competitiveness of our industry.

To conclude, I really would like to thank this House for the strong and continued support for Ukraine, which is as needed now as it was a year ago.

  Charles Michel, Conseil européen. – Madame la Présidente, chers collègues, merci pour les messages qui ont été adressés. Je souhaiterais réagir sur quelques-uns des points qui ont été mentionnés.

Premier point, et beaucoup l’ont évoqué, nous faisons face à une épreuve d’envergure. Après le tumulte causé par le Brexit, par le COVID, après la prise de conscience de la nécessité d’être engagés sur le terrain climatique, sur le terrain numérique, nous faisons face à une guerre sur le continent européen. Depuis un an, l’unité des États membres dans les décisions a été sans faille pour soutenir l’Ukraine qui se bat pour son avenir, qui se bat aussi pour nos valeurs, qui se bat pour nos principes démocratiques.

Nous avons eu l’occasion de faire des pas supplémentaires, opérationnels, parce que cette réunion, il y a quelques semaines, avec le président Zelensky, en petit format, a été l’occasion, de façon opérationnelle, d’envisager des soutiens additionnels de capacité militaire pour réellement aider et supporter l’Ukraine. Et cette guerre contre l’Ukraine est aussi une occasion d’ouvrir les yeux sur la nécessité de faire des pas en avant pour l’Europe de la défense.

Deuxième point, nous sommes aussi unis pour sanctionner la Russie, pour tenter de l’isoler sur le plan international. C’est la bataille diplomatique qui est menée et nous mesurons bien que cela n’est pas simple. Il faut être engagé dans un corps à corps diplomatique, parler à toute la communauté internationale, argumenter et défendre ces principes qui touchent directement à un ordre international fondé sur des règles.

Et puis plusieurs, chacun à sa manière, chacun avec ses sensibilités politiques, l’ont mis en évidence: on mesure bien que notre génération, quels que soient les bancs sur lesquels nous nous situons, est confrontée à un défi de taille. Après la mise en place de ce projet politique sur les cendres de deux guerres tragiques, notre génération doit prendre aujourd’hui des décisions qui vont avoir un impact sur la manière dont sera façonnée dans les prochaines décennies l’Union européenne pour nos enfants et pour nos petits-enfants. Il s’agit de renforcer la résistance, la résilience, la solidité, la robustesse de ce projet européen.

Je vois quatre éléments clés, et plusieurs les ont mentionnés de manière directe ou de manière indirecte. Le premier, c’est travailler encore et encore pour soutenir une base économique solide et robuste qui est la condition pour n’abandonner personne en cours de route, pour veiller à ce qu’il y ait des transitions qui soient équitables, justes. Mais la condition de base, c’est la capacité de se tourner, ce qui a été dit, vers l’innovation, vers les investissements, de lutter contre la bureaucratie, contre le red tape, faire en sorte qu’il y ait une capacité de libérer les intelligences, de libérer les énergies entrepreneuriales pour bâtir et façonner une Europe qui regarde l’avenir avec plus de confiance et plus de solidité.

Le deuxième point, et nous sommes depuis ces derniers mois au cœur de cette bataille politique et économique, c’est l’énergie. Et nous ne le découvrons pas avec la guerre en Ukraine, on le savait bien avant. Et bien avant, on était très divisés, entre Européens, sur la manière d’aborder cette question de notre avenir énergétique. Il y avait des débats politiques parfois vifs entre nous sur le sujet. Cela me frappe de constater en quelques mois le bond en avant de la convergence politique pour aller vers davantage d’européanisation de la question énergétique.

C’est exactement le travail qui est mené avec le Conseil européen et avec la Commission. Le Parlement européen a toute sa place sur le sujet. Qui imaginait, il y a deux ou trois ans, qu’on parlerait aujourd’hui de plateforme d’achat commun sur le plan énergétique? Qui imaginait qu’on serait dans un moment où on accélérerait à ce point cette ambition de développer le renouvelable pour plus d’indépendance, pour plus de souveraineté, et qu’on aurait ces débats sur les différentes technologies qui sont nécessaires afin, demain, de disposer des capacités qui sont utiles pour protéger la compétitivité, pour protéger la prospérité et notre capacité de soutenir les familles partout en Europe?

Premier point, base économique. Deuxième point, question énergétique. Et troisième point, la sécurité. La sécurité et la défense. Et là aussi, je le dis encore, mais ce projet qui est maintenant en train de devenir opérationnel et réel – mobiliser l’industrie européenne afin de mettre en place des achats conjoints de munitions –, c’est un pas extrêmement important. Nous allons y travailler beaucoup avec le Haut représentant Josep Borrell, avec les États membres. Le point sera à nouveau sur la table du Conseil européen la semaine prochaine. On a besoin effectivement de prendre davantage en main notre sécurité et notre stabilité.

Le quatrième point, last but not least, est au cœur de notre ADN. Il est au cœur de qui nous sommes comme Européens, parce que notre réalité a été forgée au cours d’une histoire qui a été tragique, qui a été brutale au siècle passé. C’est la dignité de chaque être humain, ce sont les libertés fondamentales. C’est cette idée selon laquelle nous avons une responsabilité particulière pour porter partout dans le monde cette conviction qui touche à la dignité sincère.

Je suis très fier, comme représentant européen, avec l’ensemble des États membres, que l’Union européenne soit de loin le premier sponsor du multilatéralisme, le premier sponsor des efforts dans le cadre des Nations unies, par exemple, pour faire reculer les discriminations, les injustices, les appauvrissements. Et je suis très fier que cette question de l’égalité entre les femmes et les hommes soit au cœur de notre projet. Il y aura dans quelques instants une cérémonie extrêmement importante. Le Conseil est résolument du côté des femmes en Iran et en Afghanistan qui se lèvent courageusement pour leur dignité.

Enfin, il y a un point qui est essentiel, c’est la question de la place de l’Europe dans le monde. Cela a été dit très justement par quelques-uns d’entre vous. Il y a une question qui se pose à nous pour les prochaines décennies: voulons-nous nous contenter d’une Union européenne terrain de jeu des décisions des autres ou voulons-nous bâtir une Europe puissante dans le cadre de laquelle nous sommes maîtres de notre destin et de notre avenir? C’est ça la question qui est posée dans le débat géopolitique auquel nous sommes confrontés aujourd’hui.

Vous avez compris le choix que je fais. Je pense que notre responsabilité, au travers du renforcement de la base économique et du travail pour notre sécurité, c’est de faire en sorte que l’on ne délègue pas à d’autres les conditions de notre avenir, mais plutôt que l’on décide en Européens, dans le débat démocratique entre nous, comment on crée la légitimité pour prendre aujourd’hui les décisions qui vont façonner le projet dans lequel nos enfants et nos petits-enfants vivront demain. Un projet de paix, de prospérité, de stabilité basé sur ces valeurs fondamentales auxquelles nous sommes tellement attachés.

  Carlos Zorrinho (S&D), por escrito. – O Conselho Europeu extraordinário de 9 de fevereiro, que incluiu uma troca de pontos de vista com o Presidente Zelensky, reafirmou o empenho da União no apoio sistémico à Ucrânia, reconhecendo o seu direito à independência, soberania e integridade territorial.

Foi igualmente decidido avançar com as medidas estruturantes do Plano Industrial para a Era do Impacto Zero, designadamente no que diz respeito à flexibilização dos auxílios estatais, do financiamento, do quadro regulamentar, do reforço de competências, dos mercados de capitais e dos acordos multilaterais de comércio e de cooperação.

O Conselho aprovou um pacote de orientações capazes de regular de forma transparente, inclusiva e humanista os fluxos migratórios. As conclusões enumeradas são prometedoras, mas necessitam de execução rápida e eficaz.

O Conselho Europeu de 23 e 24 de março deve dar-lhe sequência e adotar os princípios da reforma no mercado da energia. Num momento crítico de reposta à disrupção das cadeias de valor e de aumento dos preços, com quebras do poder de compra de largos estratos da população europeia, a União Europeia não pode voltar a cair na armadilha das políticas de austeridade cuja ineficácia económica e financeira e custo social ficaram demonstrados na crise do «subprime».

  President. – In relation to the decision by several committees to enter into interinstitutional negotiations, pursuant to Rule 71(1), announced at the opening of the sitting on Monday 13 March, I have received requests for a vote in Parliament pursuant to Rule 71(2) from Members reaching at least the medium threshold on the decision to enter into negotiations on the European Digital Identity framework. The vote will be held tomorrow, 16 March 2023.

Regarding the other decisions, I have received no request for a vote and, therefore, the committees may start the negotiations.

(The sitting was suspended to celebrate International Women’s Day.)

  Frances Fitzgerald, on behalf of the PPE Group. – Madam President, thanks to you and President Ursula von der Leyen for holding this important event today. Women with ambition change the world. They are the change—makers, the innovators, the pioneers, the trailblazers. Yet ambition and drive can only take a woman so far if she does not have access to the tools she needs to succeed. The tools to make that change. Our green and digital future must be inclusive of women. If these transitions are not inclusive of women, not only will the benefits miss half the population, but the population will miss out on half of all potential innovation.

We have so much to do on inequality, but let me focus on digital. To quote Professor Karen Spärck Jones, with respect, ‘Computing is too important to be left to men’. Yet we know that the gender divide exists and is in fact growing, while technology races ahead. I’ve just returned from the UN conference which looked at tech, AI and the future of these industries and how 78% of jobs that will be created in our future will be in these areas. We have to make sure that young girls and women benefit from this technologically extraordinary time of change. It is critical. We have a small window of opportunity to prevent systemic inequalities being replicated in the digital world. How dreadful to think that actually the inequalities we have now will be replicated once again. Surely it’s time to make sure they are not replicated and that we correct these inequalities now, that we take away those stereotypes that young girls, young women, still face with the lower numbers in STEM at present.

If we are to foster the Marie Curies, the Ada Lovelaces, the Margaret Hamiltons, the Samantha Cristoforettis and Shirin Ebadis of tomorrow, we must work to close the digital gender divide both in Europe and across the world today. It is about dealing with all of those inequalities we speak about here endlessly – whether we are talking about representation (the only 26.6% of women in parliaments worldwide), the extraordinary violence destroying women’s lives – all of these inequalities need to be dealt with now. If we are to face the future with confidence, let us make sure we are supporting and empowering those who will build our world of tomorrow.

  Iratxe García Pérez, presidenta del Grupo de la Alianza Progresista de Socialistas y Demócratas. – Señora presidenta, la verdad es que para todas nosotras y nosotros es un honor contar hoy con la presencia de dos mujeres que son referentes en sus respectivos ámbitos.

Necesitamos mujeres que inspiren a nuevas generaciones de niñas y adolescentes que vean reflejadas sus posibilidades en los logros de mujeres como Shirin Ebadi, la primera mujer de religión islámica en conseguir el Premio Nobel de la Paz. La señora Ebadi fue la primera mujer iraní en acceder a la presidencia de un tribunal en 1975 y, pese a los muchos problemas y trabas que se le pusieron, nunca se ha rendido y ha seguido luchando. Consiguió ejercer como abogada y se centró en defender a los más débiles, los presos políticos y, en especial, mujeres y niños.

Mujeres como Samantha Cristoforetti, la tercera mujer astronauta europea en llegar al espacio y la segunda mujer del mundo con más días de permanencia en el espacio. Ha habido muy pocas mujeres astronautas, pero, gracias al ejemplo de la señora Cristoforetti, muchas niñas se darán cuenta de que es posible abrirse camino en un mundo de hombres y romper el techo de cristal.

Pero hoy me van a permitir que termine con un homenaje a las millones de mujeres anónimas que han hecho historia. A las madres que después de largas jornadas de trabajo vuelven a sus casas y se ponen a hacer los deberes con sus hijos y a atender las tareas domésticas. A las mujeres del medio rural que se levantan todas las mañanas a atender a la ganadería, trabajar horas y horas y nunca son reconocidas. A las mujeres que han sido víctimas de violencia de género, muchas de las cuales pierden su vida mientras que otras tienen que rehacerla. Y a las mujeres que escapan de la guerra, del hambre y de las injusticias. A las mujeres refugiadas.

He tenido la oportunidad de estar la pasada semana en Grecia, en un centro de mujeres refugiadas: valientes; con mucho sufrimiento, pero también valientes y decididas a seguir trabajando por un mejor futuro. Somos afortunadas las mujeres europeas de vivir en un espacio donde tenemos reconocidos nuestros derechos, a pesar de tener que seguir trabajando y luchando por no dar marcha atrás. Pero no olvidemos a todas aquellas que están fuera de Europa y que siguen necesitando nuestra solidaridad y nuestro apoyo.

(Aplausos)

  María Soraya Rodríguez Ramos, en nombre del Grupo Renew. – Señora presidenta, decía Simone de Beauvoir que bastaba una crisis política, económica o religiosa para que los derechos de las mujeres volviesen a ser cuestionados y que estos no podían darse por adquiridos nunca. Desgraciadamente, tenía razón. Hoy nos damos cuenta: en tantos sitios, en Irán, Afganistán, los Estados Unidos, y aquí, dentro de nuestras fronteras, en Polonia, donde ayer una mujer activista fue condenada precisamente por ayudar a otras a ejercer su derecho al aborto.

Es un honor contar con personas como Shirin Ebadi, que hoy nos hace recordar de nuevo en esta Cámara el grito de mujer, vida y libertad. El grito que gritan millones de mujeres ante un régimen que ha asesinado a miles de mujeres y ha envenenado a 7 000 estudiantes y es el primer país en el mundo en ejecución de mujeres. Hay que recordar a las mujeres afganas que viven en un verdadero apartheid de género y tenemos que hacer mucho por ellas. Sobre todo, no reconocer los regímenes criminales que las oprimen.

También es un honor poder estar con mujeres como Samantha, porque la educación es el motor más potente para la igualdad. En un sector donde el 90 % de los astronautas son hombres, ella cambia la narrativa de los estereotipos, de los sesgos de género, y lanza un mensaje a las niñas: pueden ser todo lo que quieran, pueden cumplir todos sus sueños. Pero también es un recordatorio para nosotros, para saber que tenemos que seguir trabajando todos los días para que todas las mujeres tengan acceso a todos los derechos. No se puede pedir menos a una democracia porque las mujeres no pueden esperar menos.

Por eso, hay que seguir trabajando en la Directiva sobre la lucha contra la violencia de género, que llega tarde, cuando cincuenta mujeres son asesinadas, víctimas de violencia en la Unión Europea, y en la igualdad salarial, la igualdad de representación. Hoy es un día para recordar que ningún derecho por la igualdad puede darse por adquirido.

  Terry Reintke, Co-President of the Group of the Greens/European Free Alliance. – Madam President, dear colleagues, today we are celebrating women. We are celebrating women in the fight for their rights. We are celebrating women in their fight against patriarchy.

But let me say this: women are for long already not only carrying the fight for women’s rights. They are carrying across the globe the fight for democracy and freedom – values that the European Union is founded on. If we look at Iran, if we look at Afghanistan, if we look at Argentina, there are brave women who are fighting for what we hold dear and they are a source of inspiration to all of us.

One of the women that we should be celebrating today, and for International Women’s Day, is Justyna Wydrzyńska, not only because she has shown bravery and commitment, but because she has helped others. She has helped people in need. She supported women who needed access to abortion in a country like Poland, where the right and the access to abortion has been heavily restricted over the past years.

This form of compassion and solidarity is what makes our society strong. She has stood up for our values and very concretely provided support. But instead of celebrating her, she is being criminalised. She was convicted to eight months of community service yesterday for caring for others, for defending our rights.

Colleagues, we cannot stay silent on this – full solidarity to Justyna and all the women in Poland and elsewhere in the world who are standing up for their rights, who are standing up for care and solidarity. I do not want to live in a Europe where women who are helping other women are being criminalised. So let us take this day and let us take action together. Let us put the right to abortion into the EU Charter on Fundamental Rights. Women in Europe deserve it. Let us be a beacon of hope and inspiration for all women across the globe.

  Assita Kanko, on behalf of the ECR Group. – Madam President, ‘I am very grateful to be a woman. I must have done something great in another life.’ That’s what Dr Maya Angelou said, and I totally agree with her. In particular, being a Western woman is really good. I can say that because I know what other kind of lives are. We all know what is happening in Iran. We all know what is happening in so many countries where women and girls are blocked, are mistreated, barred from school, prevented from achieving their full potential. In Kenya, for example, girls have to give their body, they have to have sex in exchange for clean water. When you think of these girls and you know that they have to fetch water every day for their families, doesn’t it make you shiver?

Yes, we have a good life in Europe. We have a better life here. But is it good enough? Like most of you, I am mostly satisfied. But sometimes we are confronted with fact and we wonder, is this real? Yesterday I went to buy a pair of jogging bottoms, because I thought I have to lose ten pounds, so that I don’t need to buy new dresses. But the salespeople could offer some pepper spray. How can you need that to go outside in Europe to enjoy fresh air? Another example, I have a teenage daughter. She cries and lays down on the ground because of menstruation pain. We were able to go to the moon; why haven’t we solved such a problem with science? And she says, ‘God must be sexist. Why do I have menstruation and boys don’t?’ Well, how do you answer that as a mother when all you have to give is a hug?

We have science. God has nothing to do with this. We have the power to change the lives of women so that they can go out in the street to run without needing pepper spray and can enjoy education without exchanging their body for sex.

  Isabella Tovaglieri, a nome del gruppo ID. – Signora Presidente, onorevoli colleghi, in questo dibattito dedicato alle donne – e saluto le due ospiti che sono un esempio tangibile di successo, coraggio ed empowerment femminile – ho deciso però di richiamare l’attenzione su un tema importante: il tema dei disturbi alimentari.

Un fenomeno drammatico e soprattutto in preoccupante aumento, che riguarda prevalentemente l’universo femminile e del quale ancora non si parla abbastanza. Proprio oggi in Italia si celebra la Giornata per la prevenzione e la cura di questi disturbi, dall’anoressia alla bulimia, che colpiscono le donne nel 90% dei casi, con un esordio ahimè, sempre più precoce.

I cambiamenti marcati del corpo dell’adolescenza, uniti all’azione sempre più pervasiva, incontrollata dei social media, che propongono modelli di magrezza e di successo sempre più estremi, possono disorientare le nostre ragazze più fragili. Quella di oggi è dunque una ricorrenza istituita non per iniziativa di una donna, bensì di un uomo, a dimostrazione che questo è un tema che riguarda tutti: genitori, educatori, medici, psicologi, associazioni, ma anche il mondo della politica e delle istituzioni.

Quest’uomo coraggioso è Stefano Tavilla, il padre di Giulia, affetta da bulimia nervosa e strappata alla vita proprio a 17 anni, il 15 marzo del 2011. Da quel giorno questo padre, insieme a 60 associazioni, porta questo fiocchetto lilla in tutta Italia, non solo per fare opera di informazione, ma anche per combattere i pregiudizi, chiedere cure accessibili, creare una rete di supporto a tutte quelle persone e famiglie che condividono questo dramma. E noi siamo al suo fianco, idealmente e concretamente.

Per questo, oggi, sollecitiamo quest’Aula a che mantenga alta la guardia su questo fenomeno e, in previsione della Giornata internazionale contro i disturbi alimentari, che cadrà il prossimo 2 giugno, chiediamo che sia organizzata una settimana di iniziative su questo tema, perché quello che è successo a Giulia – e accade oggi, mentre vi sto parlando, ora, a moltissime ragazze in Europa – non accada più.

  Manon Aubry, coprésidente du groupe The Left. – Quand arrêterez-vous de nous considérer, nous les femmes, comme les variables d’ajustement de vos politiques?

Les femmes assument les métiers sous-payés et sous-considérés – les femmes de ménage, les aides-soignantes, les caissières, les aides à domicile, les assistantes maternelles, les secrétaires. Les femmes pâtissent déjà des temps partiels subis et des carrières hachées. Mais c’est à elles qu’on demande encore et toujours plus d’efforts.

Le débat sur la réforme des retraites en France montre à quel point nous ne sommes que des variables d’ajustement. D’un côté, on a Emmanuel Macron qui veut faire 60 % des économies sur le dos des femmes, malgré des niveaux de pensions déjà 40 % inférieurs. De l’autre côté, on a l’extrême droite qui nous considère, nous les femmes, comme des machines à faire des enfants. Alors je vous le dis, à vous l’extrême droite, laissez nos utérus tranquilles! Serions-nous tellement devenues des variables d’ajustement que nos droits fondamentaux ne comptent plus?

Je fais partie de cette génération qui a cru que l’avortement était un acquis. Mais Simone de Beauvoir avait raison de nous avertir. Il suffira d’une crise pour que les droits des femmes soient remis en cause, disait-elle. Je sais aujourd’hui que l’IVG doit être ardemment défendue et protégée partout dans nos constitutions. Hier, une militante polonaise a été condamnée à huit mois de travaux d’intérêts généraux pour avoir aidé une femme à avorter, en Europe, en 2023. Dans ce pays, mais aussi en Hongrie, à Malte et bientôt en Italie, le droit à l’IVG est gravement entravé, voire supprimé. Pendant ce temps, toutes les neuf minutes, une femme meurt des suites d’un avortement clandestin dans le monde.

Alors, je voudrais demander aux députés de l’extrême droite de cet hémicycle qui n’ont de cesse de combattre l’avortement: combien de femmes supplémentaires allez-vous laisser mourir en utilisant cela: un cintre? Entendez-le une fois pour toute: nous ne sommes pas des variables d’ajustement. Nos corps ne sont pas à vous. Ils nous appartiennent. Nous n’avons pas peur de vous et nous nous battrons sans relâche pour nos droits jusqu’à l’égalité.

  President. – I will now welcome our guests.

(Applause)

Dr Shirin Ebadi, Commander Samantha Cristoforetti, President Michel, President von der Leyen, Commissioners, Madam Ombudswoman, dear Members, thank you for being with us here in the House of European democracy.

Before we hear the speeches of today, I would like to invite all of you to turn your attention to the screens to watch a short video in celebration of International Women’s Day.

(A video was shown in the Chamber)

Dear colleagues, International Women’s Day is marked in our annual calendar not only to recognise the achievements of women and girls across the world but also as a call to action, a rallying point to strengthen gender equality across all spheres of our society.

I am so proud to be here as the third woman President of this institution, and I am so grateful for those who came before me, who made the path easier for my generation, for all of us. I am here – we are here – because of the battles that they fought for us. We stand on their shoulders and we reiterate our promise to make it easier for those who come after us. Women have changed the world. And we don’t say this enough.

We have with us today Commander Samantha Cristoforetti, the first European woman …

(Applause)

Samantha is the first European woman to command the International Space Station. Thank you, Samantha, for showing every young girl in Europe that they can reach for the stars. You beat the odds and your thrived; your hard work and determination are an example to us all.

On International Women’s Day, it is important to recognise the achievements of women and girls around the world and beyond as a source of empowerment and inspiration for every young girl. And yet, even as we heard in the speeches we’ve just seen, the reality is that progress towards true equality remains painfully slow, and that can no longer be an acceptable benchmark.

So today I want to honour all those women who are fighting for their freedom and inclusion: women who are killed, beaten, and abused all over the world just for being women. All those women still fighting for their rights. All those women who have to face higher standards and have to prove every day that they are capable of doing the job. All the women facing new digital hurdles online. All those mothers, daughters, sisters who face obstacles every day that we do not talk about. All those women who face all this and yet remain unbowed and unbroken.

Ukrainian women fighting against an illegal Russian invasion – who, to quote the first woman President of the European Commission: ‘smashed a glass ceiling over the head of the Russian invaders.’

The Chibok Girls kidnapped nine years ago by Boko Haram in Nigeria, many of whom remain in captivity. They have not been forgotten and our commitment to bring back our girls remains as strong today. Afghan women who are silenced, repressed, mistreated, robbed of their education and who continue to suffer at the hands of the Taliban.

Iranian women who are standing up for life and liberty and paying the ultimate price.

(Applause)

Dr Shirin Ebadi is with us today – a Nobel Prize laureate and one of Iran’s first female judges. Dr Ebadi, we appreciate the immense effort you have made to be with us today. You embody the fight of Iranian women, the fight for what is fair, and for what is right. Your presence is a reminder that the fight will not cease and that freedom requires courage and sacrifice. It is also a warning to those who hope it might. Women will not go silently into the night, they will not give up. And The European Parliament will continue to stand with the women of Iran.

(Applause)

Dear colleagues, my hope is for International Women’s Day to be seen as an invitation for societies to do better. Even within our Union, gender equality will remain unfinished business for as long as we have not achieved equal pay for equal work. Today still, every second woman around us has experienced sexual harassment. The time is now for the European Union to lead by example – to set standards in criminalising violence against women, to improve access to justice, and to ratify the Istanbul Convention before the end of this term.

When women are free, when rights are respected, when education is recognised, when pay is equal, when women are protected, when opportunities are fair and where playing fields are level, when we realise that when we are all equal then we all benefit – that is when we can say we have achieved the milestones our generation has inherited. That is when we can say we have left this place, this Union better than we found it, and we will keep working every day to see that happen.

  Ursula von der Leyen, President of the Commission. – Madam President, dear Roberta, Dr Ebadi, Captain Cristoforetti, honourable Members, what an honour to be here with you today among women who have blazed the trail for so many other women.

Dr Ebadi, for decades, you have fought for women’s rights in Iran. They tried to silence you. They put you in jail. They forced you into exile. But you kept fighting with bravery, day in, day out. You are amazing and we thank you for your leadership. It is outstanding what you have done.

Today, countless women have joined in your fight, and the whole world stands in awe of the women of Iran. More and more women are choosing to defy the prohibitions of a regime that does not see them as equal. They take off their headscarves, and for this they get beaten up, put in jail, even killed. They too are blazing a trail for their sisters, their mothers, their daughters. For all the people of Iran. They are claiming not only the freedom to show their hair or to cover it, but also the freedom from fear, from violence. Freedom to study, to work, to love without asking anybody’s permission. As it should be. It’s women, life, liberty. That’s what you stand for.

The fight and the courage of Iranian women move and inspire women all across the world. Because the challenges we face may be different, but the rights we strive for are the same. First and foremost, the most basic of all rights: the right to be free from violence. This is still a global curse, including here in Europe. And how can you be equal if you’re constantly under threat? There’s massive work to do to change everyone’s mindset to ensure that it’s never justified to beat a woman, that it’s never justified to mutilate a girl’s body, that no always means no. And this is why we’re pushing hard to ensure equal protection to all women in all European countries. And I know, honourable Members, you share my aspiration. So let us join forces. Let us bring to life the first-ever EU law on combating violence against women and domestic violence. It’s time to deliver.

Honourable members and distinguished guests, gender equality does not just happen, even in countries where there is no morality police. Progress is hard won, easily lost. It requires day-to-day attention and commitment to ensure that women and girls are free from violence; that women as well as men can have both a family and a career; that women earn the same as their male colleagues because they deserve it; that women do reach the very top levels because they are qualified. We have a duty to set an example to society and the economy of what a world of fair chances looks like. And this duty counts every day, not just on International Women’s Day.

Beyond laws, women and girls also need role models. Women who blaze a trail for everyone else. And that’s why I’m so glad to meet you, Captain Cristoforetti. You once said, ‘As a child, I didn’t dream to be the first Italian woman astronaut. I just dreamt to be an astronaut.’ You just wanted to follow your dreams. And, with passion and hard work, you made it. And now girls look up to you as a role model. Thanks to you, they know that they too can aim high. And, just like you, they can reach for the stars.

Captain Cristoforetti, Dr Ebadi, your examples inspire us. You strive for a world where young girls and boys can be whatever they want to be in life, where there are no jobs that are simply for men or simply for women, where not even the sky is the limit. This is our goal, and again, not because women are better, but because we are different. And also very simply because it is right. This is time for a world of equal rights and fair chances not just for women, but for all of us. Long live Europe.

  Samantha Cristoforetti, European Space Agency Astronaut and Commander of the International Space Station. – Madam President, dear President Michel, President von der Leyen, dear Dr Ebadi, dear Members of the European Parliament, distinguished guests, ladies and gentlemen, it is an immense honour for me to be here today.

I’m very grateful for the invitation to participate in the Parliament celebration of International Women’s Day, and I am truly humbled by the opportunity of speaking here today at the centre of our European democracy and decision—making.

I am humbled by the opportunity of taking the floor just before Dr Ebadi, a woman who has been a true champion of women’s rights in the face of brutal discrimination and who has suffered terrible personal consequences for her willingness to fight. For that, I thank you, Dr Ebadi.

As an astronaut of ESA, the European Space Agency, I would like to take this opportunity to talk to you about what I know best, which is the European space activities, the role of ESA and the synergies with the European Union.

Space is… out there, but it is also here among us every day. It is an essential element of everyday life. We take it for granted. Sometimes we even don’t notice it. And yet, space is woven into the fabric of every modern society.

It is well known that we rely on space assets to provide important services like Earth observation, communication, navigation, services that we need, for example, for environmental monitoring to mitigate the consequences of climate change, for weather forecast, disaster response, internet access, TV broadcasting, even smart traffic. Space assets are even crucial for energy provision or financial transactions and many other vital economic functions.

ESA works constantly to ensure that these essential services are secured and that all relevant assets are managed efficiently and remain available to support the policies that you, the political decision—makers, set for us for the benefit of European citizens, be it about climate change, the green transition, the digital transformation, sustainable development or inclusiveness.

Let us not forget security. I think that the green political context that we are facing these days has highlighted the importance of security—related space activities. As you know, last Friday, the Commission and the High Representative presented for the first time a joint communication on a European strategy for security and defence, a European space strategy for security and defence. The European Parliament will play a crucial role and ESA will provide its contribution.

But space is also a powerful engine of prosperity and economic growth. Today, the global space market is already worth about USD 340 billion, and by the late 2030s, by some estimates, space could generate a revenue of USD 1 trillion. Such tremendous growth potential can be in part ascribed to a profound transformation of our industry, often referred to as the new space revolution.

New players are getting involved, often from outside of the traditional space sector. Old and new companies pursue profit and growth through novel business models, risk sharing with public institutions through public—private partnerships and early financing through venture capital. The reduction in the cost of access to space brought about, for example, by the reusability of launchers has made mega constellations a reality. The miniaturisation of electronics has made satellite platforms smaller and cheaper, and yet more capable and versatile.

Let me add, however, in all honesty, that many of these ‘new space’ developments are far more advanced in North America than they are here in Europe. Still, the opportunities are there for Europe to take, if we choose to be ambitious in our goals and pursuits.

ESA’s Member States have already raised the level of ambition. Our ministerial meeting last November in Paris secured a record budget of EUR 16.9 billion for the coming three years. That is a 17% increase with respect to the preceding Ministerial Meeting back in 2019, a clear sign that our Member States understand space as a strategic component of our industrial and technological sovereignty.

ESA brings world—class expertise, unique knowhow in the area of space science, technology and applications, along with its rich experience in space project management. But an ambitious European approach needs partnerships with national institutions, academia, industry and with the European Union. ESA and the European Union each bring their specific mandates, competencies and strengths to the table.

ESA’s Agenda 2025, which was published on the very first day in office of ESA’s Director General Josef Aschbacher, lists a renewed and enforced partnership between ESA and the EU as a top priority.

ESA and the EU have embarked on major common success stories: Copernicus – the world’s largest and most successful Earth observation program, providing decision—makers, researchers, entrepreneurs and the public with information on the state of our planet.

Galileo – Europe’s own global navigation satellite system, providing a highly accurate, guaranteed global positioning service under civilian control, featuring the world’s most accurate navigation system.

The new Secure Connectivity/IRIS2 programme – which will provide a new sovereign and secure, space—based communication infrastructure in Europe to improve strategic autonomy, digital resilience, security, technological non—dependence and commercial competitiveness.

Many in the European Parliament may not know, but ESA was at the origin of both flagship programs, Copernicus and Galileo. ESA is grateful that the EU and the European Parliament stepped up to the challenge and enable what have become two of the world’s most successful space programmes. We can all be proud of these achievements and ESA is particularly grateful to implement these programmes together with the EU.

At ESA, we have a full agenda this year. Among other things, we are tackling the critical European launcher situation, with the top priority of restoring independent access to space for Europe. In Copernicus, were preparing the next generation Sentinel satellites. And we do need to close a funding gap of EUR 721 million. The European Parliament’s support will be crucial to achieve this. We will also launch two exciting new science missions: JUICE, to explore the icy moons of Jupiter, in April, and EUCLID, with which we will better understand dark matter and dark energy, in July.

Ladies and gentlemen, Europe has a rich history of space achievements, including what is possibly dearest to me, in human spaceflight. Through our partnership in the International Space Station, we have secured opportunities for Europeans to fly to space and for European scientists to do research in microgravity.

We are a strong partner in the NASA—led Artemis program of lunar exploration, providing the European Service Module for the Orion spacecraft and a significant portion of Gateway, a space station that will fly in lunar orbit. Together with NASA, we intend to retrieve and bring back to earth samples of Martian soil.

As a member of the European Astronaut Corps, I myself had twice the privilege of representing Europe in space. Madam President, when we spoke for the first time last September, I was serving as commander of the International Space Station, the first European woman to do so, but certainly not the last.

At ESA just last year, we selected a new class of career and reserve astronauts, and over half of them are women. Let me add that we selected these new colleagues of mine out of over 23 000 applicants throughout Europe. This, ladies and gentlemen, is the power of space to inspire, to spark passions in our youngsters around Europe.

As an astronaut, I have witnessed that many times, how space can spark passions and dreams, those passions and dreams that make our youngsters choose studies, education and careers in science and technology so that they acquire those competencies that are so strategically important for Europe, for our research, for our industrial competitiveness, for our entrepreneurship.

I have seen how the ability of sending humans into space acts as a confidence—builder in a society. It builds the confidence that a nation or a community of nations like ours can tackle the really difficult, ambitious challenges. If we can send humans into space, there’s nothing we cannot do, right? Let us have that ambition in Europe.

I have flown to space twice, once on a Russian Soyuz and once on an American Dragon. Twice I have fulfilled my dream of flying to space. And if I can allow myself at this point in my life one more dream, that dream is that of seeing one day astronauts flying on a European vehicle.

Flying our astronauts to space on our own vehicle, welcoming astronauts from other parts of the world on our own European space vehicle – it will be a mighty political, strategic, cultural, psychological, even philosophical symbol. It will be an expression of Europe’s ambition to gain a position in space that matches Europe’s political and economic weight.

It will allow us to continue to cooperate in international partnerships, but do that on a more equal level. It will allow us to not miss out on the enormous strategic and economic opportunities that space offers. And it will allow us to develop and retain in Europe vital STEM talent and to develop the capabilities, but also the mindset that is needed to solve the many big challenges that we are facing, for the benefit of the citizens in Europe and all over the world.

Let me conclude by recognising the important role that the European Parliament, and the ITRE Committee in particular, has played and continues to play in its consistent support of space activities. You have been a competent and reliable partner for ESA in all of our discussions and negotiations, as well as in the preparation of the legislative basis for our common space projects Galileo, Copernicus and now Iris2.

It is therefore an incredible honour to be able to hand over today the European flag that flew with me on the International Space Station.

  Shirin Ebadi, Iranian activist and 2003 Nobel Peace Prize winner. –

(The following is a transcription of the interpretation of the original speech from Farsi into English)

Your excellencies, honourable President of the European Parliament, honourable Members of the European Parliament and dear guests, ladies and gentlemen, it is an honour for me to be among you on such a day and once again addressing you, the Members of the European Parliament. I would like to thank you for having given me this opportunity. It’s an honour for me. It is as a result of the fight and protests by my people in Iran – it was the Iranian women who started a revolution, as a result of which the voices of the Iranian people have been heard throughout the world, including yourselves. It has guided me to this chair today from where I’m speaking to you.

As you’re all aware, the revolution in Iran was sparked by the killing of a young girl, who was arrested on the street by the morality police only because a part of her hair was visible from under her scarf and she was killed. The family of this girl filed a complaint, but to no avail. However, the lawyer who was representing the family of this young girl has been prosecuted and has currently been released on bail. Moreover, two young reporters – who had published a photograph of this young girl while she was lying on a hospital bed and had filed a report on the funeral of this young girl in the domestic media in Iran – were both arrested on the charge of espionage. To date, they are still in prison. I am talking about a country where its government kills with impunity, while the profession of journalism and the legal profession are deemed a crime.

Of course, I am sure you representatives of Europe are well aware of the conduct of the Islamic Republic, and you know how many of your nationals are currently being held hostage in our prisons. Unfortunately, so far, at least two of them have been sentenced to the death penalty. Why? Because the government in Iran, by taking you European nationals hostage, wants to achieve its political objectives.

In that country, what is not important is justice – because our courts are not independent, they follow the security forces in Iran, and they only implement the ambitious policies of the regime. Lack of independence, of course, is one of the most important issues in Iran. In my country, Iran, in the past 43 years, a large number of people have lost their lives for opposing such a government. Now, the regime never publishes any statistics, and we only find out after verification from the families of these victims and how many have been killed. In this revolution, which was sparked by this young girl called Mahsa, which started in September 2022, to date, over 550 individuals have been killed and at least 70 of them were juveniles under the age of 18. Moreover, at least 20 000 protesters have been arrested. Recently, in this very month, the Iranian Government, in a bid to deceive public opinion, announced that they have pardoned some of these prisoners. Of course, yes, some were pardoned and released, however, what is so tragic is that the same number of people that they released, they went on and arrested exactly the same number again. And even more importantly, the protesters who were very influential in these recent protests remain behind bars.

Freedom of expression in Iran is so restricted that since September 2022 alone, 18 lawyers have been arrested merely for defending these protesters. They’re being prosecuted at the moment. Some of them remain in prison. And I would like to name one of them, who has been a colleague of mine, and at the moment, he is on hunger strike. His name is Mohammad Najafi. The rest have been freed on bail. This stems from the lack of independence of the judiciary in Iran. In this very week, they announced that 35 artists, filmmakers, actors and actresses – simply because they had supported the people and supported the protests – have had their assets confiscated and their bank accounts frozen. Dozens of journalists, bloggers, vloggers – writers – are currently in prison. Why? Because freedom of expression in Iran is extremely limited. The people’s efforts in the past years to change and reform the status quo have been in vain.

At the moment, the people continue to stage the protest which started in September 2022. And the people’s demand is that the regime be changed – because they know that, unfortunately, this regime cannot be reformed. The constitution of our country has to change. With this current constitution, no reform is possible. For this very reason, the Iranian people want regime change.

Their slogan is ‘Woman, life, Freedom’. You can look at this slogan from two perspectives. The first is that it rejects despotic theocracy in Iran. We do not want a theocracy in Iran. Because such a government does not bring the people welfare or freedom. They have even invaded the privacy of people in their own homes. And the positive aspect of this slogan is that we want a democratic government in which religion is separate from state – because, after 43 years of experience, the Islamic Republic has shown us and the Muslims in the region that if a government is mixed with ideology or religion how dangerous it will become. This is an experience and I hope that the other Islamic countries in the region will learn from us.

Now, you European states can rest assured that if Democracy is established in Iran, there will be fewer refugees entering your countries. Currently, one of the main problems of the Iranian people is emigration. We are suffering from brain drain. There is no employment in Iran. Even those who manage to find jobs, their earnings are so low that they cannot eke out a living. Only yesterday, the chancellor of one of the most important universities in Iran announced that only in one year, 70 professors have fled the country and emigrated.

Now, if we have democracy in Iran, the people will no longer need to emigrate or seek asylum elsewhere. Therefore, please support the establishment of democracy in Iran. Not only would that reduce the number of refugees in Europe, but we will also be able to build our country. Democracy in Iran will not only be to our benefit, but will also bring about peace and calm in the region. Because we, the Iranian people, oppose the regime’s intervention in other countries. We are against the ambitious policies of the Iranian regime. We oppose Iran’s nuclear programme. They have spent so much money on this and to no avail. Nuclear bombs will not solve Iran’s problem. Our problem will only be solved through democracy. Democracy, I repeat, is not only good for us, but it will also be good for Europe.

What I have said is just a small fraction of the problems faced by the Iranian people. I now use this occasion to call on the democratic states throughout the world: please do not remain indifferent to the violation of human rights in Iran, please do not ignore what the Iranian people are saying, please do not sign any commercial and trade contracts with the Iranian Government until the human rights situation in that country improves.

A few years ago, in Iran, they signed the JCPOA nuclear accord. As a result, a great deal of money was sent to Iran and for three years, sanctions were lifted against Iran. However, in those three years, the situation of the Iranian people did not improve. Why? Because any money received by the Iranian Government is either spent on major embezzlement by the Iranian regime or it will be used in order to assist Lebanon’s Hezbollah and paramilitary groups in the region, which has disrupted peace in other countries.

You, honourable MEPs, have you asked yourself why the Iranian government has not joined FATF? Have you asked yourself why we have not joined the Palermo Convention? The answer to this question is very simple: if the Iranian Government joins the FATF, it will not be able to continue with its embezzlement. Money laundering will end in Iran. Therefore, until we join these conventions, please, I urge you, do not forge any contracts with Iran. Because be sure: the money will not be spent on the welfare of the people. There is extreme poverty in Iran. However, the Iranian Government wants to ascribe all these problems to the sanctions. That is not right. The people’s poverty stems from the major embezzlement, corruptions and the wrong policies of the government. Sanctions are effective.

In conclusion, in the recent protests, for the first time, we saw high school children taking to the streets to join the ranks of protesters. Why? Because they know that they have no future. Now, to create fear and intimidate those children and their families, they have been using chemical gases to poison young girls at their schools. Please write in your history books what this regime did to teenage girls. They’re using chemical poisonous gases against women. Initially, the Iranian Government denied these reports. They said, ‘No, they’re fake. That’s not happening.’ However, when the number of these girls who were poisoned grew and the families and the teachers protested, they said, ‘What is going on?’ Then they had to accept that this had happened. But as usual, they gave the usual rhetoric: that this is the work of our enemies inside and outside the country and they arrested a few people. But everyone knows who the real culprits are. They’re not the ones that the government has arrested, pretending they were responsible. But knowing that these poisoning of the girls is continuing, it shows that those arrested were not the real culprits.

I hope that my remarks have helped in a way to convince you honourable MEPs to stand on the right side of history. Please make sure that the IRGC, the Revolutionary Guards, are named as a terrorist group. The IRGC, based on the Constitution of the Islamic Republic of Iran – I repeat, the IRGC, based on the Constitution of the Islamic Republic of Iran – are tasked with protecting the regime. They’re separate from the military and the army, which is to protect Iran and the people of Iran. These violent acts are being committed by the IRGC.

Once again, I urge you: do not ignore the widespread violation of human rights in Iran. Democracy in Iran, once established, will not only bring calm to Iran, but bring peace and calm to the whole region. And without any doubt, the situation with the current government in Iran is not any help for the situation in Ukraine either. Thank you very much for having listened to me.

(The Members gave the speaker a standing ovation)

VORSITZ: OTHMAR KARAS
Vizepräsident

(Die Sitzung wird um 12.36 Uhr wieder aufgenommen.)

  Der Präsident. – Als nächster Punkt der Tagesordnung folgt die Abstimmung.

(Abstimmungsergebnisse und sonstige Einzelheiten der Abstimmung: siehe Protokoll.)

IN THE CHAIR: MARC ANGEL
Vice-President

(The sitting resumed at 13.16)

  President. – The S&D Group has notified the President of a decision relating to changes to appointments within a committee. This decision will be set out in the Minutes of today’s sitting and takes effect on the date of this announcement.

  President. – The minutes of yesterday’s sitting and the Texts adopted are available.

Are there any comments on the Minutes of yesterday’s sitting? I don’t see any.

The minutes are approved.

  Stéphane Séjourné, auteur. – Monsieur le président, Madame la Commissaire, chers collègues, Renew a la conviction que l’action européenne est essentielle pour créer les emplois d’aujourd’hui et de demain. Plus d’Europe, c’est plus d’emplois, plus de prospérité, plus de chances pour l’individu.

Nous croyons que c’est le travail et l’innovation qui assurent le développement de nos sociétés, pas la décroissance. Nous croyons que la production et les valeurs et la valeur ajoutée seront les conditions de la richesse de notre continent pour demain. Qu’il n’y a pas d’argent magique pour financer nos services sociaux, nos projets collectifs et la préservation de nos biens communs, dont l’environnement. Nous croyons que notre continent doit créer les ruptures technologiques et non les subir. Nous croyons que la transition écologique sera la réussite et la réussite acceptée uniquement si c’est une chance économique et pas seulement un impératif moral pour nos futures générations. Nous croyons que la compétitivité de notre économie est essentielle pour créer notre qualité de vie et la garder sur notre territoire européen.

C’est avec cette conviction que Renew pousse pour que l’Europe et ses institutions soient le moteur de l’économie de demain. Le marché unique a déjà assuré la prospérité de notre continent, mais aujourd’hui, ses fondements sont menacés. L’énergie fossile bon marché n’est plus. Nos compétiteurs nous mènent une guerre commerciale, technologique. Les conflits géopolitiques accentuent le risque de déclassement des économies européennes. Mais l’Europe reste la solution. Si on prend l’un des chantiers nécessaires qui est le chantier de l’économie de demain, il n’y a aucune possibilité, à l’échelon national de créer aujourd’hui des géants du numérique et des géants de la transition énergétique.

Le premier fondement, c’est la compétitivité, j’en parlais en introduction. Notre compétitivité industrielle a diminué à cause des coûts de l’énergie. C’est au niveau européen que nous devons investir massivement dans le renouvelable ou l’isolation des bâtiments. C’est en réformant notre marché de l’électricité que nous permettrons aussi la solidarité entre les États et une baisse des prix qui nous permettra la compétitivité de nos entreprises. Seuls nous pesons peu face à la Chine et les États-Unis. Il n’y a pas de réciprocité quand il n’y a pas d’égalité. C’est l’Europe qui assure aux Européens de parler d’égal à égal avec les autres puissances. Et, oui, plus d’Europe, c’est plus de compétitivité et plus d’emplois.

Le deuxième fondement, c’est l’autonomie et l’autonomie stratégique ouverte telle qu’on l’appelle dans notre groupe. La Covid puis la crise actuelle ont mis au grand jour notre dépendance aux chaînes d’approvisionnement mondiales, et nous en avons le souvenir avec nos crises successives. Nous devons être souverains sur notre alimentation, sur nos produits de santé, sur nos matières premières. C’est pour cela que mon groupe défendra et défendra toujours la PAC, la production de matières premières et des besoins essentiels de notre sol. Oui, l’Europe, c’est moins de dépendance, plus de souveraineté, plus de sécurité économique, alimentaire et sanitaire et donc plus d’emplois également sur le volet indépendance et autonomie.

Le troisième fondement, c’est la transition écologique. La transition demande une planification des investissements massifs et surtout d’être les premiers dans l’innovation. Ceux qui inventeront le modèle économique durable et décarboné auront pour clients le reste du monde. Et ce sont des objectifs politiques que nous devons nous fixer collectivement en Européens.

Le quatrième fondement, et j’en finis là, monsieur le Président, c’est l’innovation. L’Europe peut être l’usine du monde de demain, si elle est le laboratoire d’aujourd’hui. Nous devons encourager massivement nos enfants, nos jeunes, à embrasser les carrières de scientifiques, d’ingénieurs, de technologies d’IA en investissant dans les nouvelles technologies et la recherche pour nos entreprises, nos centres universitaires de recherche, pour la protection de notre propriété intellectuelle. C’est l’échelon européen qui est le plus pertinent.

Aucun de ces chantiers ne se fait seul. C’est l’Europe qui unit et fait notre force dans l’investissement sur ces fondamentaux-là. C’est l’Europe qui préservera notre pouvoir d’achat, nos emplois de demain, notre prospérité. C’est pour ça que le groupe Renew vous propose ce débat avec ces fondamentaux à débattre.

  Jessika Roswall, President-in-Office of the Council. – Mr President, Honourable Members, Commissioner, as you know, long-term competitiveness is one of the Swedish presidency’s priorities and I’m therefore very glad about the convening of this debate today. When the leaders meet next week for the European Council, they will address Europe’s long-term competitiveness. And the message from this Parliament today in the in the morning was very clear: Europe needs to once again focus on its competitiveness. This is this is an issue that is at the heart of the Swedish Presidency. Investing in Europe’s long-term competitiveness is how we create more jobs and build a stronger economy for all. The key to do this is, is to focus on our on our biggest and strongest assets, namely the Single Market and sustainable trade.

Like the European Parliament, the Council is also concerned with the multiple crises that are seriously affecting the economic situation in our continent. Part of the response to this is the Green Deal industrial plan that addresses some of the immediate competitive challenges that our businesses are facing. Together with the soon to be finalised Fit for 55 package, it sends a signal to investors and businesses that the European Union is stepping up to seize the net-zero opportunity. But when designing a policy response to the multiple crisis situation that we are in, we must also consider the view that Europe has been lagging behind its main competitors for quite some time now. In fact, long before COVID, the energy crisis and the war in Ukraine, over the last four decades, our growth rates have been sluggish compared to the United States and many OECD countries. Our productivity is lower than that of the United States and the G7. Europe spends far less than our competitors on R&D, and it makes our economies less competitive. That will be a key issue going forward.

Reskilling and upskilling is of great importance. It is a major driver in particular for SMEs and their competitiveness and access to qualified labour. This needs to be addressed and that is what the Swedish Presidency’s priorities on competitiveness are about. It is therefore welcome that the Commission will present a strong strategy on long-term competitiveness later this week – tomorrow.

Clearly, the natural starting point for a comprehensive European approach to competitiveness is the Single Market. For the past three decades, the Single Market has offered Europe’s businesses a large-scale home market to grow and compete globally. It has withstood the test of time and we need the Single Market to continue to deliver over the next 30 years. For this to happen, the Single Market cannot be taken for granted. The anticipated Commission communication on the Single Market at 30 will be important. The ideas put forward in that together with the forthcoming strategy to boost growth and productivity will provide us with a solid basis for how to strengthen our competitiveness in the coming decades. These initiatives will guide leaders’ discussions at the March European Council, where the intention is that a long-term approach to European competitiveness will be anchored.

I have outlined here some fundamental milestones for building the competitive economy of tomorrow to the benefit of all. So let me stress the firm commitment of the Swedish Presidency to move this work forward and and we count on support from the European Parliament to help us in this endeavour. Thank you very much for your attention. I am looking forward to the debate.

  Nicolas Schmit, membre de la Commission. – Monsieur le Président, Madame la Représentante de la présidence, honorables membres,

Thank you first for setting this very topical debate, which perfectly follows up on the discussion which took place this morning on the preparation of the European Council.

Europe has faced multiple crises in the last few years, which forced us to react quickly and address the immediate challenges. The EU response to the pandemic, with NextGenerationEU as well as the SURE instrument, has mitigated the socioeconomic consequences of the crisis, facilitated a rapid recovery and set the conditions to boost the reforms and investments needed for the green and digital transitions.

NextGenerationEU remains a valid response to today’s challenges, linked to the EU’s energy security, sustainable industrial competitiveness and the industrial transition to a net-zero economy while contributing to upward social and economic convergence. This is true thanks to the unique design and the foresight in the priorities of the recovery and resilience facility, where additional funding of up to 268 billion remains available.

Obviously, as asked for in your resolution 16 February, we have to work on new own resources, including a financial transaction tax to ensure sustainable financing on a long-term basis.

Implementing the strategic reforms and investments foreseen under Member States’ recovery and resilience plans timely and fully by 2026 will be essential to improve the resilience and competitive position of the European economy. They reply to country-specific recommendations with a focus on improving green and digital infrastructures and the regulatory and business environment.

Member States will soon be revising their recovery and resilience plans in a longer-term perspective and with focus on Europe’s competitive future in an increasingly fraught global economic and geopolitical landscape.

We want Europe to lead the clean-tech industrial revolution, competing with other industrial nations, such as the US and China, having similar ambitions while relaunching its unique socioeconomic model.

A strong manufacturing base in Europe along the clean technology value chain ensures that the European Green Deal remains our growth strategy and a source of quality jobs. Climate neutrality and digital excellence are at the core of the Union’s industrial strategy as it has been updated. A strong and innovative industry is essential for Europe’s prosperity, but also security in the new geopolitical environment.

As President von der Leyen said this morning, we learnt the lesson about dependencies. The goal set with the Green Deal industrial plan is to enhance the competitiveness of Europe’s net-zero industry and accelerate the transition to climate neutrality, providing a more supportive environment for scaling up the EU’s manufacturing capacity for the net-zero technologies.

Europe’s competitiveness is not an aim in itself. First, it brings together many factors: economic, social and environmental ones. It builds on resilient and cohesive societies. It is driven by innovation and productivity growth. Finally, its objective is to create quality jobs, good working conditions, territorial cohesion in the Union and the strong position of the EU in the changing global economy.

As President von der Leyen stated, we have once in a generation the opportunity to secure the EU’s industrial lead for our companies and people. It means turning skills into quality jobs and innovation into mass production.

In this effort, the contribution and participation of our SMEs is crucial for preserving and relaunching our economic and productive landscape. A true European competitive shift cannot be successful without investing in key enabling factors such as technologies and human capital.

The Green Deal industrial plan focuses on four key pillars that will be the key to achieve this predictable and simplified regulatory environment, faster access to funding, open trade for resilient supply chains, as well as skills for quality jobs.

Social dialogue and good industrial relations are also key for the success of this major industrial transformation. At the European Council meeting of 9 February, the EU leaders called for bolder and more ambitious action to boost competitiveness simply and speed up state aid procedures while maintaining the level playing field in the single market and increase the flexibility of EU funds.

In your important resolution on an EU strategy to boost industrial competitiveness, trade and quality jobs, Parliament has stressed that the European industrial strategy should be designed both for securing European leadership in clean energy technologies and for improving the existing industrial base and supporting its transformation to provide high quality jobs and economic growth for all Europeans. Against this background, we will put forward a net-zero industry act and the critical raw materials act. This is scheduled for tomorrow.

We remain committed to proposing a European sovereignty fund before summer 23. Together with the competitiveness, communication and single market at 30, they are our response to rising challenges at global level.

This brings me finally to the importance of jobs, as recalled the title of this debate. We want more Europe and more jobs. A key aspect of these important initiatives, which will be boost our single market, is their job creation potential. These new green-tech jobs, which require skilling upskilling and reskilling of the workforce, need to be quality jobs based on adequate working conditions.

You are right, to face the international competition at the level of investments, we need more Europe, a better functioning internal market, strong European strategic supply chains, more and better coordinated R&D, as the President stressed this morning.

We have to support more important projects of common European interest. This is an indispensable tool to build a stronger European economy: not 27 European economies, one strong European economy.

Our answer to the labour and skill shortages and mismatches must lead to full employment and an inclusive labour market reaching out especially to women and young people and especially needs. They are over 8 million the EU and our education system have therefore to guarantee equal opportunities, and vocational training has to be better valued and extended.

The EU competitive shift will only be successful if its technological, industrial, economic, labour and social components will be mutually reinforcing. The European pillar of social rights plan and its EU 2030 headline targets on employment and skills are very much in line with these efforts. Skills leading to quality jobs are fundamental pillar of our Green Deal industrial plan. We are following through on our announcements to step up actions in the European Year of Skills.

And this brings me to my last point. We have the highest social and labour standards in the world, and this is part of our competitive advantage. We must protect this by ensuring a strong industrial base for the future. That’s what we owe future generations.

  Lídia Pereira, em nome do Grupo PPE. – Senhor Presidente, a criação de emprego é uma prioridade que nos deve unir a todos. Onde divergimos é, porventura, na estratégia para a alcançar. E não divergimos apenas entre partidos políticos, divergimos também entre Estados—Membros.

Todos dizem querer criar mais empregos e trabalho digno, mas ainda temos economias na União Europeia baseadas em salários baixos e impostos altos. Eu partilho do entusiasmo do Senhor Comissário em querer trabalhar para uma economia europeia forte, mas isso não se compadece com situações como o caso de Portugal – uma economia frágil, estagnada no crescimento e sequestrada por uma dívida pública gigantesca, que tem como resultado a emigração e a pobreza.

O desemprego jovem atinge, em Portugal, já um em cada cinco jovens e temos que encontrar soluções para não hipotecarmos o nosso futuro. Mas há governos nacionais, como é o caso do governo português, que estão mais empenhados em passar as culpas para a Europa do que em fazer o que devem fazer – pôr o país a crescer e contribuir para uma economia europeia forte.

O salário mínimo português é ridiculamente baixo e o salário médio é pouco diferente. Os impostos são extraordinariamente altos e impedem qualquer poupança das famílias ou investimento das empresas. A dívida pública é ingerível e já estamos a pagar juros que, a prazo, são insustentáveis.

Portanto, a pergunta é a seguinte: quem é o responsável pelo estado a que isto chegou? Será a União Europeia, que, ainda assim, é a principal financiadora do investimento público? Ou será o governo socialista em Portugal, que não consegue pôr o país a crescer, apesar de ter governado 14 dos últimos 18 anos?

Mas, o tempo das desculpas de mau pagador acabou. Este é o tempo de pedir competência aos governos. Recordo que uma competitividade de longo prazo é a mensagem da Presidência sueca. Portanto, este é um apelo que vem da Europa, mas é sobretudo uma exigência dos portugueses.

  Gabriele Bischoff, im Namen der S&D-Fraktion. – Herr Präsident, Frau Ministerin, Herr Kommissar! Ich war letzte Woche in Athen, und deshalb würde ich gerne mit einem Zitat von Perikles anfangen, der nämlich gesagt hat: „Es kommt nicht darauf an, die Zukunft vorherzusagen, sondern darauf, auf die Zukunft vorbereitet zu sein.“ Die Frage ist deshalb: Sind wir darauf vorbereitet?

Ich glaube, auf der einen Seite kann man sagen, Kommissar Schmit hat es dargestellt: Wir haben in der letzten Zeit viele gute Schritte unternommen: NextGenerationEU, Fit für 55 – vieles ist hier genannt worden. Aber trotzdem schleicht sich hier der Eindruck ein – und das haben auch die Debatten heute Morgen gezeigt –, dass der Weckruf aus den USA, was wir mit dem Inflation Reduction Act vor uns haben, hier in Europa noch nicht wirklich zu 100 % verstanden worden ist. Deshalb gebe ich vielen recht, die sagen: „In der Tat, was Europa jetzt machen muss, ist investieren, investieren, investieren!“

Aber nicht nur in grüne Technologien, sondern auch in Menschen. Der Kommissar hat es gesagt: skills. Es gibt eine Gruppe, in die, wie ich finde, auf einem Arbeitsmarkt, wo wir händeringend nach Kräften suchen, viel mehr investiert werden sollte, und das sind z. B. Frauen. Da haben wir großen Nachholbedarf, das sollten wir tun!

Für diesen großen Umbau, den wir hier vor uns haben, müssen wir die Menschen mitnehmen. Damit das gelingt, gilt es, wirklich auch die Demokratie am Arbeitsplatz zu stärken und das Vertrauen in diesen Wandel zu schaffen.

Ich finde, Kolleginnen und Kollegen, es ist Zeit, dass wir endlich mal einen anderen, nachhaltigen Begriff von europäischer Wettbewerbsfähigkeit entwickeln, die eben nicht nur Bürokratieabbau ist, sondern auch schaut, dass es gute Arbeitsplätze sind – das machen die USA nämlich gerade –, und dass wir die ökologische und soziale Seite miteinander verbinden.

Ich stimme Herrn Séjourné und Renew zu, die sagen: Zukunftschancen zu verbessern, heißt wirklich auch, mehr Europa zu wagen – aber in dem Sinne, dass wir tatsächlich auch alle mitnehmen und nicht nur die Eliten dann davon profitieren. Dann wird es auch gelingen.

  Dragoş Pîslaru, on behalf of the Renew Group. – Mr President, dear Commissioner, dear Minister, dear colleagues, how can we achieve more Europe, more jobs and a more competitive economy for all? The answer is by investing in our citizens. Investing in skills. Investing in our human capital. We need better and more adapted programmes for skilling, upskilling and reskilling to integrate more people in the labour market and decrease the unemployment rate. And this income will contribute directly to the economy and to the European industry.

The investment in skills needs to go hand in hand with a social investment in people. We need to give more room to private investment and, in particular, to social impact investment. What future can we have for our industry if we do not look at the young people? The strategic investment in children, in youth, should become the new norm with equal importance as bricks and mortar investments. Investment in next generation policies is essential to ensure that children and young people are indeed equipped for the future. The European Year of Skills is the momentum to become more ambitious in our action. Our economy cannot be more competitive without a strong human capital and without active young people.

  Sara Matthieu, namens de Verts/ALE-Fractie. – Voorzitter, collega’s, commissaris, minister, de Green Deal biedt een gigantisch jobpotentieel. Denk maar aan de vele banen in de bouwsector dankzij de net gestemde renovatiegolf voor gebouwen of de enorme kansen die liggen in de circulaire economie voor herstel, voor recyclage, die echt kansen biedt voor zowel laag- als hooggeschoolde arbeid. Dat gaat echt om duizenden jobs die niet zomaar naar het buitenland te verplaatsen zijn.

En ook die nieuwe industriële strategie biedt heel veel kansen. Maar daar, collega’s, wringt toch het schoentje. Want uiteraard is het een heel goede zaak dat we massaal gaan investeren in de vergroening van onze industrie. Alleen blijft de Commissie toch eerder vaag als het gaat over de kwaliteit van die nieuwe jobs of het betrekken van de werknemers in de transitie. En dat staat in schril contrast met wat ze in de Verenigde Staten aan het doen zijn, bijvoorbeeld met concrete voorwaarden over collectieve loononderhandelingen, over kansen voor jongeren, zelfs over het voorzien van kinderopvang. Een job hebben garandeert niet altijd een kwaliteitsvol leven, want er zijn vele Europeanen die in armoede leven, ondanks het feit dat ze een job hebben.

Commissaris, enkel inzetten op vaardigheden is onvoldoende. Waar blijft de strategie van de Commissie om een eerlijke transitie te realiseren, met de bedrijven, met de vakbonden, met de werknemers? Vandaag zien we in veel bedrijven vooral een doorgedreven flexibilisering: nog harder werken, nog langer werken. Gebruik die transitie als een hefboom om de werknemers écht te betrekken bij de transitie en om kwaliteitsvolle jobs te creëren. Commissaris Schmit, ik reken op u om dat te realiseren.

  Jorge Buxadé Villalba, en nombre del Grupo ECR. – Señor presidente, señor comisario, las clases medias y populares de Europa se encuentran al borde del colapso y tenemos un debate titulado «Más Europa, más empleos: construimos la economía competitiva del mañana en beneficio de todos». No hace ni puñetera gracia.

En el último Pleno este Parlamento aprobó prohibir los vehículos de combustión en 2035. Una semana más tarde Ford anuncia el despido de más de mil trabajadores en España. Más fanatismo, menos empleos.

Según Eurostat, sus políticas sociales ponen al 22 % de los europeos en riesgo de pobreza. Más fanatismo, menos empleos.

Dice la Comisión que la recuperación del empleo en España va bien. Debe de ser una broma. Es el país con más paro por primera vez en la historia; un 30 % de paro juvenil; y un fraude contable masivo que convierte en «trabajadores fijos» a quienes en realidad no están trabajando.

Mientras Sánchez les ría sus gracias le dorarán la píldora, pero sepan que, cuando Sánchez ríe, los españoles lloran. ¡Cómo van a construir la economía de mañana!

La Comunidad Europea se fundó sobre el carbón, el acero, la energía atómica, la producción agrícola común, la libre circulación y el orden social cristiano. Y ustedes se lo van a cargar todo. El fanatismo de unos pocos es la angustia de muchos. Pero no se apuren, que su tiempo está terminando.

  Paolo Borchia, a nome del gruppo ID. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, io ho chiesto di intervenire su questo punto in quanto molto incuriosito dal titolo: “Più Europa, più lavoro: costruiamo l’economia competitiva di domani”. Titolo accattivante, poi uno torna in commissione, comincia a lavorare sui dossier e iniziano i problemi legati alla competitività.

È dall’inizio della legislatura che ci sentiamo dire che il Green Deal non avrebbe lasciato indietro nessuno. Però i numeri ci dicono il contrario: solo poche settimane fa, Ford ha annunciato il taglio di 3 800 posti di lavoro in nome della transizione all’elettrico. Così non va bene. Si continua ad insistere con un ecologismo militante che mette l’essere umano in secondo piano e non tiene conto che l’Europa va in una direzione e il resto del pianeta invece va in un’altra.

È difficile, colleghi, essere competitivi quando le politiche dell’Unione sono così zelanti, pensiamo ad esempio al clima, all’energia. Facciamo una riflessione, ad esempio, sul tema del regolamento imballaggi, che segue sempre lo stesso metodo: proposte fatte senza valutazione di impatto, senza ascoltare le imprese – imprese che definiscono queste proposte sbagliate e pericolose. Per cui, colleghi, il concetto di competitività piace a tutti ma i nostri imprenditori ci chiedono di concretizzarlo e non di parlarne basta.

  Leila Chaibi, au nom du groupe The Left. – Monsieur le Président, hier, entre deux réunions, je me suis rendue au magasin Castorama de Lampertheim, à dix kilomètres d’ici. Ce n’était pas pour refaire la cloison de mon bureau, mais c’était pour apporter mon soutien à Xavier, qui est salarié au rayon peinture et qui est en grève de la faim dans sa voiture, devant le magasin. Xavier y gagne 1 400 euros par mois alors qu’il a treize ans d’ancienneté. Avec les prix qui explosent, lui et ses collègues n’arrivent plus à boucler leurs fins de mois. Certains dorment même dans leur voiture toute l’année.

Pendant ce temps, Castorama se gave: près de 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2022; pour les actionnaires, plus de 540 millions d’euros distribués. Les profits n’ont jamais été aussi élevés. Et la prospérité dont vous parlez, les salariés n’en voient jamais la couleur.

Après la crise sanitaire, après la guerre, après l’inflation, il faut arrêter de ressasser encore et toujours les mêmes dogmes – le marché unique comme solution magique, la sacro-sainte concurrence, les restrictions des aides d’État… Un élément doit être désormais au cœur de notre stratégie économique européenne: partager. Partager la richesse produite avec celles et ceux qui la créent, cette richesse: les travailleurs.

  Enikő Győri (NI). – Tisztelt Elnök Úr! Az európai gazdaságot egyszerre tartja súlyos nyomás alatt a háború, a szankciók, az energiaválság, a zöld és digitális átállás terhe, a bürokrácia és protekcionista iparpolitikája révén immár az USA is. Gazdasági és kereskedelmpolitikánkat áthatja az ideológia. Naponta gyártunk új szabályokat anélkül, hogy azok hatását előre felmérnénk. Márpedig ábrándokkal és gender-ötletekkel sem fűteni, sem munkahelyet teremteni nem lehet. A Bizottságnak tehát sürgősen irányt kellene váltania. Túlszabályozás helyett vállalkozásbarát befektetési és működési környezetre, az energiaárak tartós mérséklésére van szükség. A kereskedelmi partnereinket kölcsönös üzleti haszon reményében kell megválogatni. Álljunk több lábon, így csökkentsük a külső szereplőknek való kitettségünket és biztosítsuk az ipar stabil nyersanyagellátását.

Képviselőtársaim! A helyreállítási pénzek odaítélésére rendelkezésre álló idő egyharmada elmúlt, és a forrásoknak csupán az ötödét osztották ki. Öt tagország, köztük Magyarország, eddig egyáltalán nem jutott pénzhez. A források mondvacsinált visszatartásával a Bizottság rontja a magyar versenyképességet, és beleszól a tagállamok közötti versenybe. Ezt sürgősen abba kell hagyni. Kérem, hogy a Bizottság ne tartsa vissza politikai játszmákkal a pénzeket! Végezetül, csak a bürokrácia csökkentésével fogunk tudni – és nem eladósodás árán – új munkahelyeket teremteni.

  Dennis Radtke (PPE). – Herr Präsident, Herr Kommissar, liebe Kolleginnen und Kollegen! Mehr Europa, mehr Jobs. Das ist eine Überschrift, die ich durchaus ansprechend finde. Aber offen gestanden finde ich es noch ansprechender, wenn wir die Politik, die wir auch hier in diesem Hause machen, viel, viel stärker auch an dieser Zielsetzung orientieren würden.

Gerade mit Blick auf die industrielle Wertschöpfung muss man leider feststellen: Wir fallen mehr und mehr zurück. Das, was wir gerade in den USA erleben, das ist ja regelrecht ein Staubsauger für industrielle Investitionen: heraus aus Europa, herein in die USA. Da geht es nicht nur um die 1 300 Milliarden, die Herr Biden mobilisiert hat, sondern da geht es vor allen Dingen auch um die Frage von Genehmigungsverfahren, von Planungssicherheit.

Die EU-Kommission hat in ihrer Industriestrategie ja selbst erkannt, dass wir da schneller werden müssen. Aber das Problem ist: In der konkreten Umsetzung tut die Europäische Kommission genau das Gegenteil. Wir haben eine Industrieemissionsrichtlinie auf dem Tisch liegen, die Planungsverfahren verkomplizieren und verlängern wird – mit Umweltmanagementsystem für jede einzelne Anlage, mit der Verhinderung weiterer Nutzung von Altanlagen. Das wird Industrie weiter aus Europa vertreiben.

Was mich wirklich umtreibt ist: Wir haben hier vor vier Wochen die Debatte über das Verbrennerverbot gehabt, und da saß an dieser Stelle Herr Timmermans, und er hat nur darüber gelacht, als ich über die gut bezahlten Arbeitsplätze gesprochen habe, die wir in der Automobilindustrie und der Zulieferindustrie verlieren. Er hat gelacht über die Frage von Bezahlbarkeit, von individueller Mobilität. Mein Punkt ist: Wenn wir damit ernst machen wollen, dann müssen wir diese Punkte in der Debatte auch ernst nehmen und nicht über solche Argumente lachen. Denn ansonsten werden wir unser europäisches Projekt den Populisten von ganz rechts und von ganz links zum Fraß vorwerfen. Das kann niemand wollen.

  Alex Agius Saliba (S&D). – Sur President, il-fatt illi wieħed ikollu xogħol mhuwiex garanzija kontra l-faqar, mhuwiex garanzija kontra l-esklużjoni soċjali. Il-faqar fost il-ħaddiema hija problema illi qed taffettwa miljuni ta’ ħaddiema fl-Unjoni Ewropea. Huma wisq il-ħaddiema li qed jiffaċċjaw sitwazzjonijiet ta’ prekarjat, nuqqas ta’ sigurtà ta’ xogħol, pagi baxxi u esklużjoni mill-aktar protezzjoni soċjali bażika. L-innovazzjoni diġitali, bidliet demografiċi, it-tranżizzjoni l-ħadra komplew iħallu impatt aktar qawwi fuq is-suq tax-xogħol u fuq dawk il-ħaddiema li għandhom l-inqas ħiliet.

Il-kwalità tax-xogħol kienet diġà sfida qabel faqqgħet il-pandemija u l-gwerra kontra l-Ukrajna. Kwalitajiet tax-xogħol baxxi jwasslu għal irkupru tan-nofs kedda. Is-sitwazzjoni preżenti wasslet għal aktar retorika dwar pagi ġusti, protezzjoni deċenti għall-ħaddiema, u protezzjoni tas-saħħa u s-sigurtà fuq il-post tax-xogħol illi llum qed jiġu kkunsidrati bħala barrieri – allajbierek – għall-kompetittività u l-ħolqien tax-xogħol fl-Ewropa. Ejja nieqfu ngħidu ċ-ċuċati. Xogħol ta’ kwalità mhuwiex piż. L-evidenza turina li xogħol ta’ kwalità huwa fundamentali għat-tkabbir ekonomiku u l-kompetittività. Xogħol ta’ kwalità jagħti sodisfazzjon lill-ħaddiema, ikabbar il-ħiliet, jagħti aktar motivazzjoni u għaldaqstant iwassal għal aktar produttività.

President, Kummissarju – ma rridux biss noħolqu x-xogħol fl-Ewropa, irridu noħolqu xogħol ta’ kwalità sabiex ikollna Ewropa aktar kompetittiva. Dan huwa dak li jista’ jagħmel lill-Ewropa aktar kompetittiva f’dinja globalizzata – ma rridux illi jkollna ambizzjoni biss illi nikkompetu għal kundizzjonijiet tax-xogħol tat-tielet dinja. Għaldaqstant irridu nikkreaw xogħol illi jagħti kwalità ta’ ħajja għolja liċ-ċittadini tagħna. Ix-xogħol qabel kollox għandu jkun wieħed deċenti, wieħed imħallas tajjeb, wieħed ibbażat fuq kundizzjonijiet ġusti, fuq il-livell għoli ta’ saħħa u sigurtà, il-protezzjoni soċjali u li jkun ġust mal-ġeneri kollha.

  Martina Dlabajová (Renew). – Pane předsedající, když mluvíme o evropské ekonomice – a zní tady slova jako konkurenceschopnost, růst, prosperita, pracovní místa –, tak hned dodejme: malé a střední podniky. Ano, jsou to právě malí a střední podnikatelé, kteří drží klíč k růstu a k dostatku pracovních míst v Evropě.

Šest měsíců, pane komisaři, šest měsíců uplynulo od slibů představit balíček úlev pro malé a střední podniky. A já se ptám: Co se stalo s tímto slibem? Proč na jeho plnění musí podniky tak dlouho čekat? Tolik času přece nemáme. Rozumím tomu, že pravidla hry se hlavně v poslední době mění. A Evropa není viníkem. Rozumím tomu, že hledáme společné komplexní řešení. Rozumím tomu, že boříme různá tabu kolem vnitřního trhu. Čemu ale nerozumím, je, proč stále nechápeme, že podnikatelé netouží po ničem jiném než potom, k čemu je předurčuje jejich definice, čili v klidu podnikat a přinášet tím užitek všem. Přístup k financím, svižné schvalovací procesy, dovednosti, inovace, investice, to vše je potřeba, ale pokud nezlepšíme podnikatelské prostředí, neodlehčíme firmám od byrokracie, tak se snažíme zbytečně. Pouze debaty a sliby konkurenceschopnost, růst ani pracovní místa nepřinesou.

  Mounir Satouri (Verts/ALE). – Monsieur le Président, avec ce débat, le groupe Renew nous invite à penser ce que serait l’économie compétitive de demain. Dommage de ne pas plutôt évoquer ce que pourrait être une économie solide, inclusive pour l’Europe de demain. Dans cette période géopolitique et économique tendue, c’est pourtant l’important.

C’est ce que nous, écologistes, tentons systématiquement de dire dans cet hémicycle. Quand on parle de travail des plateformes, nous, les Verts, nous rêvons d’un modèle qui contrôle les algorithmes et consolide les acquis sociaux. Quand on parle d’égalité salariale, nous, les Verts, pensons à un modèle économique transparent et qui mette fin aux discriminations. Quand on parle emploi, nous, les Verts, construisons les conditions de la transition écologique juste et de la formation pour ces emplois durables. Quand on parle de salaire minimum, nous, les Verts, appelons à la décence et à la lutte contre la précarité.

Voilà ce que nous souhaitons pour la transition de l’économie et des emplois de demain. L’inclusion des plus vulnérables, de la formation pour une économie verte, durable, respectueuse de l’humain et de la nature.

  Guido Reil (ID). – Herr Präsident, Herr Kommissar, liebe Kolleginnen und Kollegen! Es wird immer verrückter. Im letzten Monat haben wir das Aus des Verbrennungsmotors beschlossen, was allein in Deutschland den Verlust von 600 000 gut bezahlten Arbeitsplätzen bedeutet. Gestern haben wir die energetische Zwangssanierung von Immobilien beschlossen, was Wohnen unbezahlbar macht, ältere Gebäude faktisch wertlos und Enteignung, sprich: Zwangshypotheken, möglich macht.

Heute reden wir über mehr Europa und mehr Arbeitsplätze. Wir bauen die wettbewerbsfähige Wirtschaft von morgen zum Wohle aller auf. So weit die Phantasie, jetzt zur Realität: Schaeffler baut in Deutschland 1 300 Arbeitsplätze ab, Borgas 800, Ford 3 200, ThyssenKrupp 2 200, BASF 3 000. Das Institut der deutschen Wirtschaft rechnet bis Ende des Jahres mit einem Arbeitsplatzverlust von 330 000. Das ist die Realität. Das ist die Folge des Grünen Deals, das ist die Folge der klimasozialistischen Planwirtschaft, die hier betrieben wird.

Ich möchte noch einmal ganz deutlich daran erinnern: Zu keiner Zeit und in keinem Land der Geschichte hat sozialistische Planwirtschaft zu Wohlstand und Freiheit geführt, sondern immer nur zu Armut und Unfreiheit. Das müssen wir verhindern. Deswegen müssen wir den Grünen Deal einstampfen. Wir brauchen endlich wieder eine Politik des gesunden Menschenverstandes und eine Politik für die Menschen.

  Marc Botenga (The Left). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, Madame la Présidente en exercice du Conseil: «J’ai travaillé chez Delhaize pendant 41 ans et aujourd’hui on nous vend comme des produits soldés», c’est le témoignage d’une travailleuse de chez Delhaize, supermarché dans mon pays en Belgique.

Delhaize, qui fait 2 milliards de profits, veut faire passer tous ses magasins en franchise. Pourquoi: faire travailler les travailleurs plus longtemps pour jusqu’à moins 30 % de salaire. 30 % de salaire en moins! L’objectif: économiser un milliard d’euros sur les travailleurs pour filer un milliard d’euros de plus aux actionnaires comme BlackRock et Goldman Sachs, ces vautours.

C’est ça l’économie de demain, l’emploi de qualité, l’emploi de l’avenir, l’Europe que vous voulez? Des contrats précaires, toujours plus de flexibilité. Des burn-out à gogo sans contrepouvoir syndical. Parce qu’évidemment, dans ces franchises, la représentation syndicale n’est pas garantie.

On ne va pas vous permettre d’imposer ce modèle, ce modèle européen, ni en Europe, ni en Belgique! On sera du côté des travailleurs, chez Delhaize, mais aussi partout dans les autres secteurs de l’économie, pour garantir effectivement une économie à la mesure des gens.

  Othmar Karas (PPE). – Herr Präsident, Herr Kommissar, meine lieben Kolleginnen und Kollegen! Wir müssen uns verstärkt bewusst machen, dass die Zeitenwende eine Chance für den Wirtschafts- und Sozialstandort Europas ist. Wer das Morgen nicht zu denken bereit ist, trifft heute die falschen Entscheidungen. Wir haben ja ganz klare Instrumente, wie wir diese Ziele umsetzen können: den Binnenmarkt stärken, die ökosoziale Marktwirtschaft leben, Fit für 55 umsetzen und Handelsübereinkommen mit der Welt auf dem Boden unserer Werte.

Wir müssen aber auch so ehrlich sein: Europa verliert in der Welt momentan an Gewicht, wenn wir nicht mehr Mut zum Gestalten, mehr Mut für Investitionen haben. Vor 30 Jahren entfielen 25 % des globalen Wohlstandes auf Europa. 2040 wird der Anteil nur mehr 11 % sein. China und Amerika werden vor uns liegen, und wir werden gleichauf mit Indien liegen. Wir benötigen daher mehr europäische Zusammenarbeit, Unabhängigkeit, Handlungsfähigkeit! Die Europäische Union muss wettbewerbsfähiger und ein unabhängiger Sprecher des Kontinents in der Welt sein.

Wenn wir uns anschauen, was wir in den letzten Jahren getan haben, dann haben wir unsere Produktionsstätten sehr oft nach dem Preis außerhalb Europas gelegt, unsere Energiezufuhr von außerhalb Europas erhalten. Made in Europe ist gefragt, und wir müssen in diesem Zusammenhang dafür Sorge tragen, dass wir für die neuen grünen Technologien Weltmarktführer sind und nicht wiederum eine Zukunftstechnologie an China und Amerika verlieren.

  Valérie Hayer (Renew). – Monsieur le Président, Madame la Ministre, Monsieur le Commissaire, chers collègues, cela fait huit mois que notre partenaire américain a lancé son grand plan d’investissement, l’IRA. Huit mois que l’Europe tergiverse. Mais les grands industriels, eux, n’ont pas de temps à perdre. Northvolt, Safran, Volkswagen, ces fleurons de notre industrie sont en train de renoncer à des projets sur notre continent pour bénéficier, eux, des subventions américaines.

Alors oui, la Commission a raison de présenter le Net-Zero Industry Act. Mais c’est tardif. C’est tardif et, on le sait, ce ne sera pas suffisant. Nous devons aussi répondre aux autres enjeux liés à notre autonomie stratégique. Il faut à nouveau produire en Europe pour ne plus être dépendants d’États peu fiables ou belliqueux, comme c’est le cas par exemple avec la Chine pour nos médicaments et nos matériaux rares, ou la Russie bien sûr, pour nos engrais et notre approvisionnement énergétique.

C’est pourquoi, Monsieur le Commissaire, nous attendons, dans ce Parlement, un fonds de souveraineté européen au champ large et à même de nous permettre de sortir de toutes nos dépendances critiques. Sans celui-ci, l’Europe sera condamnée à débourser des centaines de milliards, encore et toujours, pour s’adapter aux prochaines turbulences géopolitiques. Et nous savons que ces turbulences, elles arriveront tôt ou tard.

  Niklas Nienaß (Verts/ALE). – Herr Präsident! Ich möchte mich an dieser Stelle vor allen Dingen auch den Worten von Herrn Karas anschließen. Wir dürfen es nicht hinbekommen, dass wir am Ende wieder den Anschluss an Zukunftstechnologien verlieren, sondern müssen da wirklich Europa voranbringen. Das gilt aber vor allen Dingen auch für Spitzentechnologie, und wir müssen hier in Forschung und Investitionen investieren.

Aber was mir in diesen ganzen Debatten aufgefallen ist: Wenn wir über Jobs reden, dann geht es doch vor allen Dingen um die Arbeitnehmerinnen und Arbeitnehmer und nicht nur um die reine Herstellung von Jobs. Das heißt, wir brauchen Jobs im Sinne von Arbeitnehmerinnen und Arbeitnehmern. Ich glaube, dabei müssen wir vor allen Dingen darauf achten, dass auch mehr und mehr Unternehmen mit in die Verantwortung von Mitarbeiterinnen und Mitarbeitern kommen, damit diese Unternehmen auch Entscheidungen im Sinne der Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter treffen und nicht nur im Sinne von höheren Dividendenausschüttungen.

Ich glaube, das kann man hinbekommen, wenn man eine Struktur aufbaut, in der wirklich alle, die in dem Unternehmen beschäftigt sind, daran beteiligt werden können. Dann haben wir auch eine Zukunft im Blick, die es schaffen kann, dass die Mitarbeiterinnen und Mitarbeiter, dass die Arbeitnehmerinnen und Arbeitnehmer wirklich auch von ihrem Job profitieren, höhere Löhne, kürzere Arbeitszeiten bekommen und nicht nur für höhere Dividenden arbeiten.

Letzter Punkt: Wir müssen diese Entwicklung nicht nur in den starken Regionen vorantreiben, sondern wir müssen es hinbekommen, dass ganz Europa wirklich regional stärker zusammenwächst, dass diese Jobs in ganz Europa entstehen, dass Spitzentechnologie auch da möglich ist, wo heute Industrie noch nicht so vorhanden ist. Das ist für einen europäischeren Ansatz im Aufbau der Industrie und Wirtschaft entscheidend.

  Dominique Bilde (ID). – Monsieur le Président, Monsieur le Commissaire, nos entreprises n’en peuvent plus. Délocalisations, ouverture des marchés à la concurrence déloyale, libre-échange destructeur et pilotage de notre économie par des technocrates qui ne connaissent rien au monde de l’entreprise. Bref, la France subit depuis des décennies les mauvais choix de l’Union européenne.

La Commission n’a de cesse de réclamer à la France de tout brader. Mais pour quel résultat? L’économie compétitive que vous nous vendez comme des marchands de tapis est un leurre. Les Chinois s’attaquent au marché de l’automobile et mettent en péril toutes nos filières. Les Américains subventionnent leurs industries au détriment de la relance en Europe. À cela, vous ajoutez l’immigration massive censée régler le problème des pénuries de main d’œuvre, mais qui ne fait en réalité que peser sur le budget social. Et vous avez le tableau du désastre total.

Il est temps d’arrêter de mentir. Vos vieilles recettes ne marchent pas. Vos décisions se prennent en dépit du réel. Le réel, c’est la pauvreté et le chômage, les prix qui flambent et la fermeture de nos entreprises. Le réel, c’est le cauchemar que vivent les peuples, celui des nations qui avaient tout pour elles et qui n’ont plus que leurs yeux pour pleurer.

Face à cela, nous n’avons pas changé de ligne: des entreprises qui produisent ici, des frontières qui produisent de là-bas et des États qui agissent enfin. Vous dites plus d’Europe, plus d’emplois, nous disons plus de nation, plus de réindustrialisation, plus de patriotisme économique. Bref, tout ce que vous avez refusé mais que les peuples réclament depuis toujours.

  Sandra Pereira (The Left). – Senhor Presidente, o título deste debate não poderia estar mais distante da realidade. A crescente desigualdade social é também resultado e consequência das opções políticas da União Europeia. Veja—se, entre outros, as recomendações específicas por país direcionadas aos Estados—Membros, no âmbito do Semestre Europeu, ou os chamados programas de assistência financeira que, a pretexto da defesa da competitividade de que tanto aqui se fala, têm sido peça fundamental no ataque aos direitos dos trabalhadores.

Num contexto em que os trabalhadores se deparam com um brutal aumento do custo de vida e com a deterioração da sua situação económica e social, estes debates só têm como objetivo mascarar as políticas e responsabilidades daqueles que, podendo, se recusam a tomar as medidas necessárias para fazer face a esta situação e responder às aspirações e justos anseios dos trabalhadores e dos povos, começando por exigir o necessário e urgente aumento geral dos salários, valorizando os trabalhadores, que são quem cria a riqueza, e protegendo e promovendo o trabalho com direitos.

É este o caminho que os trabalhadores nas ruas por essa Europa fora têm vindo a exigir.

  Isabel Benjumea Benjumea (PPE). – Señor presidente, señor comisario, representantes del Consejo. Me alegro mucho, señor comisario, de que en este debate haya puesto usted en valor algo que considero esencial, que son los fondos Next Generation EU. Precisamente en un debate sobre competitividad, cuando tenemos en marcha un plan de 800 000 millones de euros que estamos financiando con deuda europea, que tendrán que pagar las futuras generaciones, y cuando hablamos de competitividad nos tenemos que preguntar si efectivamente esos 800 000 millones de euros, esos planes nacionales que los distintos Estados miembros han presentado y que la Comisión ha aprobado, están o no contribuyendo a hacer una Europa más competitiva, una Europa que permita crear más puestos de trabajo, una Europa en definitiva, como bien dice el nombre, más resiliente.

Y yo apelo a la Comisión directamente. ¿Está la Comisión controlando verdaderamente que las reformas que van incluidas dentro de los planes nacionales son las reformas que nos van a hacer una Europa más competitiva? ¿Estamos creando un marco jurídico que permita que las empresas puedan actuar de una manera que les permita competir en igualdad de condiciones con el resto del mundo? Sinceramente, tengo serias dudas.

Alerto de una reforma en concreto que está ahora mismo presentada por el Gobierno español, la reforma de las pensiones, que pone todo el peso sobre los empresarios. Es una reforma que ha anunciado sin haber pactado con los empresarios, simple y llanamente pactada con los sindicatos, y sin haber pactado con la oposición.

Y alerto sobre una reforma en la que el Gobierno español dice que cuenta con el apoyo de la Comisión. Es una reforma que no está demostrado que cree un sistema sostenible y es una reforma de la que todos los empresarios denuncian que se sentaron a la mesa sin siquiera haber visto un solo papel.

Por lo tanto, apelo a que la Comisión cumpla con esa labor tan importante de garantizar que las reformas de las reformas del Mecanismo de Recuperación y Resiliencia, las reformas de Next Generation EU nos hagan una Europa más competitiva.

  Vlad-Marius Botoş (Renew). – Domnule președinte, stimate domnule comisar Schmit, stimată doamnă ministru Roswall, suntem într-un moment de răscruce pentru economia europeană și pentru politica mondială. Schimbările climatice, pandemia, războiul din Ucraina, toate aceste crize succesive ne arată că este foarte important să schimbăm direcția de dezvoltare pe continentul nostru, să sprijinim autonomia Uniunii Europene și să investim masiv în inovație.

Este nevoie să sprijinim industria ecologică, aici incluzând nu doar industria tradițională, dar poate să producă în moduri mult mai puțin poluante cu ajutorul inovației, dar și industria care va susține energia regenerabilă, produsele reciclabile și reutilizabile.

Inovația trebuie să fie prezentă și susținută financiar în toate domeniile economice, de la producția de energie la industria și reciclarea textilelor, la agricultură, educație, pentru că acestea vor fi locurile de muncă ce vor aduce plus valoare economiei noastre, economiei din Uniunea Europeană.

  Fabio Massimo Castaldo (NI). – Signor Presidente, caro Commissario, onorevoli colleghi, negli ultimi anni abbiamo visto una crescita esponenziale della richiesta di competenze digitali in moltissime professioni. L’Europa si trova nel bel mezzo di una vera e propria rivoluzione industriale, fatta di sviluppi promettenti ma anche di sfide che non dobbiamo sottovalutare.

Una rivoluzione che può cambiare drasticamente la nostra economia e la nostra società. Sappiamo quanto sia importante la trasformazione digitale: si stima che il costo della non Europa in questo settore possa crescere nel tempo fino a raggiungere 1 300 miliardi di euro nel 2033.

Tuttavia, queste transizioni vanno governate, non dobbiamo esserne travolti. Ed è bene che il 2023 sia intitolato Anno europeo delle competenze, perché c’è ancora tanto da fare sullo skilling e sull’upskilling. Difatti, studi insigni dimostrano come l’impatto della digitalizzazione sul mercato del lavoro dipenda principalmente proprio dalle competenze richieste e dal grado di routinarietà delle mansioni. Il 24% della popolazione poco qualificata, nella nostra Unione, è a rischio povertà, una percentuale che si riduce all’aumentare del livello di istruzione.

Questa è la sfida davanti a noi e dovremmo essere particolarmente attenti a non lasciare davvero nessuno indietro, altrimenti saremo ovviamente preda di una pericolosissima rabbia sociale.

  Krzysztof Hetman (PPE). – Panie Przewodniczący! Panie Komisarzu! Szanowni Państwo! Choć na tej sali nierzadko się spieramy, wydaje się, że temat dzisiejszej debaty powinien zjednoczyć nas wszystkich. Nie ulega bowiem wątpliwości, że budując bardziej konkurencyjną gospodarkę, nie tylko tworzymy więcej miejsc pracy dla naszych obywateli, ale także kładziemy podwaliny pod lepszą przyszłość dla przyszłych pokoleń. To nadrzędny cel, jaki powinien zawsze przyświecać naszej wspólnocie.

Tworzenie większej liczby wysokiej jakości miejsc pracy w Unii Europejskiej ma zasadnicze znaczenie dla promowania wzrostu gospodarczego, zmniejszania bezrobocia i poprawy standardów życia. Wymaga to jednak wieloaspektowego podejścia i współpracy rządzących, przedsiębiorstw i obywateli.

Jak to zrobić? Musimy inwestować w kształcenie i szkolenie, gdyż dobrze wykształcona i wykwalifikowana siła robocza jest niezbędna do przyciągania inwestycji i tworzenia wysokiej jakości miejsc pracy. Musimy wspierać innowacje przez stworzenie sprzyjającego otoczenia biznesowego, w tym zwłaszcza przez uproszczenie przepisów i stworzenie równych szans dla wszystkich firm, niezależnie od ich rozmiaru. Musimy też inwestować w infrastrukturę, taką jak szybki internet, sieci transportowe i tzw. inteligentne miasta, które będą przyciągać przedsiębiorstwa.

I wreszcie musimy pamiętać, że trwały rozwój to zrównoważony rozwój, więc wszelkie podejmowane działania muszą być włączające i obejmować nie tylko największe ośrodki, ale także tereny wiejskie i oddalone. Ich potencjał rozwojowy i kapitał ludzki jest często niedoceniany, a zapewniam, że także stanowi nasz ogromny zasób.

  Jonás Fernández (S&D). – Señor presidente, señor comisario, señora representante en ejercicio del Consejo, estamos, sin duda, ante un debate oportuno, un debate relevante y un debate también necesario para afrontar el futuro de la economía europea. Es verdad que en esta discusión que estamos manteniendo hay distintas propuestas, distintas ideas, distintas aportaciones. Pero yo creo que en estos momentos también de —digámoslo claro— incertidumbre para el futuro, podemos recordar a los padres fundadores, y podemos recordar el principio de la economía social de mercado, a la que hemos añadido las motivaciones verdes, la transición energética, como una base que nos pueda iluminar el camino.

Esa economía social de mercado, también verde, exige consolidar aún más el mercado interior, exige explotar las ventajas de este gran mercado único, pero también fortalecer y construir, también a nivel europeo, sistemas de redistribución de la renta que permitan que los beneficios del mercado lleguen a todos los ciudadanos, a todos los hombres y mujeres de la Unión Europea.

Y, por lo tanto, ahí y en el ámbito fundamentalmente financiero —tenemos la unión bancaria, pendiente de completar, la unión de mercados de capitales y sin duda, los retos en materia impositiva— se nos exige tener un sistema europeo que redistribuya también la renta entre todos los europeos.

  Christophe Hansen (PPE). – Mr President, I am glad that we are finally addressing the competitiveness elephant here in this room, even if Ms Jongerius doesn’t agree on that point. Europe’s cutting—edge green industry is our biggest ally in the green transition, but we cannot ask them to complete the mission with their hands tied to their backs by excessive regulatory burden. And here I think, Mr Commissioner, we clearly have to do something for our companies. And secondly, of course, for the lack of raw materials, because Europe is a raw—material—poor continent.

We need to maintain a strong manufacturing base in Europe. On this, I think that everybody here in the room agrees. But this does not mean that we should chase the illusion of autarchy. If we deprive ourselves of the needed inputs to produce in Europe, we will make the green transition impossibly expensive for consumers and the uptake and the exception will not be there. Instead, we should play to our strengths and leverage our unrivalled network of trade agreements and expand urgently to others like Australia, Mercosur, Chile, to name just those that we could ratify before the end of the mandate to diversify our supply chains, to complement and sustain a strong green manufacturing base in Europe. I therefore welcome, for example, the launch of negotiations on a targeted critical raw minerals agreement with the US and I hope this won’t remain a one—off.

Einstein is claimed to have said that the definition of insanity is doing the same thing over and over and expecting different results. Let’s show instead that our generation is in fact capable of learning from past protectionist errors.

  Robert Hajšel (S&D). – Mr President, dear colleagues, the green transition will massively impact Europe’s labour markets and some regions will be exposed to job losses, and new job opportunities will arise in the other regions. Smaller Member States cannot stand alone in this and we need more Europe to come up with alternative solutions for those that will be affected the most.

Green transition is not only about high-skilled jobs. On the contrary, it will generate demand for low- and medium-skilled employees in the renewable energy and energy efficiency sectors, with 75% of jobs for workers and technicians in 2050. The outcome depends on how effectively Europe will introduce skill policies and here an anticipatory-based approach will be crucial.

To succeed, we need adequate financial resources, massive investments into upscaling and rescaling of workers, creation of SMEs, friendly environment and removing of still-existing administrative obstacles will be the key elements of success. The workers should not pay the cost of transformation. To achieve more resilient and social Europe, we need to act now and to transform statements and promises into actions.

  Izaskun Bilbao Barandica (Renew). – Señor presidente, la digitalización y la descarbonización son las claves de la hoja de ruta que en 2050 debe hacer a la Unión viable y resiliente como comunidad y competitiva como sistema productivo. Tenemos que innovar en procesos y normas, generar canteras de datos protegidos y accesibles, transformar nuestra movilidad, la generación de energía, los hábitos de consumo y fomentar los cambios que forjan las personas.

Por eso, debemos considerar la igualdad una ventaja competitiva. Los más duchos en romper techos de cristal tendrán las economías más ricas en talento. Y eso es competitivo. Por eso debemos tratar la inmigración como una oportunidad, porque nuestra sociedad envejecida necesita personas dispuestas a aprovechar una oportunidad. Y, por eso, tenemos que distribuir justamente la riqueza y ayudar a los más desfavorecidos. La marginación es incompatible con la resiliencia. Por eso, la clave de esta transformación está en adaptar nuestros sistemas educativos a un mundo que, además de tecnología, necesita humanidad, talento, justicia social, igualdad e innovación. Sí, inteligencia, pero más que artificial.

  Antonius Manders (PPE). – Voorzitter, commissaris, een mooi onderwerp bespreken we hier: “Meer Europa en meer banen”. Ik zou dat graag willen veranderen in “Een beter Europa en betere banen”, want “meer, meer, meer” is neoliberaal. En we moeten ook kijken naar wat de toekomst brengt.

We willen allemaal onze welvaart behouden voor onszelf, voor onze kinderen, onze kleinkinderen. Dat willen we natuurlijk ook. Dat doen we niet door steeds maar meer regels, meer wetgeving te maken, maar we moeten ook kijken naar hoe Europa functioneert. Investeer in beter onderwijs om de toekomstige innovatie te garanderen.

Investeer in een gezonde leefstijl als preventieve gezondheidszorg, om de kennis en ervaring van ouderen langer actief in de maatschappij te behouden.

De interne markt holt achteruit. En waarom? Het toezicht en de controle op al die wetgeving die wij hier produceren, wordt niet meer gedaan door de lokale overheden omdat men zich geen Europeaan voelt. Europa is een grijpbak van subsidies en dat is de reden waarom we bij Europa willen zijn. Europa is economische samenwerking. En wat missen we? We missen verbinding tussen de Europeanen. We hebben allemaal dezelfde geschiedenis in Europa en toch denken we nationaal.

Ik roep dus op om meer te investeren in een Europese emotie en identiteit. En dat doe je niet alleen door economische samenwerking te beloven. We moeten dat ook doen via cultuur, sport et cetera. Ik denk dat als we dat gaan doen, men zich verbonden voelt met Europa. En dan is het ook makkelijker om na te leven wat in Europa wordt afgesproken, en niet alleen op basis van winst in de toekomst. Die winst ligt in ons welvaren in de toekomst en in ons welzijn.

  Nicolas Schmit, membre de la Commission. – Monsieur le Président, d’abord, je crois que c’était un débat très utile sur un enjeu majeur, puisque ce qui est en question, c’est finalement l’avenir de l’Europe, l’avenir de nos pays et la prospérité de nos pays.

Comme il est à la mode maintenant de regarder beaucoup vers les États-Unis, qui ont provoqué une sorte de choc, j’aimerais juste citer un président américain, qui semble aussi inspirer beaucoup l’actuel président américain, à savoir Roosevelt. Il a dit, au moment de la crise de 1929:

‘The only limit to our realisation of tomorrow will be our doubts of today’.

Donc je crois que c’est une bonne leçon, parce qu’il ne suffit pas de douter, de semer la peur – autre thème, d’ailleurs, de Roosevelt. Je crois que ce qu’il nous faut aujourd’hui, c’est une volonté politique forte. Et celle-là, elle doit être réalisée à l’échelle européenne. Et j’entends tout à fait la leçon, très claire, qu’il serait extrêmement dangereux d’ignorer, de négliger les nouvelles réalités géopolitiques et géoéconomiques auxquelles nous devons faire face.

Je pense que l’Europe a réagi. Nous avons été les premiers à réagir et à agir, notamment face au changement climatique. Il est quand même étrange que soudain, on remette cela en question. Quand les autres, que ce soient les Chinois, que ce soient les Américains, que ce soient les Canadiens, qu’est-ce qu’ils font? Eh bien, ils mettent en œuvre des politiques en matière de changement climatique; ils mettent en œuvre des politiques industrielles fortes, celles que nous avons préconisées dès le départ. Donc, ne nous laissons pas déstabiliser. Je pense que le plus grand danger, c’est maintenant d’ajouter de l’imprévisibilité à l’incertitude qui de toute façon existe dans le monde d’aujourd’hui.

Ce dont les entreprises ont besoin, c’est, il est vrai, un cadre réglementaire acceptable. Et là je suis d’accord qu’il faudrait peut-être revoir cela, mais ce n’est pas une question uniquement pour l’Europe. On a toujours l’impression que c’est l’Europe qui réglemente tout. Il faut peut-être aller voir aussi un peu du côté des États membres. Et surtout, comment les États membres mettent en œuvre les réglementations. Les délais, ce n’est pas l’Europe, ce sont les États membres. Et donc ça, c’est absolument un point dont il faut s’occuper.

Mais l’autre point, c’est aussi maintenant poursuivre sur notre voie. Remettre en cause des décisions qui ont été prises, est-ce que cela aide les entreprises? C’est ajouter de l’imprévisibilité dans leurs plans. Je constate qu’aux États-Unis, maintenant, ils misent sur l’électrique aussi au niveau de l’automobile. Parce que tout le plan, c’est précisément encourager la fabrication de voitures électriques aux États-Unis.

Et que font les Chinois? Les Chinois sont en train, ou du moins ils envisagent d’inonder les marchés avec des voitures électriques. Et donc c’est par rapport à cela qu’il faut se préparer. C’est par rapport à ces défis-là qu’il faut effectivement investir dans la technologie plus rapidement, investir dans le capital humain, ce qui a été dit.

Je crois que nous avons de bonnes cartes, il faut les jouer. Il faut les jouer collectivement. C’est cela que veut dire plus d’Europe. Mais une meilleure Europe, pour qu’effectivement, dans ce nouveau jeu international, l’Europe ne soit pas le grand perdant.

  Jessika Roswall, President-in-Office of the Council. – Mr President, honourable Members, Commissioner, thank you very much for a very interesting debate. Let me also start by quoting Ms Bischoff, since she said that it is not about predicting the future, but rather being prepared for it. Allow me to put it like this: we can do both. We can predict that if we do nothing, we will remain less competitive in the global world. And we can prepare the future by laying the groundwork for long—term competitiveness. That means deepening the single market, better and sometimes less regulation, investing in research and innovation, realising the green and digital transition.

The European Parliament is clearly engaged in this common striving to make the European economy stronger and competitive. And, as I mentioned, the Commission’s strategy on long—term competitiveness and the single market at 30 communication that we are awaiting, as well as the Green Deal Industrial Plan, will be important grounds for a comprehensive approach on how to further enhance our competitiveness, productivity and more jobs, both for women and men, as Ms Fritzon said.

Ms Jongerius just called for well-paid quality jobs, and I can only agree. If competitiveness is becoming a buzzword, well, that is good. That means that it is at the top of the agenda, which it has not been for decades.

Making a long—term strategy a success requires determined and consistent work over many years on a broad array of issues: single market, capital markets union, better regulation, global trade agreements, research, innovation, policy and skills. We will continue putting this issue high on the political agenda and engage our discussions with the European Parliament to build the competitive economy of tomorrow for the benefit of all.

VORSITZ: EVELYN REGNER
Vizepräsidentin

  Milan Brglez (S&D), pisno. – Pozdravljam razpravo o tako pomembni temi, kot je poglabljanje evropskega povezovanja za ustvarjanje novih delovnih mest, čeprav v okviru pomanjkljivega naslova, ki ne daje pravega konteksta.

Naslov razprave ne odraža smernic, ki nam jih je dala Konferenca o prihodnosti Evrope, ter velikega dela, ki smo ga opravili za izgradnjo socialne Evrope s socialnim vrhom v Portu, z akcijskim načrtom za implementacijo Evropskega stebra socialnih pravic, evropsko minimalno plačo ter minimalnim dohodkom.

Pravi naslov razprave bi moral biti Več Evrope za več kakovostnih delovnih mest, dostojne, višje plače, socialno pravičnost ter trajnostno gospodarstvo v korist vseh ljudi.

Konkurenčno gospodarstvo, ki ni družbeno in okoljsko odgovorno, ni pot v dostojno prihodnost, še najmanj pa tistih najbolj izkoriščanih in zapostavljenih. Prav v imenu konkurenčnosti smo prišli do praks, kakršen je „outsourcing“ – prenašanje donedavno zaposlenih na zunanje izvajalce.

Ta razprava bi v resnici morala biti namenjena iskanju načina, kako preprečiti vedno nove primere prekarizacije, proti kateri se po vrsti drugih skupin delavcev zase in za vse nas prav te dni borijo hotelske sobarice v Sloveniji.

  Mairead McGuinness, Member of the Commission. – Madam President, thank you for the opportunity of this debate, which is very timely.

We are monitoring the situation in the US carefully. The direct impact on the European Union seems to be limited, but we should reflect on whether there are lessons to be learned for the European Union’s banking sector.

Let me start first by giving a brief overview of recent events. Over the last few days, we saw three US banks fail. They are Silicon Valley Bank, Signature Bank and Silvergate Bank. US authorities took swift and decisive action based on their extensive resolution experience. There was strong cooperation between the different authorities involved: the resolution authority, the Federal Deposit Insurance Corporation; the supervisor, the Federal Reserve; and the US Treasury, providing a backstop.

The failures of these banks show shortcomings in the management of their balance sheets. This became apparent when the downturn in crypto and the tech sector led startups to withdraw their deposits. In particular, it seems that the biggest of the three banks, Silicon Valley, received a large inflow of corporate deposits during and after COVID. They invested a significant part of these deposits in long-term fixed-rate assets. But they were then faced with an outflow of deposits so had to sell these long-term assets at a significant loss as interest rates had risen. This loss in turn triggered more outflows of deposits. The bank was unable to raise capital on the market and the US resolution authorities had to step in.

Let me turn now to the impact on the European Union. Silicon Valley Bank has a very limited presence in the European Union and we’re in touch with the relevant supervisory authorities. So the direct impact of these bank failures on the EU seems to be limited. Silicon Valley Bank’s German branch had lending, where BaFin has already issued a moratorium, but no deposits. In Denmark and Sweden, Silicon Valley Bank was present with representative offices but had no operating branch gathering deposits.

Of course, we are monitoring developments with EU supervisors, and that includes the reaction on the markets, which was initially negative on the EU banking sector but has since calmed down. It is the role of competent authorities, under the coordination of the EBA if necessary, to form a view of the possible exposure of businesses and particularly the technology sector.

The situation around Silicon Valley Bank is still unfolding and there are many particularities about it. There are no immediate parallels with EU banks. But, more broadly, this situation shows how the economic and financial situation is changing globally and in Europe. The shift in interest rates has created a new environment. The EU financial system and banks in particular are adjusting under close supervision. We have to stay alert to this new environment. Higher inflation and rising interest rates present different challenges to financial stability than ‘low-for-long’ interest rates. The problem of unrealised losses on the bond portfolio of Silicon Valley Bank is an illustration of that. However, the possible difficulties this environment may create for banks’ balance sheets are not new.

So, we can say that the EU banking sector is in overall good shape. It has built up its resilience in recent years and it is supervised closely by national and European authorities. But I think at this very early stage we can start to look at some of the lessons that these failures in the US have for the European Union. These US banks were not subject to strict regulatory requirements for liquidity because the United States does not apply Basel to mid-sized and smaller banks, while here in the European Union we do apply the Basel prudential standards to all banks. Had this been the case in the US and the Basel requirements on liquidity applied, it is likely these US banks would have had a stronger liquidity position. The net stable funding ratio in particular makes it much harder for banks to finance long-dated illiquid assets with a volatile deposit base prone to fast withdrawals.

I repeat that here in the European Union, the Basel prudential standards are applied to all banks. This introduces an important layer of caution into the prudential regulation and supervision of the EU banking sector, and that includes liquidity risks, interest rate risk and the need to cover unrealised losses on bond portfolios with capital.

Supervisors have paid particular attention to interest rate risk in recent years. EU supervisory authorities are closely monitoring recent changes in interest rate risk and liquidity conditions, including possible contagion risks at the level of banks and the system level.

Finally, prudential and accounting rules require EU banks to cover, with capital, unrealised losses on their bond portfolios in a timely manner. A second question is to understand under what conditions Silicon Valley Bank expanded abroad. The bank was subject to lighter rules in the United States. Basel standards should apply on internationally active banks. This shows how important our discussions are in the banking package trilogues, in particular for rules relating to third country branches.

These cases we’re discussing today also illustrate the importance of a strong and operational crisis management framework that includes the appropriate tools for dealing with all banks in trouble. Like any bank failures, these cases are distinct, but we can see the importance of a robust crisis management and deposit insurance framework. Such a framework allows the failure of banks to be handled in an orderly and timely manner, regardless of their size or business model. One interesting aspect is that the case of Silicon Valley Bank concerns a US mid-sized bank, which by EU standards would in fact be considered a big bank. The US authorities decided to extend their guarantee to uninsured deposits to avoid repercussions on financial stability and the regional economy. They acted to prevent additional volatility in light of the simultaneous failures of smaller banks. All of this confirms that we need an effective crisis management toolbox for the banking sector to protect depositor confidence, financial stability and taxpayers.

So, I want to close by reiterating the following. We are watching events in the United States where authorities did take swift and resolute action. The direct impact on the European Union seems limited, and we are in touch with the relevant supervisory authorities. We are also considering what these failures can teach us in terms of prudential regulation, supervision and bank crisis management and deposit insurance.

So, I look forward to today’s debate and I thank the Parliament for their flexibility in facilitating a very timely debate on a really important topic.

  Markus Ferber, im Namen der PPE-Fraktion. – Frau Präsidentin, liebe Kolleginnen, liebe Kollegen, Frau Kommissarin! Zunächst mal ein ganz herzliches Dankeschön für Ihre klaren Worte und die Beschreibung dessen, was in den Banken in Amerika zurzeit stattfindet. Die Hintergründe sind komplex. Sie sind auf individuelle Faktoren zurückzuführen, aber wir müssen uns auch mit der Frage beschäftigen. Es ist auch für uns in Europa relevant.

Einer der wesentlichen Auslöser für die Pleite der Silicon Valley Bank war eine regelrechte Liquiditätsschwemme. Diese Liquidität konnte scheinbar nicht vernünftig angelegt werden. Ganz wesentlich zu dieser Geldschwemme beigetragen haben die Notenbanken, auch die Europäische Zentralbank. Deswegen müssen wir uns damit beschäftigen.

Die Notenbanken haben aber nicht nur einen Liquiditätsüberhang geschaffen, sondern sie haben jetzt natürlich auch die Aufgabe, die Inflation, die sie mit geschaffen haben, zu bekämpfen, und das ist eine weitere Ursache. Ich will das ganz deutlich sagen. Ich halte die Zinsschritte für richtig, auch die, die die EZB beschritten hat. Ich hoffe, dass weitere Zinsschritte beschlossen werden. Aber es gibt natürlich Nebeneffekte, und darauf müssen sich Banken entsprechend vorbereiten.

Der zweite Aspekt für die Bewertung der Vorfälle ist der Umstand, wie in den USA und wie in der Europäischen Union internationale Standards für Bankenregulierung umgesetzt werden. Ich bin Ihnen sehr dankbar, Frau Kommissarin, dass Sie darauf hingewiesen haben. Bei uns in Europa ist, was die Baseler Regeln betrifft, auch die kleinste Bank genauso verpflichtet wie die größte Bank, sie einzuhalten – ein ganz großer Unterschied zu den USA.

Das, was wir an Erleichterungen gemacht haben, war ausdrücklich für Banken, die nicht grenzüberschreitend tätig sind, die ein einfaches Geschäftsmodell haben, und wir haben sie nicht befreit von Aufsichtspflichten, wir haben sie nur befreit von Berichtspflichten. Das ist ein ganz großer Unterschied.

Deswegen sollten jetzt nicht reflexartig neue Regulierungen beschlossen oder gefordert werden, sondern wir sollten unser System sicher halten, abschirmen vor Einflüssen aus den USA. Dann sind wir auf dem richtigen Weg.

  Jonás Fernández, en nombre del Grupo S&D. – Señora presidenta, señora comisaria, seré muy rápido. Muy rápido, porque estoy razonablemente de acuerdo con usted en cómo ha expuesto la situación y las emergencias o los problemas que tenemos en Europa.

Primero, necesitamos una propuesta ya para revisar el marco de gestión de crisis bancaria. Sabemos que se ha venido retrasando y necesitamos una propuesta legislativa ya para tramitarla rápidamente.

Segundo, mensaje a mis colegas en el Parlamento y a nuestros amigos del Consejo: en el diálogo tripartito de la implementación del Acuerdo de Basilea tenemos que ser muy, muy cuidadosos —a la vista de lo que ha ocurrido en los Estados Unidos— y revisar, negociar y ver hasta qué punto Europa es capaz de cumplirlo. Porque, aunque apliquemos criterios similares a todos los bancos, no aplicamos todos los criterios de Basilea, y en esa negociación deberíamos evitarlo.

Y, por último, el Seguro Europeo de Desempleo y el Sistema Europeo de Seguro de Depósitos (EDIS). En este Parlamento estamos intentando reactivar la negociación. En el Consejo está parado. Pero es urgente.

  Stéphanie Yon-Courtin, au nom du groupe Renew. – Madame la Présidente, Madame la Commissaire, chers collègues, merci, Madame la Commissaire, d’être présente pour cet échange important et qui arrive au bon moment compte tenu de la situation, puisque de la Silicon Valley Bank à la Silvergate Bank en passant par la Signature Bank, c’est une nouvelle vague de défaillances bancaires sur la tech qui déferle aux États-Unis. Alors, cette vague arrivera-t-elle en Europe et comment impactera-t-elle nos banques et les entreprises de la tech européenne? Personne ne le sait vraiment aujourd’hui.

Une chose est certaine, et vous l’avez rappelé, les mécanismes d’urgence et les règles mises en place après la crise financière de 2008 sont des digues solides pour assurer la résilience de nos banques européennes. En Europe, nous testons régulièrement la résistance de nos banques face à divers risques, dont l’inflation. Les annonces faites ces derniers jours par plusieurs ministres européens de l’économie nous rassurent sur notre système solide en Europe. Mais soyons réalistes, la faillite de ces banques américaines concerne l’industrie du numérique, un secteur mouvant qui ne connaît pas de frontières.

Restons donc vigilants. Vigilants pour protéger la compétitivité des petites entreprises de la tech. Vigilants pour éviter tout risque systémique en Europe qui toucherait les banques, les citoyens européens. Il y va de la responsabilité, de la stabilité financière également et de la confiance de notre marché, de la résilience de ce marché européen. C’est à l’Autorité bancaire européenne, vous l’avez rappelé, en lien avec les autorités nationales, d’y veiller. Le Parlement européen, pour sa part, représentant plus de 450 millions de citoyens européens, doit continuer à les protéger.

  Ernest Urtasun, en nombre del Grupo Verts/ALE. – Señora presidenta, señora comisaria, la quiebra del Silicon Valley Bank y de otros dos bancos estadounidenses de menor tamaño es motivo de preocupación, ya que se trata de la mayor quiebra desde la gran crisis financiera de 2008.

Desafortunadamente, tengo que decir que las lecciones de la crisis de 2008 parecen ya olvidadas. Llevamos mucho tiempo alertando desde mi grupo sobre el riesgo de la reversión en curso de la regulación financiera. Y el caso del Silicon Valley Bank nos da la razón. Desde las medidas desreguladoras de Trump en 2018, el Silicon Valley Bank ha estado sujeto a un escrutinio y unos requisitos regulatorios menos estrictos por motivo de proporcionalidad.

Pero, lamentablemente, tengo que decir que en la Unión se está observando esta misma tendencia, donde estamos avanzando peligrosamente hacia un Acuerdo de Basilea que no va a respetar los estándares internacionales.

Esta crisis, además, también debería ser una llamada de atención para completar la unión bancaria, como hace mucho tiempo que sabemos que tenemos que hacer. Un Sistema Europeo de Seguro de Depósitos completo aumentaría la confianza y limitaría el riesgo de quiebras bancarias.

También llama la atención, en estas últimas horas, cómo se está incumpliendo completamente de nuevo la promesa de no volver a rescatar al sector financiero con dinero público. La Corporación Federal de Seguro de Depósitos en Estados Unidos ha extendido garantías de depósitos a todos los depositantes y, además, la Junta de Reserva Federal ha anunciado que aceptará colateral a su valor nominal. En otras palabras, ganancias privadas, pérdidas para todos.

Si queremos reducir el riesgo bancario en Europa: seguro de depósitos común, refuerzo de nuestro marco de recuperación y resolución y estricto respeto del Marco internacional de Basilea.

  Gunnar Beck, on behalf of the ID Group. – Madam President, Madam Commissioner, the failure of Silicon Valley Bank is the largest bank failure since the financial crisis. The contagion risk remains non-trivial.

Two points. First, SVB was a leading tech start-ups financier. If its failure were to crush the tech bubble, we should also have to worry about dozens of billions of NGU money which was funnelled into digitalization. NGU money was created out of thin air and may well vanish into it.

Second, SVB’s chief administrative officer, Joseph Gentile, was the CFO of Lehman Brothers until its collapse in 2008. He also worked for Arthur Andersen, an accounting firm that went bankrupt in 2002. Now, will this House ever address the problem, the impunity of these banksters?

Or, in view of Mr Gentile’s dismal record of achievement, is he now being considered as the next ex-pat President of the European Commission?

  José Gusmão, em nome do Grupo The Left. – Senhora Presidente, 15 anos depois da grande crise financeira, o que a crise do SVB nos mostra é que a indústria financeira é a única do mundo que continua a não se aguentar de pé sem apoios públicos e sem garantias públicas. Mesmo num tempo de política monetária restritiva, política salarial restritiva, política orçamental restritiva, para a banca continua a não haver restrições.

O problema não é que os Estados não façam o que for preciso para assegurar a estabilidade do sistema financeiro. O problema é que o mesmo princípio não valha quando se trata da vida das pessoas e dos seus direitos.

E a grande questão é saber se o BCE também irá, como a Reserva Federal americana, parar para pensar na sua política, porque a política monetária restritiva, sabemo—lo, teve um papel na crise do SVB. A Reserva Federal norte—americana vai parar para pensar e convinha que o BCE fizesse o mesmo, porque hoje sabemos que esta política monetária restritiva é ineficaz e encerra múltiplos riscos económicos, inclusive para o sistema financeiro.

E a outra questão é a de saber se a União Europeia vai continuar a apostar numa convergência com o modelo de sistema financeiro norte—americano, fortemente titularizado, ou se vai apostar num sistema mais conservador, mais prudente, com uma forte presença pública e com regulação a sério.

  Jérôme Rivière (NI). – Madame la Présidente, chers collègues, quinze ans après la crise financière de 2008, qui a ébranlé l’économie mondiale, la faillite de la SVB, banque des start-up et de la nouvelle économie, sonne comme un avertissement face aux dérives dogmatiques du système bancaire. Si la vitesse fulgurante de la vague de retraits est liée au poids des réseaux sociaux, ne nous exonérons pas d’analyser les raisons de la mauvaise santé financière de cette banque californienne.

Certes, les trop larges investissements en bons du trésor, dont la valeur s’est effondrée avec la baisse des taux décidée par la FED pour lutter contre l’inflation, ont contribué à cette faillite. Mais plus insidieusement, comme l’ont affirmé aussi plusieurs grands patrons américains, notamment Bernie Marcus, fondateur de la chaîne de grands magasins Home Depot, elle s’explique aussi par le choix de la SVB et de quelques autres banques de réaliser des investissements en priorisant non pas la rentabilité et la sécurité pour les actionnaires, mais des sujets woke par principe, comme le réchauffement climatique ou la diversité. Actionnaires et salariés paient aujourd’hui le prix de cette exposition exclusive et dogmatique à un marché sous-jacent très fragile, alors que les dirigeants responsables de la banque ont précipitamment sauvé leurs intérêts personnels.

Je veux croire qu’en dépit d’un dogmatisme similaire de certains établissements financiers en Europe, la régulation bancaire européenne, beaucoup plus solide, interdirait un risque aussi inconsidéré. Souhaitons que, dans nos échanges, le dogmatisme sur ce sujet ne l’emporte pas.

  José Manuel García-Margallo y Marfil (PPE). – Señora presidenta, señora comisaria, la Escritura nos habla de las vírgenes necias y las vírgenes prudentes. En la crisis de 2008 la Unión Europea se comportó como las vírgenes necias y cuando llegó el Señor no tenían aceite en el candil. En aquel momento el Banco Central Europeo tardó mucho más que sus colegas estadounidenses, japoneses o ingleses en bajar los tipos de interés o en comprar activos en los mercados. Los Gobiernos nacionales se vieron forzados a acudir al rescate de sus instituciones financieras en completa soledad, hasta bien avanzada la crisis, porque no hubo una reacción solidaria. El resultado fue unos programas de austericidio realmente notables y un torpedo en la línea de flotación del proyecto europeo.

¿Hicimos algo bien? Hicimos algo bien. Hicimos el Mecanismo Único de Supervisión y regulación de bancos, de seguros, de mercados, acciones y la Junta Europea de Riesgo Sistémico. Pero se nos quedaron temas en el tintero: completar el mercado de capitales, el seguro europeo de fondos y los mecanismos de gestión de crisis.

Y una advertencia: soy perfectamente consciente de que el objetivo principal del Banco Central es mantener la estabilidad de precios; pero sin olvidar los otros objetivos del Tratado, sin olvidar que debe actuar —debe— de tal manera que no ponga en riesgo un crecimiento, que es muy débil y que puede desembocar en recesión. La política de interés —el Banco Central es independiente— debe hacerse contemplando estos dos objetivos.

  Claude Gruffat (Verts/ALE). – Madame la Présidente, la faillite de la Silicon Valley Bank nous rappelle la Grande Dépression, une bonne vieille panique bancaire comme au début du XXᵉ siècle. Qui aurait pu le prévoir? Eh bien, tout simplement les superviseurs, si le gouvernement Trump n’avait pas pris le chemin de la dérégulation financière en assouplissant les exigences réglementaires pour les banques de taille moyenne.

Sans cet assouplissement, je vais prendre l’exemple de la Silicon Valley Bank, celle-ci aurait pu mener des tests de résistance qui auraient révélé sa vulnérabilité à la remontée des taux d’intérêt. Cela aurait permis à la banque et aux superviseurs de réagir à temps. Car depuis ces réformes, la petite Silicon Valley Bank a beaucoup grandi et a doublé son bilan, jusqu’à dépasser les 210 milliards d’actifs tout en continuant de bénéficier desdits allégements.

Chers collègues, nous discutons en ce moment de la révision de la régulation bancaire. La plupart des États membres, dont la France, et la majorité des groupes s’accordent pour dévier des standards internationaux et alléger les exigences applicables aux banques européennes. La faillite de la SV Bank et des autres nous avertit: ne reproduisons pas nos erreurs de la crise de 2008 et sortons, bien sûr, de la trajectoire de la dérégulation.

  Danuta Maria Hübner (PPE). – Madam President, the failure of SVB is attributable to the bank’s mismanagement and its particular risk profile. However, the bank’s mismanagement went unnoticed because the bank was not captured by the regulatory scrutiny, as it was not under the scope of prudential rules. This is why, while the ultimate fault rests with the bank itself, there are important lessons for the regulators and two in particular. First, that the politically motivated watering—down of prudential rules and safeguards must be avoided, and also agreed international standards should be implemented faithfully and promptly.

After the 2008 crisis, the Dodd Frank Act defined banks with 50 and more billion dollars in assets as systemically important and subject to the strictest scrutiny. But in 2018, the Trump administration raised this threshold five times. Conveniently, SVB stayed just under the 250 billion in 2021 and 2022, escaped regulatory scrutiny, and the lack of liquidity caused the bank’s demise.

The second message: I trust that in the review of the EU’s crisis management and deposit insurance (CMDI) framework, we will ensure that mid-sized banks do not become a source of systemic risk. And we need an ambitious review of the CMDI framework promptly.

With today’s rules, if we had a similar situation, the ECB would not have the same capacity or the same tools to intervene as the US authorities. Our banking union remains incomplete and that’s why I hope that the Commission will include the ECB’s recommendations on the CMDI revision, including a bigger role for deposit guarantee schemes. But we all know that what we really need is an agreement on this.

  André Rougé (ID). – Madame la Présidente, Madame la Commissaire, chers collègues, la faillite de la SVB rappelle les crises passées et leur contexte géopolitique, social et économique. Lorsque Bruno Le Maire explique aux Français que cette crise ne traversera pas les frontières, cela rappelle Mme Buzyn expliquant que le virus n’avait pas de passeport. Le cours du Crédit suisse chute de 30 % cet après-midi. Et l’aventure hasardeuse dans l’immobilier chinois, les actifs fébriles de la Deutsche Bank, étroitement en lien avec la Société générale et Monte dei Paschi, nous rappellent que la finance est une bulle prête à éclater.

L’Union européenne coupe les États de leur souveraineté, mais n’hésitera pas à leur faire payer une nouvelle crise liée à sa politique économique et financière. Tout cela dans un contexte de surendettement justifié par l’invocation de l’argent magique. Les Européens ne veulent pas payer une crise pourtant prévisible. L’Union européenne doit réagir. Inflation, faillites de nos entreprises, surréglementation, surtaxation, chômage, croissance en berne, mise en concurrence, investissements discutables, surendettement et dépendance à des puissances étrangères: cette poussée de fièvre américaine est un avertissement qu’il faut prendre au sérieux.

Spontane Wortmeldungen

  Fabio Massimo Castaldo (NI). – Signora Presidente, gentile Commissaria, onorevoli colleghi, abbiamo seguito con grande apprensione il collasso della Silicon Valley Bank (SVB) di venerdì scorso, soprattutto visto il potenziale riverbero che ha avuto sulla filiale inglese e il possibile contagio nel nostro continente.

Di fronte anche ai segnali inquietanti che arrivano dal Credit Suisse, vediamo un pattern tristemente simile a quanto accaduto 15 anni fa. Da una parte siamo rassicurati dai segnali positivi delle nostre autorità di supervisione sugli ottimi livelli di capitalizzazione e di liquidità delle banche europee, ma dall’altra speriamo, anzi chiediamo con grande forza, alla luce di questa crisi e delle relative preoccupazioni, che la BCE ascolti la voce della ragione e della prudenza, impegnandosi a scongiurare ulteriori aumenti dei tassi di interesse che farebbero impennare i costi di finanziamento oltre il dovuto, già insostenibili per imprese e famiglie.

Inoltre, abbiamo anche visto che, nonostante la SVB fosse considerata una delle migliori banche degli Stati Uniti fino a qualche giorno prima del suo collasso, e nonostante il complesso quadro normativo che abbiamo adottato già da 15 anni a questa parte, le crisi possono comunque accadere.

Un cigno nero non è mai impossibile. Abbiamo quindi il dovere di garantire i depositi dei nostri risparmiatori che devono essere sempre messi al sicuro. La Commissione e il Consiglio devono riprendere velocemente i negoziati sull’EDIS. Senza la terza gamba dell’Unione bancaria, il tavolo non sarà mai stabile.

  Mairead McGuinness, Member of the Commission. – Madam President, this has been a really important debate, so thank you all very much for the contributions that you’ve made. And to say very clearly that we all know there is no room for complacency and that we do need to look and to learn lessons. But, to repeat a core point that I make frequently, the visitors in this Chamber today, they know that we are responsible for financial stability. That’s in the core of my mandate, and I take that very, very seriously, as colleagues in this House do. So it’s very important that we do watch and see what happened in the US. We will continue to monitor very closely all of the events.

Also, I thank you for your support on the crisis management and deposit insurance proposal, which will come very soon. We will have an ambitious proposal and I would really urge for your support for our ambitions in this area.

This is the year in which we mark 30 years of the single market, and I’m sad to say that we have not a single market in capital. We have not completed banking union. We have not completed capital markets union. We either look at that as a problem or an opportunity. And I see it as a real opportunity.

To the point about the tech sector in Europe needing finance, this is a really important issue and if we complete our capital markets union, we will provide that finance in Europe to allow start—ups to grow up. And I think the points were very, very well made.

So we remain ambitious for the financial sector. We remain very conscious and cautious about the new environment that we are living in, and we will reflect very closely on what has happened in the US, mindful that we are negotiating the banking package. I have to say, in the first trialogue, under the stewardship of the Chair of the CONT Committee, Ms Tinagli, the atmosphere was very good for a positive outcome and I hope that that will continue, and we as a Commission will support you in that.

And the points made about being faithful to Basel implementation, I would absolutely support all of those. We have time in this mandate to develop the single market for capital. We will not complete it in this mandate, but I think we should collectively want to make huge progress. And I urge and thank you in advance for your support for that objective.

  Die Präsidentin. – Die Aussprache ist geschlossen.

Ich möchte mich ganz herzlich bei allen bedanken, die sich so lebhaft in die Debatte eingebracht haben.

  Jessika Roswall, President-in-Office of the Council. – Madam President, honourable Members, Commissioner, thank you for raising the issue of speeding up the production and delivery of weapons and ammunition to Ukraine. It comes very timely and only a few days after a crucial discussion on the issue at the Stockholm informal meeting of defence ministers.

At the moment, Ukraine continues to face Russia’s brutal war of aggression with significant casualties amongst the civilian population and regular and indiscriminate attacks on civilian and critical infrastructure. The situation on the ground remains therefore critical, and that was the message that the Ukrainian Minister of Defence Reznikov gave to his EU colleagues last week in Stockholm.

It is absolutely clear that that Ukraine’s ability to protect its territorial integrity depends to a high degree of military assistance, in particular from the EU and Member States.

We have already made a large contribution to expand the number of Western artillery systems, in particular 155 mm-calibre systems, because the reality is that Ukraine is still outnumbered by Russian troops.

This is why EU defence ministers at the meeting in Stockholm welcomed the High Representative’s proposal for a three-track approach that will serve two key objectives: to speed up the delivery and to ensure the joint procurement of artillery ammunition for Ukraine. The first track is European Peace Facility (EPF) assistance measure to incentivise Member States to deliver ammunition to Ukraine from their stocks. The second track is another EPF assistant measure to facilitate the joint procurement of ammunition, building on a project of the European Defence Agency or via a lead nation procuring on behalf of at least three Member States. Regarding the third track, ministers are broadly in favour of measures to help the industry, address supply chain bottlenecks and ramp up production.

Such measures are key for the immediate assistance to Ukraine but also for the long-term development of the European defence industry. We therefore look forward to the concrete measures that the Commission is working on to this effect.

The details of the three-track approach are currently being discussed in the Council and Ministers will return to this issue at the Foreign Affairs Council on 20 March. It is the Presidency expectation that we will be able to reach a political agreement on the main aspects.

Let me finish by underlining, in broader terms, that the Swedish Presidency is absolutely committed to continuing to provide EU support to Ukraine on all various domains and across the various Council formations. I am sure that we can count on Parliament’s strong support for our endeavours. Thank you very much for your attention and I look forward to the debate.

  Mairead McGuinness, Member of the Commission. – Madam President, thank you, Minister, Jessika, thank you, Colleagues, I take this debate on behalf of my colleague, Commissioner Breton and HR/VP Borrell. And as we know, over the last year the entire European Union has mobilised all its tools in support of Ukraine, including considerable military support.

A conservative estimate puts EU Member States’ collective effort and support at EUR 12 billion. However, the Ukrainian Minister of Defence has informed us that they have an urgent need to ensure the stable supply of 155 mm artillery ammunition.

This urgent need calls for coordinated European response and that is what the Commission, together with the High Representative and the European Defence Agency, have recently proposed an ambitious, pragmatic and rapid response around three intrinsically linked areas: immediately transfer ammunition from existing stockpiles; structure demand by placing massive orders with European industry, covering both the needs of Ukraine and those of Member States; increase European production capacity massively and rapidly, which is a prerequisite for these orders to be met.

To provide Ukraine with the right support at speed we need to act in parallel on these three axes. Without an increase in industrial production, we will not create confidence for Member States to transfer more ammunition from their stocks. We want them to know that those stocks will be replenished fast in the face of a threat that is likely to last.

The Defence Joint Procurement Task Force has established a fairly precise industrial mapping of ammunition production capacities, particularly for artillery shells. We identified 15 producers in the 11 Member States. We also know that the current EU production capacity is larger than in many of our non-EU partners. However, almost all of this production is already contracted.

The good news is that the potential of EU industry to produce 155 mm ammunition remains significant, and we need to unlock this potential. Signing large contracts consolidated at European level will send the appropriate signal to industry to take action, but this is not a guarantee of delivery on time.

Our industrial objectives are clear: reduce production time and increase production volumes and, above all, secure the earliest possible availability of the required volumes. In order to do this, we need to support an increase in capacity and address bottlenecks, especially in the value chain. We need to monitor industrial ramp-up efforts and ensure contracting of industrial production conditions.

The Commission is ready to mobilise its regulatory clout and the available resources as appropriate to support the defence industry to ramp up. We are working on all options, including mobilising the EU budget if needed. More specifically, we recently put on the table the European Defence Industry Reinforcement through common Procurement Act. This short-term instrument with EUR 500 million could be used to accelerate industrial production of the required ammunition.

The support of Parliament to reach swift agreement will be essential. If necessary, we are also ready to mobilise other resources. At the same time, we need to be able to mobilise private finance, including from the EIB and banks. To that end, Member State support will be essential.

Finally, we know what industry is doing today. Now we need to know what they will do tomorrow and what they could do tomorrow. In that light, Commissioner Breton has started to visit each of the 15 companies identified by the task force to discuss with them directly and understand their constraints and to see how to help them increase their production capacity. Thank you. I look forward to the debate.

  Michael Gahler, on behalf of the PPE Group. – Madam President, Commissioner, Minister, indeed, time is of the essence to effectively counter the aggressor and for the Ukrainians to push him back from Ukrainian territory. And we have lost time. Too much time last year because the reality was that many Member States, including my own, remained too passive for too long, in spite of strong verbal commitments. The Netherlands – to name one positive example – in 2022 purchased twice as much ammunition in Germany than the German army itself. While Denmark, already in June last year, refurbished M113 transport tanks in a German company in Flensburg for Ukraine, the German government did not give the order to start the refurbishing of 100 Leopard 1 tanks that were stocked in the very same factory, FFG, where the Danish tanks were already refurbished. That practice must end. I hope that last week’s Stockholm informal discussion will lead to decisions that are swiftly implemented, especially for the ammunition that is so desperately needed. And I hope that our industry is really pulling all strings, ramping up capacities and not waiting until they are tasked by whatever government. I can assure them your products will be needed and therefore be purchased for a long period because we cannot assume that the evil empire will perish soon. And we need to deliver to Ukraine as long as it takes for Ukraine to win. And we need to replenish our stocks in time as soon as possible in order to be able to defend ourselves.

Last year, already with a colleague, Sven Simon, we published an article in the German Handelsblatt suggesting we should think of a European Lend-Lease Act, the one that the United States had already in the Second World War to be able to swiftly supply Britain and other allies with the needed weapons. Perhaps you might embark on such a reflection again, a European Lend-Lease act, which would facilitate enormously the purchasing. We need to do what we can as long as it takes. Slava Ukraini!

  Tonino Picula, on behalf of the S&D Group. – Madam President, Commissioner, Minister, we are all aware of our long-standing problems in defence: duplication of resources, lack of coordination and collective action, and low speed of developing them jointly.

For a long time, there was no real need nor political will. Now there is a both but we have institutional obstacles that prevent us from doing it at the needed speed.

The inability of the allies to supply Ukraine with sufficient resources would be a decisive factor in this war. We should do all possible to avoid this scenario.

Our political goal should be clear: we should not only help Ukraine to resist Russian offensive actions, we need to supply Ukraine to win this war. More resources allocation and reorientation of existing defence production to meet the current needs are essential.

In the past year, we have shown that we can act together. Let us not make our efforts go in vain. Slava Ukraini!

  Nathalie Loiseau, au nom du groupe Renew. – Madame la Présidente, il y a le feu à nos portes et nous ne pouvons pas regarder ailleurs. L’Ukraine est assaillie et l’Europe menacée. Nous avons tout à gagner à une victoire de l’Ukraine alors qu’une victoire de la Russie nous ferait perdre notre sécurité et notre place dans le monde.

Dans ce contexte, il nous faut actionner tous les leviers dont nous disposons en même temps. Fournir en urgence des munitions à Kiev, d’où qu’elles viennent, en nous appuyant sur la Facilité européenne de paix. Être capables de tenir dans la durée en augmentant nos productions propres, à la fois pour continuer à aider l’Ukraine, parce que la guerre sera longue, et en nous assurant que nous avons pour nous-mêmes les équipements dont nous avons besoin. Nos industries de défense doivent être encouragées à produire plus en ayant de la visibilité sur des commandes que nous devons passer en commun. C’est le but d’Edirpa, un instrument destiné à nous rendre plus résilients, plus souverains et plus sûrs.

La paix et la liberté n’ont pas de prix, mais elles ont un coût. Notre devoir est de l’assumer et d’expliquer à nos compatriotes pourquoi l’aide militaire à l’Ukraine et le renforcement de nos moyens de défense exigent des efforts importants autant qu’indispensables.

  Viola von Cramon-Taubadel, im Namen der Verts/ALE-Fraktion. – Frau Präsidentin, Frau Kommissarin, liebe Kolleginnen und Kollegen! Mit der Unterzeichnung der UN-Charta verpflichten sich alle Länder in Artikel 2 Absatz 4 dazu, Gewalt in internationalen Beziehungen zu unterlassen. Artikel 51 bestärkt das Recht von Staaten zur Selbstverteidigung. Für mich ist die Situation absolut klar. Wir unterstützen die Ukraine in ihrem Recht auf Selbstverteidigung.

Als Grüne teilweise noch etwas schwer zu vermitteln, aber es bleibt wichtig, die Ukraine militärisch zu stärken. Denn wir haben das Recht, in Frieden zu leben, und das Recht, uns zu verteidigen, wenn unser Leben und dieser Frieden angegriffen werden. Jeder Panzer, jede Drohne, jede Patrone, die wir der Ukraine zur Verfügung stellen, rettet unzählige ukrainische Leben. Jede Unterstützung, ob finanziell oder militärisch, ist eine Investition in die Sicherheit Europas. Wenn die Ukraine fällt, werden auch weitere Länder fallen.

Die Welt, wie wir sie vor 2022 kannten, gibt es nicht mehr. Putin wählte den Krieg statt Frieden, die Konfrontation statt Zusammenarbeit, Imperialismus statt einer regelbasierten Ordnung. In dieser neuen Welt, in der der Stärkere Recht haben will, können wir uns den Luxus nicht leisten, unbewaffnet zu sein und unsere Verbündeten nicht zu beschützen. Slawa Ukrajini.

  Zdzisław Krasnodębski, w imieniu grupy ECR. – Pani Przewodnicząca! Muszę powiedzieć, że gdyby koledzy byli tak zdecydowani parę lat temu, to w ogóle by do tej wojny nie doszło. Nie musielibyśmy mówić „sława Ukrainie”, bo Ukraina nie byłaby przedmiotem agresji rosyjskiej. Zupełnie niedawne były czasy, kiedy armia, przemysł obronny wydawały się przeżytkiem, zwłaszcza tradycyjne rodzaje broni, broń pancerna, artyleria, wojska terytorialne. I Europa żyła w absurdalnym poczuciu bezpieczeństwa. W Berlinie, w Paryżu, w Brukseli wierzono w siłę perswazji, w (słowa niezrozumiałe) handel , w dobre intencje Rosji. Tylko myśmy w Europie środkowo-wschodniej nie mogli tego zrozumieć. A dzisiaj się okazuje, że nie ma wystarczającej ilości amunicji, a także zdolności do jej szybkiej produkcji, że rzekoma potęga przemysłowa, Unia Europejska, nie ma środków, by wesprzeć Ukrainę szybko – być może teraz zaczniemy – w jej walce, że trzeba remontować stare czołgi, które rdzewiały dotąd spokojnie. I okazuje się, że jest potrzebna armia zdolna do obrony terytorium i prowadzenia konwencjonalnej wojny i że wojsko nie jest tylko do prowadzenia misji pokojowej.

Więc musimy, po pierwsze, zapewnić – tak szybko jak to jest możliwe – zaopatrzenie Ukrainy w amunicję i sprzęt wojskowy. I tutaj jesteśmy zgodni. I cieszę się, że jest ta decyzja ministrów obrony, słusznie podjęta poza Parlamentem Europejskim, gdyż stracilibyśmy tylko niepotrzebnie dużo czasu, i niestety przykład EDIRPY to potwierdza. Po drugie, potrzebujemy także odbudowy i rozbudowy przemysłu obronnego krajów europejskich w długofalowej strategii. I tu jest potrzebna współpraca z Parlamentem Europejskim. Po trzecie, musimy pracować nad wspólną kulturą strategiczną narodów europejskich, wyciągając wnioski z błędów polityki appeasementu ostatnich dekad. Bez wspólnej kultury strategicznej nie będzie ani wspólnej polityki bezpieczeństwa z prawdziwego zdarzenia, ani wspólnej polityki zagranicznej.

  Елена Йончева (S&D). – Г-жо Председател, колеги, днес всички говорят, че искат мир в Украйна и зареждат боеприпаси в оръжията на Украйна. Европа се е превърнала в снабдител, а трябва да е лидер, да предложи решения. Европейците не искат война в Европа. Държавите, които бяха определени да бъдат на предната отбранителна линия, не искат война. Българите също не желаят да бъдат въвличани в този конфликт и всички ние искаме, настояваме да се сложи край на тази жестокост, на тази бруталност в Украйна.

Един мъдър световен лидер, папа Франциск, ни каза наскоро: „Краят на войната може да бъде постигнат само чрез конкретни мирни инициативи.“ Милиарди долари изпратихме в помощ на Украйна и въпреки това, въпреки това ескалацията се засилва. Прекратяването на огъня, търсенето на компромисни решения е пътят, който може да спаси Украйна и да предотврати самоунищожението. Тази война няма да има победители. Никой не е спечелил война срещу огромна ядрена сила. Европейският съюз е създаден, за да съхрани мира. Може би все още имаме шанс да го направим. Може би.

  Guy Verhofstadt (Renew). – Madam President, the problems that Mr Gahler and Ms Loiseau have indicated – a lack of ammunition that is there for the moment, the fact that some countries who make ammunition don’t want to send it to Ukraine, like Switzerland – this is all proof of the fact that we have an enormous problem in Europe, and that’s the lack of a European defence community. Without the help of the Americans, this war would be already over and in the wrong direction, with the wrong result. We don’t have a European defence community. And so, what I hope is that the Commission comes forward, as fast as possible, during the war, by the end of the war, with a strategic concept of creating a European defence community. It’s not because you buy together in the EPF some weapons that you have a European defence community. It’s a good measure, but it’s not enough. The training of soldiers, it is good that we do that. But that’s not a European defence community. A European defence community is putting together the EUR 250 billion we spend on defence. We spend 30% of the Americans on defence and can only do 10% of the operations of the American Army. Why? Duplication, duplication, duplication. One hundred and thirteen weapon systems – the problem in Ukraine today. Also in ammunition.

And so what the European Commission and the European institutions and the European Council have to do is, as fast as possible, before the end of the war, come up with a strategic concept for European defence – not in contradiction with NATO, but as the European pillar of NATO. That has to be the lesson of this brutal war and this invasion of Russia in Ukraine.

  Nicolae Ştefănuță (Verts/ALE). – Doamna Yoncheva, ce ironie să pomeniți Nichts neues im Westen, și să nu spuneți că acolo erau soldați, trei soldați la o pușcă, în Primul Război Mondial.

Domnule Wallace, ce ironie să vă pese de săracii lumii, de cei din Sudul slab dezvoltat și să îl sprijiniți pe Putin în această casă și să spuneți că ucrainenii nu au nevoie de ajutor. Statele membre care au stocuri de armă, la ce le țineți? Pentru ce zi le țineți? Acum, când mor alții pentru interesele voastre, la ce bun le mai țineți acasă?

Noi trebuie să ajutăm Europa, pe Ucraina cu Peace Facility, Facilitatea Europeană pentru Pace, iar statele membre trebuie să livreze tot ce pot. Și președintele Zelenski spus foarte clar care îi sunt nevoile: artileria este numărul 1– sisteme, cât și muniție, precum obuze în cantități mari, pentru a opri Rusia. Nu pentru a trage în teritoriul lor, ci pentru a-i da afară din al nostru. Despre asta este vorba.

(Vorbitorul a fost de acord să răspundă unei intervenții de tip „cartonaș albastru”)

  Javi López (S&D). – Señora presidenta, la invasión de Ucrania ha sido probablemente la sacudida geoestratégica más importante para Europa desde el fin de la caída del Muro de Berlín. Pero también ha evidenciado nuestras carencias y nuestros retos en materia de defensa y de seguridad. Un país agredido y un país agresor.

Y obviamente, Europa busca la paz: una paz justa, que respete los principios de soberanía e integridad territorial. Pero para buscar una paz justa, hoy, son indispensables el apoyo a aquel que se defiende en legítima defensa y la asistencia militar que se ha dado y se debe continuar dando a Ucrania. Estar en contra de la asistencia militar no es estar a favor de la paz, es aceptar, por la vía de los hechos, que Ucrania sea un país sometido a la barbarie y la brutalidad: eso es lo que supone hoy.

No solo ha sido, obviamente, una señal de alerta; también es un llamamiento a la acción, a la acción en materia de defensa para construir capacidades propias, una industria propia, para utilizar, obviamente, las economías de escala y coordinar nuestras compras para continuar asistiendo a aquel que continúa defendiéndose en legítima defensa.

  Ivars Ijabs (Renew). – Priekšsēdētājas kundze! Cienījamā komisāres kundze! Miers Eiropā šobrīd ir atkarīgs no Ukrainas aizsardzības spējām, un Ukraina Bahmutā šobrīd aizstāv visus mūs, lai mēs šeit varētu sēdēt un lemt. Ir nožēlojami, ka Eiropas Aizsardzības aģentūra šajos 13 mēnešos nav spējusi nonākt līdz kopīgiem aizsardzības iepirkumiem. Tāpēc ir jārīkojas mums — Eiropas Parlamentam, ar Eiropas Aizsardzības industrijas stiprināšanas likumu ar kopīgiem iepirkumiem, kuram ir jātiek pieņemtam pēc iespējas ātrāk.

Mums tajā likumā ir jālīdzsvaro, no vienas puses, protams, šis tūlītējais uzdevums atjaunot tos aizsardzības materiālu krājums, kas ir nosūtīti Ukrainai no dalībvalstīm, no otras puses — tas ir jautājums par vidēja termiņa uzdevumu attīstīt mūsu aizsardzības industriju šeit, Eiropā, mūsu ražošanas jaudas. Tie 500 miljoni, kas ir piedāvāti no Komisijas, protams, ir niecīga summa, ņemot vērā tās Ukrainas aizsardzības vajadzības. Bet mums ir jāsāk beidzot rīkoties un nevis jāgaida uz kaut kādām lielākām summām kaut kad tālā, nezināmā nākotnē.

  Reinhard Bütikofer (Verts/ALE). – Frau Präsidentin, verehrte Kolleginnen und Kollegen! Es ist in der Tat schlimm, dass wir die Kapazität unserer Rüstungsindustrie hochfahren müssen. Aber wir tun das nicht, weil die EU plötzlich kriegsgeil geworden wäre, sondern wir müssen das tun, weil Russland zum Aggressor geworden ist, der nicht nur die Ukraine von der Landkarte löschen will, sondern die ganze europäische Friedens- und Sicherheitsarchitektur zerstören will. Deswegen müssen wir das tun.

Ich frage mich, wieso Sie eigentlich ihre Forderungen nicht an das faschistische Regime in Moskau richten, wieso Sie die ganze Zeit so tun, als läge es in der Macht der EU, den Krieg zu beenden! Haben Sie schon einmal zur Kenntnis genommen, dass die Ukraine das Recht auf Selbstverteidigung hat, dass die UNO-Charta verlangt, dass Russland sich zurückziehen muss, die nationale Souveränität und die territoriale Integrität der Ukraine akzeptieren muss? Wenn Sie so hochtrabende Worte im Mund führen, warum sagen Sie das nicht ein einziges Mal?

Nach der Logik, die Sie vertreten, hätte man die Anti-Hitler-Koalition verurteilen müssen, weil sie den Aggressor mit Waffen bekämpft? Das hat nichts mit Friedenspolitik zu tun, Frau Demirel; die Lügen, die Sie hier verbreiten, sind die Lügen der fünften Kolonne Moskaus.

  Katarína Roth Neveďalová (S&D). – Vážená pani predsedajúca, ja absolútne nesúhlasím s tým, čo tu všetci rozprávajú, že by sme mali spoločne obstarávať zbrane. Vidíme, ako to dopadlo so spoločným obstaraním vakcín. Ale hlavne v prvom rade si myslím, že my nie sme inštitúcia, ktorá sa má zaoberať vojenskými a obrannými vôbec vecami. Veď my máme sami napísané v našich zmluvách, že našou obrannou politikou je udržiavanie mieru, predchádzanie konfliktom, vojenské poradenstvo, odzbrojovanie a humanitárna pomoc. My tu ideme proti niečomu, čo vôbec ani nemáme robiť. To znamená, že ako toto vysvetlíme občanom? Ja súhlasím, že treba Ukrajine pomáhať, ale nemyslím si, že tým, že teraz Európska únia spoločne začne obstarávať zbrane, že to je niečo, čo je riešením pre tento konflikt, ktorý sa na Ukrajine momentálne deje. Nesúhlasím s tým. Myslím si, že vojenskou inštitúciou je NATO. Krajiny Európskej únie, ktoré chceli byť v NATO, v ňom sú, tie, ktoré chceli vojensky spolupracovať, spolupracujú a nie je naším miestom a naším právom, aby sme sa vôbec zaoberali takýmito otázkami. To nám občania nedali.

  Mick Wallace (The Left). – Madam President, Russia invaded Ukraine; it was illegal, it was 100% wrong and we’ve condemned it from day one. We’ve also condemned the fact that the EU has done so little to develop the dialogue and diplomacy to bring it to an end.

Armoured cars, tanks and guns did not bring peace to the streets of Belfast and Derry. They brought misery, that’s what they brought. And only poor people die in these wars, whether they like it or not. The middle class and the rich don’t fight in these wars.

At the recent Munich Security Conference, when asked why Namibia abstained at the UN on the vote regarding the war, then Namibian Prime Minister said our focus is on resolving the problem, not on shifting blame. The money used to buy weapons, she said, could be better utilised to promote development in Ukraine, in Africa, in Asia and other places in Europe itself where many people are experiencing hardships.

This is madness. We have lost the plot in here. We want peace and we’re not supporting Putin and we’re not Putin’s puppets, we have no respect for him, but we want peace and not war.

  Jessika Roswall, President-in-Office of the Council. – Madam President, Commissioner, honourable members, thank you very much for the debate. I think it’s very good that we have the possibility to talk about Ukraine and the ways to speed up the delivery and production of weapons and ammunition.

EU support for Ukraine in all the relevant domains and for as long as necessary is, and will remain, a clear priority for the Council and indeed for the Swedish Presidency. On the particular issue of military support and delivery of ammunition, we will spare no effort in the coming days, working with Member States, the High Representative and the Commission to deliver swift results.

Together with our partners, we must continue to increase the pressure on Russia through sanctions and to make sure that the sanctions already in place are implemented and followed properly. In dialogue with the partners and in line with EU and international law, we continue our efforts to explore our options to use frozen and immobilized Russian assets for the reconstruction of Ukraine.

Those responsible for war crimes and other more serious crimes will be held to account. We will continue supporting the investigation by the International Criminal Court. There can be no impunity for the crimes committed under Russian occupation. We also need to work to ensure accountability for the crime of aggression. The agreement to establish an international centre for the prosecution of the crime of aggression against Ukraine is important in this regard.

The EU will continue to strengthen our political, financial and humanitarian, legal and military support for Ukraine. It is of utmost importance that the reconstruction of Ukraine can begin as soon as possible, and here the EU has a crucial role to play, together with our international partners. The EU and its Member States have stood by Ukraine from day one. So has this Parliament.

Every day, as we witness brutal acts by the Russian war machine, we are reminded of the fact that Ukraine is not only fighting for their freedom, their land and their right to self-determination; they are also fighting for our shared European values. This is why we say that we will continue to stand by Ukraine for as long as it takes.

  Die Präsidentin. – Nun, jetzt quasi eine Minute nach 16, also nachdem diese Aussprache jetzt geschlossen wurde, möchte ich nochmals und zwar nach Artikel 173 der Geschäftsordnung Frau Demirel das Wort geben, und zwar geht es um eine persönliche Bemerkung.

Mitglieder, die zu einer persönlichen Bemerkung um das Wort bitten – und das war offensichtlich das Zeichen, das sie mir gegeben hat und nicht eine nochmalige Wortmeldung im Verfahren der spontanen Wortmeldungen – haben das Recht, sich am Ende der Aussprache über diesen Tagesordnungspunkt, der gerade behandelt wird, zu Wort zu melden, allerdings nur persönlich. Das heißt, nicht zum Gegenstand der Aussprache, sondern nur auf diese persönlich bezogene Bemerkung, die Ihnen gegenüber von anderen Rednern zum Ausdruck gebracht wurde.

  Özlem Demirel (The Left). – Frau Präsidentin! Herr Bütikofer meinte eben, mich als die fünfte Kolonne Russlands, Putins, bezeichnen zu müssen, weil ich für den Frieden und gegen den Militarismus aufstehe. Ich möchte Sie darauf hinweisen, Herr Bütikofer, dass ich zu denjenigen Politikerinnen und Politikern dieses Parlaments gehöre, die gegen jedes Regime niemals ein Blatt vor den Mund genommen haben. Selbstverständlich kritisiere ich das Putin-Regime für den Überfall auf die Ukraine.

Ich möchte aber nicht, dass Sie hier als Parlament diesen Überfall dafür ausnutzen, um die EU zu einer Militärunion umzurüsten. Ich möchte nicht ein Blatt vor den Mund nehmen, wenn Sie diesen Angriff und das Leid der Menschen in der Ukraine für eigene geopolitische Interessen missbrauchen.

Ich schweige nicht zu Herrn Putin, ich schweige auch nicht zu Herrn Erdoğan, ich schweige zu keinem Regime! Ich schweige auch nicht über die Politik der USA, die Sie als Premiumpartner bezeichnen. Wie viele völkerrechtswidrige Kriege haben die USA geführt, Herr Bütikofer? Wie oft haben Sie das verurteilt?

  Die Präsidentin. – Mit dieser persönlichen Bemerkung ist die Aussprache nun endgültig geschlossen.

  Jessika Roswall, President-in-Office of the Council. – Madam President, honourable Members, Commissioner, before we start, allow me to say that I am deeply saddened by the recent terrible shipwreck off the coast of Italy that claimed the lives of over 70 people, including several children. I wish to extend my deep-felt condolences to the families and friends of those who lost their lives in this tragic event.

Sadly, this was not an isolated event. Over the past years, thousands and thousands of people, many of them young children, have lost their lives in attempts to reach Europe. This tragedy serves as a stark reminder that saving lives at sea is not only a legal obligation, but also a humanitarian and moral imperative.

These tragedies also serve a brutal reminder of the need to take political action. Moving forward on the Migration Pact and increased external action is imperative. Fighting trafficking and smuggling is a priority. A joint European response is necessary. This is a broad agreement at the Council that we need to adopt effective and lasting solutions to address the immediate and ongoing challenges on all routes, including the central Mediterranean route.

In this regard, the European Council recognises ‘the specificities of maritime borders, including as regards safeguarding lives.’ It also underlines the need for reinforced cooperation regarding search and rescue activities.

Let me now say a few words on some of the main lines of action that the EU is pursuing. We welcome the relaunch of the European contact group on search and rescue by the European Commission. Several Member States are engaged in discussions to set up an enhanced cooperation framework for search and rescue amongst source actors, including international humanitarian and maritime organisations.

We also need to move forward with the work to partnership with third countries along the routes, increasing capacities in border and asylum management. Providing financial support and technical and material assistance is ongoing in many partner countries. This work will continue and will step up where it is feasible.

In this context, it is important to recall that the effective protection of the Schengen external borders is not contrary to respect for the values and fundamental rights in the EU. Indeed, our frontline Member States have not only the right but also the duty to protect the European borders. This is a common responsibility and we manage, despite the considerable difficulties and challenges that we are faced with. Naturally, in carrying out these duties, the Schengen Borders Codes must be applied in accordance with the European and international law.

Honourable Members, safe and legal migration is also a central part of a comprehensive approach to migration. With almost three million third-country nationals migrating to the EU every year, the opportunities clearly exist.

These legal pathways have the potential to benefit migrants, countries of origin, as well as countries of destination. Legal pathways also contribute towards reducing irregular departures and consequently saving lives at sea.

When it comes to those most vulnerable, our Member States have shown that they are committed to stepping up their efforts, in particular by way of resettlement. Since 2015, successful EU-sponsored resettlement schemes and humanitarian admissions programmes have helped more than 130 000 people in need of international protection to find shelter in our Member States.

I should also mention the steps forward taken by both co-legislators towards an agreement on the Union Resettlement Framework Regulation. As a result, we will finally be able to move from ad hoc resettlement schemes to a stable framework with greater sustainability and predictability for the protection for those who need.

Honourable Members, the EU needs a comprehensive migration policy that protects our borders, provides protection to those in need and prevents the loss of migrants’ lives. I outlined today a number of areas on which we are working. It is the combination of these different strands of action that will ultimately bring about results.

VORSITZ: OTHMAR KARAS
Vizepräsident

  Ylva Johansson, Member of the Commission. – Imagine you’re a woman and all you want is a better life for your child. You think your only choice is to go on a very dangerous journey. Imagine how high the waves, how small the boat, how crowded, how ice cold the wind, the pouring rain. Imagine the fear, imagine the terror that you might not be saved. And all because you have not found a legal way of coming to the European Union.

Since this Parliament put this debate on the agenda, yet another tragedy at sea: 30 people missing, presumed drowned.

Behind the numbers, there are people, human beings, like Shahida Raza. She was 27 years old, from Pakistan. She was such a woman. All she wanted was to care for her disabled son, Hasan. She could not come legally, she thought. She’s one of their more than 80 people, as far as we know, who died in the waters off Calabria on 26 February. The price of her life: EUR 8 000 – the smugglers fee, blood money.

The shipwreck apparently happened when the smugglers steered the vessel onto shallow ground. The smugglers abandoned ship, leaving their passengers to their fate.

This tragedy must be a call to action. Our first priority: save lives. Our alternative: safe and legal pathways. Our mission: fight the smugglers who ruthlessly endanger people’s lives.

We must work relentlessly to bring them to justice, be always one step ahead. Fighting smuggling is central to our action plan on the Central Mediterranean. We must step up the fight as team Europe with Member States.

We are building partnerships to fight smuggling, supporting joint investigations between Member States and North African partners. I will soon travel to Tunisia – where, as you know, the situation is of concern – to boost our joint fight against smugglers and strengthen our comprehensive migration partnership.

And we must do more to prevent irregular departures, stop people getting into smugglers boats and risking their lives at sea.

But we need migration but in a regular way: safe ways, legal pathways. We must work as team Europe with countries of origin, transit and destination to manage migration jointly with our partners along the routes, including the Central Mediterranean.

To save lives, we also need to work better together. Coordination is at the heart of the new European integrated border management strategy that the Commission adopted yesterday, based on your valuable input from this House. And we relaunched the European Contact Group on Search and Rescue. I welcome the active participation of Member States who are now working to improve situational awareness and cooperation at sea.

But we need also to give people alternatives to smugglers, boats and trucks. Legal migration for those who want to work. Our societies and economies need skilled labour. Healthcare alone lacks 2 million professionals today. So we are setting up an ambitious new talent pool to help people enter into the EU safely and legally. And we are working on the talent partnership so people can learn and work in key sectors in Member States. And we will provide legal pathways for refugees, safe journeys to safe homes, resettlement and humanitarian corridors for 50 000 people in the next two years, supported by at least half a billion euro. We are linking community sponsorship of refugees to work by supporting companies with a targeted funding call to employ refugees now living in camps and in limbo. We have already successfully adopted the new blue card and I encourage the co-legislators to make progress and adopt the two legislative proposals on the Single Permit Directive and the Long-Term Residence Directive.

In the letter from President von der Leyen to the leaders, she outlined the key operational actions on migration we are taking already now. She will update the Council on progress next week. All of these policies and operations are important but will only be truly effective as part of the European migration policy.

I am encouraged by the JHA Council last week, when ministers from across the EU committed to adopt the whole pact on migration and asylum during this mandate. I am encouraged by the Swedish Presidency committed to start trilogues already in June on the central pieces on solidarity and responsibility, including the special category for the search and rescue cases on relocation. And, of course, by the progress this House is making by adopting the mandates on the key pact files, I hope already this month.

So let these tragedies at sea remind us: migration challenges need a European response to save lives, to manage migration, to fight smugglers, to open safe and legal pathways. I am fully aware that you, in this House, already know this. We need to work together to find solutions and to agree on the pact.

  Jeroen Lenaers, on behalf of the PPE Group. – Mr President, every death at sea is an unspeakable tragedy. Men, women and children losing their lives in the Mediterranean is truly heartbreaking. And yes, we need, as this debate title suggests, a common EU response. And it starts by breaking the lucrative business model that smugglers have built at the expense of vulnerable people. We need to fight against these ruthless criminals who put hundreds of people on far too small, unseaworthy vessels in the most difficult of conditions at sea. Thank God, luckily, most people are saved like the 1300 people last weekend. But for some, like the more than 70 people that perished off the coast of Calabria, help tragically came too late. We need a fundamental change of policy. No matter how many search and rescue operations are deployed at sea, if hundreds of thousands of people continue to embark on this dangerous journey, help will never be able to reach all of them on time. Arrivals by sea in Italy have increased three times compared to last year. It means the risk of accidents has also tripled. So we need a common but also a holistic approach. No oversimplification of complex challenges by focusing on one solution only. Most asylum seekers arriving in Europe are not in need of international protection and they will most likely continue to risk their lives to come here irregularly, regardless of the legal pathways we put in place for those who need it. At least until we change the automatism that paying a smuggler equals entry to the territory of the European Union. Changing that needs to be the core of the policy Europe finally adopts because there is no silver bullet: fighting smugglers, creating pathways, code of conduct for search and rescue, strengthening external borders, discouraging illegal migration, improving cooperation with third countries, increasing returns – these are all intertwined. They’re all part of the same puzzle. And we need to complete this whole puzzle. We need to adopt the migration pact in full if we want to make debates like the one today a thing of the past.

  Iratxe García Pérez, en nombre del Grupo S&D. – Señor presidente, ocho años después de la crisis humanitaria de 2015 la Unión Europea sigue sin encontrar una solución al desafío común más divisorio de nuestro tiempo. La tragedia del naufragio en Calabria por la inhumana omisión del Gobierno de Meloni y las deportaciones ilegales, robos y maltratos a migrantes por parte de las autoridades griegas son los últimos episodios de un vergonzoso fracaso de salvamento marítimo en la Unión Europea.

Los Gobiernos de Italia y Grecia, y también la Comisión, están obligados no solo a investigar y a dar explicaciones de los hechos, sino a adoptar medidas que pongan fin a esta situación y a estos abusos. En los diez años transcurridos entre las tragedias de Lampedusa y Calabria más de veintiséis mil personas se han dejado la vida en el Mediterráneo. Años de negociaciones frustradas, parálisis y bloqueos.

Ahora, en lugar de avanzar en la conclusión de un nuevo pacto sobre migración y asilo la derecha prefiere debatir sobre si levantar muros en las fronteras exteriores de Europa y quién debe financiarlos. Si hay algo peor que los muros materiales son los muros mentales de la derecha. Los muros representan un retroceso de la idea de Europa, de aquella Europa reaccionaria y excluyente, de la visión más miserable del ser humano y opresora del conocimiento y del egoísmo. Realmente necesitamos recuperar la dignidad de Europa. La idea de los muros es la solución falsa y mágica de aquellos ultranacionalistas interesados en presentar a los extranjeros como una amenaza que nos divide.

El millón de solicitudes de asilo de 2022 también demuestra que no habrá muro que logre disuadir a quienes huyen de la guerra, del hambre o de los desastres naturales. Cerrar las vías legales a la protección tampoco acabará con el instinto de supervivencia humana. Solo incrementará la migración y fortalecerá las bandas criminales, enriquecidas con la explotación de los más desesperados.

La llegada de refugiados e inmigrantes es un fenómeno cuya gestión más eficaz y humanitaria no pasa por medidas falsas e ineficaces, sino por un enfoque integral, solidario y cimentado en la responsabilidad compartida, como el que propone el nuevo Pacto sobre Migración y Asilo; un nuevo pacto que garantice la protección internacional a los demandantes de asilo, que favorezca la integración de los refugiados y garantice las vías legales para la inmigración, incluyendo la educación, el empleo y los visados humanitarios. La conclusión del Pacto es una prueba para la Unión no solo con respecto a una política concreta, sino para nuestros mismos principios fundacionales.

  Sophia in ‘t Veld, on behalf of the Renew Group. – Mr President, first of all, I would like to thank the Commissioner for her words. I think that, as a Parliament, we should endorse your line of action.

You said, Commissioner, ‘imagine you are one of those people’. I think this is where the problem begins: we have dehumanised those people. We cannot imagine anymore what it feels like because we have dehumanised them. It always strikes me how we are talking about an amount of migrants, rather than a number of migrants. A number of migrants is about individuals. Let’s start and go back to our humanity and think of them as people.

I entirely agree with my EPP colleague who said there should be no oversimplification of complex problems. That is why I have a bit of difficulty understanding why the EPP is always coming up with fake, simplified solutions like walls around Europe. It doesn’t work. OK? It may work in an electoral campaign, but it doesn’t work at all in solving the problem.

The Renew Group has written to the European Council and called for swift action because we do think that the JHA Council now has to move. Yes, we are working on the pact. It’s very difficult, but we hope we will get there. But that is not going to solve the problem today. The people who are getting on boats today need to be helped and that is why we need sufficient and adequate rescue capacity organised by the Member States and the European Union.

  Erik Marquardt (Verts/ALE). – Herr Präsident! Ich glaube ja, dass einige recht haben, ich sehe das auch so. Die Schmuggler, das sind böse Menschen, die aus falschen Beweggründen mit krimineller Energie Menschen auf einen gefährlichen Weg schicken, und in der Folge sterben Menschen. Aber der Grund, warum wir uns hier heute treffen, ist ja nicht, dass die Schmuggler die Menschen losschicken – das passiert seit Jahrzehnten –, sondern der Grund ist, dass Seenotrettungsfälle nicht mehr gerettet werden, obwohl wir sie hätten retten können.

So geschehen am Samstag, z. B. morgens um zwei Uhr, halb drei rufen Menschen schreiend an, weil sie untergehen, rufen Menschen schreiend an und finden niemanden, der ihnen Hilfe schickt. Über 30 Stunden wird in internationalen Gewässern keine Hilfe geschickt. Die IRINI-Mission hätte da sein können, die NGO-Boote hätten da sein können, wenn sie nicht in Italien blockiert wären. Die Frachtschifffahrt hätte da sein können und Menschen retten können, aber niemand hat ihnen den Auftrag gegeben, sie zu retten.

Ich glaube, wenn wir ernst nehmen, was die europäischen Werte eigentlich sein sollen, wenn wir ernst nehmen, dass die Würde des Menschen auch auf dem Mittelmeer unantastbar sein sollte, dann können wir doch nicht länger einfach immer nur mit dem Finger auf die Schmuggler zeigen, nach jedem Unglück, noch bevor die Leichen geborgen sind, so tun, als seien immer die anderen schuld, sondern dann müssen wir endlich anfangen, auch den Kern der Debatte so ernst zu nehmen, dass wir sagen: Wenn jemand in Seenot ist, dann schicken wir Rettungsboote und retten diese Menschen, ganz egal, woher sie kommen und aus welchem Grund sie in Seenot sind.

Dass das nicht passiert, liebe Kolleginnen und Kollegen, ist eine europäische Schande, eine Schande, für die wir uns schämen sollten. Ich hoffe, dass wir nicht bei schönen Worten bleiben, sondern dass wir endlich anfangen zu handeln. Ansonsten müssen wir einfach davon ausgehen, dass uns die folgenden Generationen für das, was wir hier tun, für wirklich abgrundtief böse halten.

  Vincenzo Sofo, a nome del gruppo ECR. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, sulla tragedia di Cutro abbiamo assistito a uno sciacallaggio da parte della sinistra, arrivata addirittura ad accusare il presidente Meloni di avere le mani sporche del sangue di quei morti.

Morti in realtà a causa di organizzazioni criminali che ogni anno trafficano centinaia di migliaia di esseri umani che, complice la propaganda immigrazionista della sinistra, vengono convinti a cercar fortuna in Europa e stipati in barche sempre più fatiscenti da trafficanti, consapevoli che quei mezzi potrebbero affondare, ma convinti di poter contare in mare sull’aiuto di ONG che dell’ideologia no borders fanno una missione. Morti perché avvistati troppo tardi da chi ha il compito di sorvegliare le nostre frontiere, ma non ha strumenti a sufficienza per farlo, anche perché azzoppato dall’opera di boicottaggio messa in atto dalla sinistra, come il caso Frontex insegna.

Come vedete, dunque, sulle responsabilità morali di queste tragedie ci sarebbe molto da dibattere. Ma il nostro dovere ora è, semmai, ragionare a soluzioni urgenti per flussi migratori fuori controllo, destinati a causare ancora tante di queste morti. Soluzioni che la Commissione inizia finalmente a intravedere annunciando di accogliere le nostre richieste, come il rafforzamento di Frontex, la responsabilizzazione degli Stati bandiera e rimpatri più efficaci. E la sede in cui accoglierle è la riforma del Trattato di Dublino, sulla quale a breve inizieremo a votare in commissione LIBE.

In questa sede, quindi, chiediamo alla sinistra, se vuole davvero porre fine a queste tragedie, di riconoscere il fallimento dell’approccio che ha sempre avuto e accettare la nostra richiesta di rafforzare l’azione esterna alle frontiere, affinché non ci si limiti solo a redistribuire i migranti che sopravvivano al mare, ma si lavori innanzitutto a dissuaderli dal rischiare di trovare nel mare la loro morte.

  Annalisa Tardino, a nome del gruppo ID. – Signor Presidente, onorevoli colleghi, la sinistra in questo Parlamento è fuori e continua a cercare i colpevoli delle stragi in mare, arrivando ad accusare vergognosamente la premier Meloni e il vicepremier Salvini e con lui la Guardia costiera italiana che, invece, è impegnata ogni giorno in operazioni di salvataggio di barchini.

Nessuno di loro ha però mai pensato, per esempio, di accusare il premier socialista Sanchez per la tragedia di Melilla. Sarà perché è espressione della stessa parte politica? La verità è che i colpevoli con le mani sporche di sangue, come dite voi, sono gli scafisti e, con loro, consentite, i falsi buonisti che illudono gente disperata con una terra promessa, purtroppo inesistente.

È nostro, vostro dovere, fermare i trafficanti di uomini, come ha detto Papa Francesco, obiettivo cui dobbiamo rivolgere tutte le nostre azioni politiche. Fermezza assoluta e nessuna indulgenza contro questi criminali. Al prossimo Consiglio europeo ci aspettiamo che l’Europa proponga azioni positive per combattere i trafficanti di esseri umani, fermare le morti in mare e proteggere i nostri confini.

Il dramma di Cutro è soltanto l’apice emblematico di una tragedia che continua da anni, ma che intendiamo fermare alla base, impedendo le partenze, attuando seri programmi di sviluppo nei paesi da cui fuggono queste persone, accogliendo chi ha diritto in via sicura e legale. La buona politica, se tale, deve assumersi la responsabilità di decidere, invece di rinviare un problema che resta sulle spalle dei soliti Paesi come da anni, Italia in primis.

  Malin Björk, för The Left-gruppen. – Herr talman! Kommissionär, ordförande! 26 000 människor har drunknat i Medelhavet sedan 2014. De har namn, de har familjer, de var någons älskade. Om vi tar in det, då inser vi att svaret måste vara mer räddningsinsatser, mer livräddning till havs. Dessutom måste de hyllas som faktiskt är därute och räddar liv.

I stället ser vi att regeringar beskyller och förföljer solidaritetsorganisationer, icke-statliga organisationer. Så kan vi inte ha det. Min fråga är: Vad tänker kommissionen göra? Vad tänker ordförandeskapet göra? Inte i morgon, inte när pakten antas – utan nu. Det är nämligen nu som människor drunknar.

Smugglingsmodellen frodas för att människor inte har några lagliga vägar att söka skydd på. Som föredragande för vidarebosättningsprogrammet på EU-nivå är jag nöjd med att vi rodde detta i hamn, men vi ser alldeles för få platser. Det behövs betydligt större engagemang från medlemsländerna, vilket bara är en del i pusslet – det är bara en del i pusslet.

De farliga resorna fortsätter för att människor tvingas lämna sina länder, såsom Afghanistan, Iran, Syrien. Våra krav här i dag är konkreta: De stängda militariserade gränserna med EPP:s murar är inte lösningen – de ökar dödligheten. Vi behöver livräddningsinsatser till havs, gärna EU-koordinerade sådana. Vi behöver också stöd till icke-statliga organisationer och de livräddningsinsatser som görs redan i dag.

Att outsourca migrationsarbetet och kontrollen till tredjeländer ökar också dödligheten. Det är en väldigt farlig väg. Öppna fler lagliga vägar, skapa lösningar som fungerar för att rädda liv, inte för att hindra människor från att ta sig till Europa.

  Laura Ferrara (NI). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, nel Mediterraneo, sempre più simile a un cimitero, si stanno recuperando ancora oggi i corpi del naufragio a Cutro, in Italia. Dal 2015 sono 26.000 i morti. Pene più severe per scafisti e trafficanti, anche se giuste, non bastano da sole se la carenza di vie legali e sicure di accesso all’Unione europea per chi fugge da conflitti e persecuzioni ha come unica alternativa viaggi spesso letali.

Sia chiaro: salvare vite in pericolo in mare è un dovere morale e un obbligo giuridico per gli Stati. E deve esserlo anche per l’Unione europea, perché ricerca, salvataggio e accoglienza non possono ricadere in modo sproporzionato solo sui Paesi costieri e di primo ingresso.

Serve solidarietà e responsabilità da parte di tutti i Paesi europei. E serve umanità, quella che purtroppo non ha dimostrato il governo italiano, con un ministro dell’Interno criticato per le sue dichiarazioni senza compassione e sensibilità umana, e con una premier che, pur andando sul luogo del naufragio, ha negato un saluto ai familiari delle vittime. Un governo, lasciatemelo dire, disumano.

  Lena Düpont (PPE). – Herr Präsident, Frau Kommissarin, verehrte Ratspräsidentschaft! Es ist selbstverständlich: Menschen in Seenot zu retten ist nationale, internationale, europäische, moralische Verpflichtung. Dazu gehört aber auch: Gefährliche Überfahrten sind die Folge, nicht der Auslöser. Die Ursachen liegen nach wie vor an Land und nicht auf See.

Daher ist es richtig, dass die Ratspräsidentschaft sich wieder auf die Zusammenarbeit mit Herkunfts- und Transitstaaten konzentriert: Verbesserung der Lebensbedingungen vor Ort, Verhinderung gefährlicher Überfahrten und vor allem entschlossenes Vorgehen gegen die Schleuser, gegen kriminelle Netzwerke und dieses überaus zynische, aber leider profitable Geschäftsmodell.

Es ist nicht einfach, drei Organe, 27 Mitgliedstaaten und die meisten politischen Familien zusammenzubringen. Das wissen wir hier im Haus alle. Aber wir werden danach beurteilt, ob wir einen Beitrag zur Lösung der aktuellen Situation leisten können, ob wir das Hangeln von Notlösung zu Notlösung beenden können. Der Pakt kann nicht zaubern, aber er kann tragfähige Strukturen und Verfahren schaffen und Vertrauen unter den Mitgliedstaaten wiederherstellen.

Die Balkanroute in den letzten Wochen hat gezeigt: Gemeinsames Vorgehen als Europäische Union hat einen Effekt. Der Pakt hat Instrumente für Krisen, er hat Elemente für eine effektive Rückkehr, für Seenotrettung, für die Zusammenarbeit mit Drittstaaten. Er wird flankiert, flankiert durch die Vorschläge zu legalen Wegen. Er baut auf wirksame Grenzkontrollen. Er kann in der Gesamtheit seiner Vorschläge die beste Wirkung entfalten.

2021 habe ich in einer ähnlichen Rede gesagt: Es ist gut, dass wir wieder diskutieren. Für dieses Jahr gilt: Liefern ist besser. Angesichts des Anstiegs der illegalen Grenzübertritte und der Zunahme der Sekundärmigration sind mehr Tempo, mehr Ehrgeiz, mehr Europa dringend erforderlich. Deswegen appelliere ich auch und vielleicht insbesondere in dieser Woche an das Haus. In der Vergangenheit war es viel zu einfach, den Rat zu kritisieren. Auch wir müssen jetzt liefern. Denn das einzige, wovon wir nicht mehr haben, ist Zeit.

  Elisabetta Gualmini (S&D). – Signor Presidente, cara Commissaria, onorevoli colleghi, siamo con Lei sulla velocizzazione, speriamo, del pacchetto “Asilo e migrazione”, per una solidarietà finalmente effettiva – ce lo auguriamo. Ma francamente bisogna dirci che non se ne può più di sentire dare la colpa all’Europa, sempre, perché le responsabilità politiche ci sono e si vedono.

Io non ho mai visto un governo di estrema destra chiedere di rafforzare le competenze europee sulla gestione dei migranti, mentre ho visto fior fior di governi di estrema destra chiedere soldi all’Europa per finanziare muri e ho visto governi di estrema destra, come quello di Meloni e di Salvini, ripetere all’infinito i peggiori slogan anti-immigrati: slogan nativisti “prima gli italiani”, slogan neocolonialisti “aiutiamoli a casa loro”, slogan cospirazionisti “i migranti approdano in Europa per favorire il grande capitale e sostituire i lavoratori europei”, slogan razzisti “gli sbarchi selettivi”.

E poi di fronte a stragi di innocenti, come quella di Cutro, cosa si fa? Si dice che l’Europa non fa abbastanza. Ma è troppo comodo! Ci si inventa un nuovo reato con parole enormi “andremo alla caccia dei trafficanti sull’intero globo terracqueo” – terracqueo, segniamocelo! – e non si chiariscono le responsabilità sui salvataggi quando è lo stesso governo che ha reso una corsa agli ostacoli salvare le persone in mare. E l’omissione di soccorso è un reato, anche questo, oltre a quello dei trafficanti.

E poi si finisce a fare il karaoke per il compleanno di Salvini e chi se ne frega quando ci sono i morti e le bare. Se avete interesse per la Nazione, non fateci vergognare e assumetevi le vostre responsabilità.

  Fabienne Keller (Renew). – Monsieur le Président, cher Othmar Karas, Madame la Commissaire, chère Ylva Johansson, Madame la Ministre, chère Jessika Roswall, le naufrage du bateau près de Crotone, en Italie, nous choque. Précisément parce que ce bateau s’est échoué dans l’espace maritime européen. Pas en pleine mer, chers collègues, mais bien sur nos côtes, et alors que ce bateau avait été signalé aux garde-côtes italiens. Près de 60 personnes ont trouvé la mort dans cette tragédie. Plus de 2 300 en Méditerranée l’année dernière. Nous ne pouvons détourner les yeux face à ces décès.

Avec mes collègues Renew Europe, nous appelons à une force européenne de sauvetage en mer, en coopération avec les États membres, et à la création également de voies légales de migration. À moyen et long termes, notre réponse, c’est le pacte européen sur l’asile et la migration qui permettra d’assurer des règles d’asile harmonisées dans l’Union et un mécanisme de solidarité entre États membres.

Le temps presse. J’appelle la présidence suédoise, Madame la Ministre, et le Conseil à accélérer leurs travaux avec l’aide de la Commission, pour trouver rapidement un accord, un progrès sur cette réforme attendue de longue date.

  Tineke Strik (Verts/ALE). – Mr President, the Mediterranean Sea is the deadliest migration route in the world. And this is not a law by nature; it’s caused by mankind. But the political decision to ignore search and rescue obligations, shift responsibility to the Libyan coastguard, obstruct the work of NGOs saving lives, this is a policy of deliberate disengagement, a lack of solidarity and a shameless evasion of one’s own obligations. And the response to every tragedy is giving more boats to the Libyan coastguard, meaning more people contained in hell.

But where are the genuine life jackets? Where is an EU—coordinated search and rescue mechanism? Where’s the mandatory relocation for rescued asylum seekers? Where is the protection for humanitarian workers, and where are the safe and legal migration routes? Where is the display of humanity?

So, Council and Commission, stop this deadly tactic of looking away and fencing off, and hold up the fundament of the EU, namely our values.

  Hermann Tertsch (ECR). – Señor presidente, cierto, toda muerte en el mar es un drama. Pero muchas de estas tragedias son evitables y algunos las asumen con gusto para continuar el inmenso negocio del tráfico de seres humanos hacia Europa. Los culpables de las muertes no son las naciones que protegen sus fronteras, sino las políticas de inmigración incontrolada y el irresponsable efecto llamada que llevan a multitudes a lanzarse al mar y jugarse la vida en manos de los traficantes.

Las mafias de traficantes no las integran solo las bandas criminales que seducen con promesas y cobran fortunas. Sus colaboradores necesarios son falsas organizaciones humanitarias dirigidas por la extrema izquierda, apoyadas por todos ustedes, y que recogen a la mercancía humana en sitios estipulados en el mar, último eslabón de la cadena de esclavistas del siglo XXI. Mientras tanto, en España y en Europa se disparan los efectos de esta inmigración ilegal: el colapso de los servicios y la escalada de inseguridad, violencia y delincuencia. Todo para conseguir mano de obra barata.

Si quieren acabar con las muertes en el mar Giorgia Meloni muestra el camino: cerrar las rutas de la muerte, repatriar a los ilegales y cárcel para los traficantes, los de los barcos y los despachos.

  Κωνσταντίνος Αρβανίτης (The Left). – Κύριε Πρόεδρε, κυρία Johansson, δεν θα μπορούσα να διαφωνήσω με αυτά που είπατε, σε καμία περίπτωση. Όμως εδώ διαπιστώνετε και εσείς και όλοι ότι έχουμε δύο Ευρώπες: μια Ευρώπη που διαπιστώνει και μια Ευρώπη που δεν καταλαβαίνει. Μιλάμε για την Ιταλία, για το ναυάγιο, μα εδώ, στην ολομέλεια, πριν από δύο συνεδριάσεις, δεν μιλούσαμε για τα Κύθηρα; Δεν σας είπα για το μεγάλο ναυάγιο στα Κύθηρα, όπου έφευγαν τα πλοία από την Τουρκία, από τη Σμύρνη, και έσκασαν στα βράχια των Κυθήρων; Δεν τους είδε κανείς; Δεν τους είδε ούτε ένα πολεμικό, ούτε η Frontex;

Αυτή η ιστορία αρχίζει πια να κουράζει· να κάνουμε συνεχείς διαπιστώσεις και από την άλλη να μην έχουμε πρωτοβουλίες. Από τον Γενάρη έως τον Ιούνιο του 2022, κατά μέσο όρο, πέντε άνθρωποι πεθαίνουν την ημέρα, προσπαθώντας να διασχίσουν τα νερά μας, τη Μεσόγειο. Σύμφωνα με την Ύπατη Αρμοστεία, ο συνολικός αριθμός των νεκρών ή των αγνοουμένων στη Μεσόγειο το 2022 ανέρχεται σε 2.000 ανθρώπους. Και μην ακούμε για το διεθνές δίκαιο, τι λέει και ούτω καθεξής. Εμείς μιλάμε, το λέμε εδώ χρόνια, ότι θέλουμε ασφαλείς και νόμιμες οδούς μετανάστευσης. Το είπατε και εσείς. Μα θα συμφωνήσουμε απόλυτα. Συμφωνεί η Δεξιά, που κάνει ότι δεν καταλαβαίνει; Αυτό είναι το βασικό θέμα. Εδώ έχουμε διαπιστώσει πολλές φορές το φαινόμενο να κινούνται ουσιαστικά διακινητές κάτω από τη μύτη των κρατικών αρχών, δεν ξέρω μήπως ακόμα και κάτω από τη μύτη της Frontex. Γι’ αυτό σας είπα το παράδειγμα των Κυθήρων.

Θα κλείσω όπως ξεκίνησα, με τα λόγια της κ. Metsola. Η κ. Metsola είχε προχθές μια πολύ καλή ομιλία και είπε: «Είμαστε γενιά πολιτικών που δεν μπορεί να αγνοεί την πραγματικότητα». Ναι, αλλά να νομοθετεί κιόλας, όχι απλώς να περιγράφει την πραγματικότητα, διότι εδώ υπάρχει πολύ σοβαρό θέμα. Έτσι λοιπόν, κλείνοντας, το αίτημα είναι: ένταξη, μετεγκατάσταση και, βεβαίως, νόμιμες οδούς μετανάστευσης.

  Nicolas Bay (NI). – Monsieur le Président, chers collègues, alors que le Royaume-Uni annonce enfin des mesures fermes pour lutter contre l’immigration clandestine, alors que l’Italie anticipe une véritable invasion et que l’Europe devrait tout faire pour protéger ses frontières, alors que les ONG sont complices des trafics d’êtres humains, alors que vos atermoiements, votre laxisme et votre lâcheté sont responsables des morts en mer, vous voulez aller encore plus loin, toujours plus loin.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les mêmes grands mots larmoyants d’ouverture et d’accueil pousseront évidemment toujours plus de migrants à partir et parfois à mourir en mer. Si vous aviez un peu d’humanité, la véritable humanité, vous les dissuaderiez évidemment de partir. Cessez donc de leur faire miroiter qu’il y aurait un eldorado européen qui n’existe pas. Arrêtez de les inciter à venir en Europe au risque de leur vie. Vous les poussez à se jeter dans les griffes des mafias de passeurs qui commettent d’ailleurs sur eux les pires atrocités. Vous organisez leur déracinement, loin de leur famille et de leur terre. La véritable humanité, c’est évidemment la fermeté migratoire. Votre laxisme, lui, est honteux et coupable.

  Alessandra Mussolini (PPE). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, che vergogna! Che vergogna sentire esponenti anche italiani che strumentalizzano i morti pur di andare contro un governo. La tragedia di Cutro è una tragedia non italiana, è una tragedia europea. E le soluzioni devono essere europee. Ma perché non parliamo anche dei bambini che scompaiono, di quello che accade in Italia?

Ma non sapete quanto è complicato. L’Italia non lascia da solo nessuno e nessuno deve permettersi in Europa, e non lo si fa, di lasciare da sola l’Italia: 60.000 migranti sono stati salvati dalla Guardia costiera e dalla Guardia di Finanza. Chi lo ha fatto? A fronte di un aumento dei flussi migratori del 250% dalla Tunisia, dalla Libia, dalla tratta della Turchia.

Allora parliamo di questo. Non buttiamo veleno addosso ad uno Stato membro che deve essere aiutato da tutti perché noi siamo l’Europa, non è che c’è l’Italia e l’Europa è da un’altra parte. Quindi quello che ho sentito, guardate, è veramente vergognoso. Perché non si onorano e non si porta rispetto alle tante vittime, ai sacrifici di vite umane che appartengono a tutti e tutti li dobbiamo rispettare. Ma voi no, voi della sinistra no! È come se io dicessi che le ONG raccolgono tangenti e sfruttano le vite umane e i migranti e lavorano con gli scafisti. Vero, cara?

  Juan Fernando López Aguilar (S&D). – Señor presidente, señora comisaria Johansson, este es el quinto debate en los dos últimos años en el Parlamento Europeo sobre muertes en el Mediterráneo y la necesidad de vías legales y seguras y de un mecanismo europeo de salvamento y rescate.

Setenta y dos muertos en las costas de Calabria, cerca de Crotone. De acuerdo con el testimonio de los supervivientes, se hacinaban en el viejo barco pesquero al menos doscientas personas. ¿Y sabe qué? Frontex había avisado de la presencia de ese barco pesquero cerca de las costas. ¿Y sabe qué? Que el Gobierno de Giorgia Meloni ha hecho la vida imposible a las organizaciones no gubernamentales, de modo que no había ninguna cerca del naufragio. La consecuencia es que no intervino la Guardia Costera. No intervinieron ni respondieron las autoridades italianas, y por eso, hay una investigación penal dirigida por la Fiscalía italiana para determinar las responsabilidades.

Pero hay más. Se suman esas setenta y dos víctimas, de ellas dieciocho niños, a las veintiséis mil muertes en el Mediterráneo en los últimos diez años, procedentes de Irak, de Irán, de Siria, de Afganistán, de Pakistán, de Somalia, de nuestra vecindad torturada, y esto exige una respuesta. Esta puede venir del nuevo Pacto sobre Migración y Asilo, con solidaridad efectiva y realojamientos, mandatos de reubicación vinculantes y también, por supuesto, con obligaciones para los Estados miembros de atender el Derecho internacional humanitario en un mecanismo europeo de salvamento y rescate.

Por tanto, créanlo, no puede parar este Parlamento Europeo hasta que haya solidaridad vinculante de los Estados miembros, cumplimiento estricto del Derecho internacional humanitario y del Derecho europeo por parte de todos los Estados miembros y un mecanismo europeo de salvamento y rescate, además de vías legales y seguras y visados humanitarios para llegar a la Unión Europea.

  Jan-Christoph Oetjen (Renew). – Herr Präsident, verehrte Kolleginnen und Kollegen! Seenotrettung ist natürlich eine staatliche Aufgabe, und viel zu lange haben wir darauf gesetzt, dass Nichtregierungsorganisationen diese Aufgabe übernehmen. Insofern ist es dramatisch, was im Mittelmeer passiert, und es ist umso dramatischer, wenn es auch noch in europäischen Gewässern – in italienischen Gewässern wie in diesem Falle – passiert.

Aber, verehrte Kolleginnen und Kollegen, was wir eigentlich wirklich brauchen, das ist nicht nur eine Lösung für das Thema Seenotrettung – wo wir natürlich eine Lösung brauchen –, sondern das, was wir wirklich brauchen, ist der große Wurf, verehrte Kolleginnen und Kollegen.

In diesem Monat werden wir hier im Europäischen Parlament, im Innenausschuss, über die ganzen Migrationsdossiers abstimmen und für uns als Europäisches Parlament endgültig eine Position finden. Damit wir liefern können, damit die Bürgerinnen und Bürger das bekommen, was sie von uns erwarten, nämlich endlich eine Lösung in der Migrations- und Asylfrage, die europäisch ist, die europäische Antworten gibt, verehrte Kolleginnen und Kollegen, muss auch der Rat, müssen auch die Mitgliedstaaten sich bewegen.

Es geht nicht, dass sich jeder auf Maximalpositionen zurückzieht, sondern alle müssen kompromissbereit sein. Wir brauchen eine Lösung für die Krise, wir brauchen eine Lösung für die Dublin-Nachfolge und für die Solidarität innerhalb der Europäischen Union. Wenn wir es nicht schaffen, hier zu Lösungen zu kommen, zu Vorschlägen, die wir dann verhandeln können, wo wir endgültig tatsächlich auch Gesetze beschließen, verehrte Kolleginnen und Kollegen, werden die Bürger zu Recht sagen: Ihr habt es nicht hingekriegt!

  Jörg Meuthen (NI). – Herr Präsident, Frau Kommissarin, werte Kollegen! Wieder und wieder spielen sich zutiefst erschütternde Tragödien auf dem Mittelmeer ab. Viele Tausend Menschen haben bereits auf dem gefährlichen Weg nach Europa ihr Leben gelassen. Wenn wir heute über die sogenannte Seenotrettung sprechen, sage ich deutlich: Sie ist nicht etwa Lösung, sondern im Gegenteil, sie ist Teil des Problems und steht mit in der Verantwortung.

Jene Aktivisten, die sich im Mittelmeer als Retter auftun, tragen genauso wie die ganzen skrupellosen Schlepper und die ganze rotgrüne Masseneinwanderungslobby aktiv dazu bei, dass verzweifelte Menschen aus Afrika, dem Nahen und Mittleren Osten überhaupt erst versuchen, illegal nach Europa zu gelangen und sich auf den lebensgefährlichen, oft tödlichen Weg über das Meer machen. Sie tragen die volle Verantwortung für dieses menschliche Leid an unseren Außengrenzen.

Ich sage: Mit dieser illegalen und tödlichen Praxis muss endlich Schluss sein. Es kann nur eine Botschaft der EU an die Welt geben: Illegale Migration in die EU hat keine Chance, sie wird nicht geduldet. Nur so schützen wir wirksam unsere Außengrenzen, bekämpfen die Schlepperbanden und bewahren vor allem unzählige Menschenleben vor dem Tod durch Ertrinken.

(Der Redner ist damit einverstanden, auf eine Wortmeldung nach dem Verfahren der „blauen Karte“ zu antworten.)

  Jörg Meuthen (NI) blue-card reply. – Well, it is quite clear if they have the opportunity to come to Europe this way, they will do it. It is just evidence, nothing else. So it is quite easy. If there is no more chance to come in this way, they won’t do it any more. That’s the Australian way, you know, and that would be a solution that not so many people must die in the Mediterranean as they do at the time.

So we must change this by saying, ‘no, not this way’. I’m not at all against legal kind of migration, but not in an illegal way, which leads people directly into death by drowning.

  Salvatore De Meo (PPE). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, durante la plenaria di novembre, qui in quest’Aula, io e altri colleghi abbiamo esortato Commissione e Consiglio a presentare una proposta concreta per impedire l’immigrazione illegale e il traffico di esseri umani e l’ennesima strage di morti in mare.

A questo punto mi chiedo se valga la pena continuare a discutere in quest’Aula, se poi non c’è qualcuno che prenda in considerazione le nostre posizioni e, soprattutto, non dia seguito a ciò che questo Parlamento ha espresso chiaramente e più volte. Questo è il terzo dibattito negli ultimi tre mesi sul tema dell’immigrazione, un tema drammaticamente attuale su cui incredibilmente sembra che non si riesca a trovare una soluzione comune.

Allora mi domando: quanti altri dibattiti dobbiamo avere? E, soprattutto, quanti altri morti dobbiamo continuare a piangere? Il naufragio di Cutro dei giorni scorsi ha sconvolto tutti profondamente e ancora una volta l’Italia è stata resa ingiustamente protagonista di questa tragedia. Ma sia chiaro: quella di Cutro non è una tragedia italiana, ma è una tragedia europea. Così come non esiste un’emergenza migratoria in Italia, ma esiste un’emergenza migratoria in Europa. Ed è un’Europa che deve intervenire e non solo discutere.

Allora, bene ha fatto il nostro premier ad inserire il tema dell’immigrazione al prossimo Consiglio europeo, a dimostrazione che l’Italia c’è e vuole fare la sua parte ma non può essere sola. Perché serve una politica europea unica che preveda la solidarietà vera e indiscussa di tutti gli Stati, il divieto ai trafficanti di esseri umani e soprattutto un nuovo patto per l’immigrazione che rafforzi la cooperazione con i Paesi d’origine e garantisca una migrazione legale che possa essere realmente accolta e integrata.

Non ci sono più scuse: un’altra disgrazia in mare avrà un’unica colpevole, purtroppo: l’Unione europea e la sua negligenza.

  Pedro Marques (S&D). – Senhor Presidente, Senhor Representante do Conselho, Senhora Comissária, Caros Colegas e, em particular, Colegas do PPE, as mulheres, homens e crianças que arriscam a sua vida para atravessar o Mediterrâneo, sabendo que tantos ficam pelo caminho, fazem—no em absoluto desespero, para fugir da fome, da guerra, da perseguição étnica e religiosa nos seus países. 26 000 já lá perderam a vida.

Senhora Mussolini do PPE, muito em particular: limitar as atividades de busca e salvamento e restringir o trabalho das ONG, que salvam vidas, é o contrário do que os Estados—Membros deviam estar a fazer, do que o seu Estado—Membro devia estar a fazer. É profundamente desumano e é contra os valores europeus.

Devíamos, sim, estar a prender os traficantes – e, Senhora Mussolini, esses é que estão a explorar as vidas humanas, não são certamente as ONG que estão a salvar gente no mar – a reforçar as operações de salvamento, a tentar salvar todos os que correm risco no mar, por puro desespero, a oferecer caminhos seguros, com certeza, para os que fogem do perigo e, com certeza, com solidariedade europeia no acolhimento.

Mas, Senhor Weber e Senhora Mussolini, não continuem a dança com os extremistas italianos só por motivos eleitorais. Não há vitória alguma que valha perder os valores de humanidade.

  Abir Al-Sahlani (Renew). – Herr talman! Det är ett europeiskt misslyckande att vi står här i dag, ännu en gång, sedan 20 år tillbaka, och ser att människor dör på Medelhavet i sitt sökande efter trygghet och efter en bättre framtid. Det är ett europeiskt misslyckande.

I  dag vill jag dock vända mig till Giorgia Meloni som under sin valkampanj sa att hennes kristna hjärta och hennes föräldrahjärta brann för Italien och de italienska värderingarna. Frågan är, ryms det några flyktingbarn i detta föräldrahjärta som tillhör Giorgia Meloni, när hon antar lagstiftning som bestraffar båtar och volontärer som hjälper människor ute till sjöss i nöd? Nej, det verkar inte som om hennes hjärta hör de ropen.

För tio år sedan, när Lampedusakatastrofen inträffade, när Alan Kurdis lilla kropp sköljdes upp på de stränder dit vi tar våra barn för att skapa barnminnen – sa vi: Aldrig mer! Bilderna av Alan Kurdis kropp sågs i varenda europeisk mobiltelefon. Vi sa: Aldrig mer! I dag är vi här igen, och jag ska säga några namn: Ibrahim Salim, tre år, Halil Munir Abdulrezzak, tre år, Madina Hussini, sex år, Alan Kurdi – igen – två år, fast i en annan skepnad.

Många tusentals dör. Det är en europeisk skam att vi står här och att människor fortfarande dör.

  Bernhard Zimniok (ID). – Herr Präsident! Schon wieder sind im Mittelmeer Migranten ertrunken, und es ist ganz offensichtlich für mich, dass daran die EU schuld ist. Sie ist es nämlich, die die illegale Massenmigration nicht nur bekämpft, sondern noch forciert. Sie ist es, die die sogenannten privaten Seenotretter unterstützt, statt zu verbieten, obwohl jeder weiß, dass sie Hilfsdienste für kriminelle Schlepper leisten. Die EU ist es auch, die weitere Anreize für Migranten setzt und sie damit erst aufs Mittelmeer lockt.

Die Todeszahlen auf null zu reduzieren, wäre problemlos möglich, indem man diese privaten Schlepper verbietet, dafür vorübergehend eine staatliche Seenotrettung einführt, alle Boote dazu zurückführt und die Migranten in die Herkunftsländer zurückbringt und dort Aufklärungskampagnen schaltet, dass sich der Weg in die EU nicht mehr lohnt. Wer die Todeszahlen auf null reduzieren will, der geht genau diesen Weg. Alle anderen verfolgen nur ihre krude Ideologie der offenen Grenzen und nehmen dafür in Kauf, dass weitere Hunderte und Tausende Menschen sterben, sinnlos sterben. Daran seid Ihr schuld!

  Jérôme Rivière (NI). – Monsieur le Président, si la réalité n’était pas aussi dramatique, si de nombreuses personnes ne s’étaient pas noyées dans ces traversées périlleuses, on pourrait sans ciller affirmer que nous sommes une fois encore dans un débat qui dénie le réel, tant la majorité de cette assemblée est aveuglée par ses positions dogmatiques immigrationnistes.

Nos pays, et la France en particulier, laissent croire à des dizaines, des centaines de milliers d’étrangers qu’en tentant de migrer illégalement, ils trouveront ici logement et emploi qui les attendent. Les instances européennes et certains gouvernements de pays membres font le jeu des passeurs en ne les sanctionnant pas durement, en continuant à subventionner les ONG, elles-mêmes agissant en passeurs.

Nos pays européens sont littéralement submergés par l’immigration et ne peuvent plus accueillir d’étrangers supplémentaires sans mettre en péril la sécurité économique et personnelle de leurs concitoyens et en particulier les moins nantis d’entre eux. L’UE doit donner à Frontex des moyens beaucoup plus importants et la mission claire de ne plus laisser ces bateaux passer et de raccompagner ces candidats à l’émigration d’où ils sont partis et ainsi éviter ces terribles drames humains.

  Sylvie Guillaume (S&D). – Monsieur le Président, au départ, je pensais que mon intervention allait exprimer une fois de plus, j’allais dire, une forme de désarroi sur le fait que l’Union européenne ne sache pas trouver une solution sur la question des sauvetages en mer et des voies légales de migration. J’ai entendu dire qu’on reparlait de personnes et plus seulement de quantité, donc finalement y a-t-il peut-être un petit gramme d’espoir devant nous. En effet, on a réussi à mettre en place, contre toute attente, d’une certaine manière, la directive «protection temporaire» 20 ans après son adoption, donc c’est une forme d’espoir.

Alors, est-ce qu’on ne serait pas capable aussi de relancer un mécanisme de sauvetage en mer réellement européen? Il y aurait plusieurs avantages à ça. D’abord, sans dénigrer, et au contraire, j’y insiste, l’action des ONG sur le terrain, cela contribuerait à éviter des épouvantables drames qui ont lieu en mer Méditerranée comme ailleurs. Ensuite, nous pourrions encadrer les arrivées et accueillir dignement les gens. En parallèle, nous devrions mettre en place des voies légales de migration qui assurent la prévisibilité des arrivées et qui permettent aux États européens comme aux migrants d’y trouver un intérêt commun. Et de cette manière, je crois que l’Europe en sortirait grandie.

  Nicola Danti (Renew). – Signor Presidente, Signora Commissaria, signora Ministro, onorevoli colleghi, per l’ennesima volta ci troviamo in quest’Aula con ancora negli occhi le immagini terribili di una tragedia come quella di Cutro: le vite spezzate di bambini, donne, uomini che affidavano all’Europa speranze e sogni di libertà. Un naufragio sulla cui gestione dei soccorsi sono ancora troppi i lati oscuri e non per la responsabilità delle forze dell’ordine, che da anni salvano con coraggio e professionalità vite in mare.

Io guardo negli occhi chi ha responsabilità decisionali. Guardo negli occhi il governo italiano che ancora non è stato capace di dare risposte. Ed è insopportabile che un ministro si metta a sindacare sul perché una madre e un padre scelgano di affidare a un viaggio così pericoloso la vita dei propri figli. I perché li conosciamo, così come conosciamo le risposte che quest’Aula deve dare, dai canali di immigrazione legali a meccanismi di ridistribuzione vincolanti.

Cari colleghi, non limitiamoci a dire, ancora una volta, che cosa stiamo aspettando, perché altrimenti la risposta del giorno dopo sarà sempre la stessa: aspettiamo che sia troppo tardi!

  Joachim Stanisław Brudziński (ECR). – Panie Przewodniczący! Szanowni Państwo! Powiedzmy sobie szczerze i bez owijania w bawełnę. Jeżeli chcemy dalej widzieć takie porażające sceny, o jakich była tutaj mowa, te śmierci dzieci, trzylatków, dwulatków na plażach od Grecji po Hiszpanię, to róbmy tak dalej. Zachęcajmy dalej tych nieszczęśników, aby do Europy przybywali. Twórzmy takie złudzenia, że jak będzie jakaś tragedia, to zawsze im pomoże jakaś organizacja pozarządowa, że zawsze znajdą się środki na to, żeby takiej pomocy udzielić. Proszę Państwa, dzisiaj do przyczyn, które od wieków popychały ludzi w poszukiwaniu lepszego życia, takich jak wojna, jak głód, jak nieszczęścia, wypadki losowe, dołączył jeszcze jeden szatan. Ten szatan nazywa się Putin. Była tutaj mowa o tym, że wagnerowcy w Libii organizują dzisiaj przerzuty ludzi do Europy. Wiemy, co działo się na wschodniej granicy Unii Europejskiej, na granicy polsko-białoruskiej. I dzisiaj atakujecie rządy, które chronią waszych obywateli, a gloryfikujecie tych, którzy de facto napędzają ten nielegalny przemyt do Europy. Jeżeli chcecie więcej takich tragedii, o jakich przed chwilą tutaj mówiliście, to róbcie tak dalej.

  Balázs Hidvéghi (NI). – Mr President, dear colleagues, the shipwrecks on the Mediterranean are heart-breaking human tragedies. Blaming the legitimate border protection efforts of Member States, however, is a very dishonest and a completely wrong approach. The underlying reason for these tragic events, in reality, is the European indulgence and lack of sanction concerning illegal entries into the Union. It is the pro-migration statements, the quotas and the impunity for NGOs that cooperate with criminals – smugglers – that cause these deaths.

Italy faces the continuous arrival of more and more ships, with an estimated 650 000 people set to leave Africa just this year, as forecast by intelligence services. It is European migration policy that must be placed on a completely new footing in order to avoid more human tragedies at sea. To stop the vicious circle, the first thing to do is to start protecting Europe’s borders so that there would be no point for smugglers and migrants to even begin their dangerous journey.

Also, all illegally arrived migrants in Europe who have no right to stay must be transported back home. Unless we do these things, there will be no end to the tragedies that we have witnessed.

  Dino Giarrusso (NI). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, l’Italia, i meravigliosi mari italiani diventano cimiteri per migliaia di esseri umani, di donne, di bambini. A Cutro il lutto ci ha travolto. E il governo italiano non ha saputo salvare la vita di bambini, donne e uomini e ha osato dire, con il ministro Piantedosi, che la colpa è di chi parte con i propri figli. È uno schiaffo a secoli di civiltà. Le vite umane vanno salvate sempre e chi scappa da persecuzioni e guerra va accolto. Questo orrore riempie di vergogna non solo noi italiani, ma tutti i cittadini europei.

Sono stato eletto quattro anni fa e dal primo giorno ho chiesto una revisione dei trattati di Dublino che scaricano su un solo Paese la responsabilità di affrontare un fenomeno migratorio epocale per dimensioni e impatto, che riguarda tutti i Paesi europei. 26.000 morti dalla strage di Lampedusa a oggi. Capite?

A fronte di un governo italiano inane, impreparato, goffo, almeno l’Europa prenda atto di come questa realtà drammatica possa essere affrontata solo prendendosi ciascuno la propria responsabilità: investendo uomini, mezzi e denaro per salvare vite oggi e creare condizioni per stroncare domani il business di esseri umani.

L’Europa operi una scelta di dignità e umanità e rispetti le proprie radici. Se non lo farà, i nostri mari saranno ancora cimiteri d’acqua.

  Ангел Джамбазки (ECR). – Г-н Председател, колеги, нелегална миграция означава незаконно преминаване на държавни граници. Незаконното преминаване на държавни граници означава нарушаване на закона. Учудвам се, че в тази зала, в нейната лява част, където винаги се говори за върховенство на закона, има призиви, има настояване да се подкрепя нарушаването на законността, нарушаването на държавните граници, на закона. Вашата подкрепа за неправителствени организации, които организират трафик на хора, означава подкрепа за престъпления, извършени със заплаха за живота на хората, които вие подлъгвате да нарушават закона. Изобщо във вашата позиция, уважаеми колеги, уважаеми тук е в кавички, се намира чудовищно противоречие. Вие говорите, настоявате за върховенство на закона, а подкрепяте неговото нарушаване и застрашавате човешки животи. Оттук вадя извода, че за вас нарушаването на закона и рискуването на човешки животи е нищо в сравнение с това да натрупате дребни точици, дребен политически капитал и да се правите на защитници на живота, които застрашавате. Точно толкова просто е и трябва да ви е срам.

Spontane Wortmeldungen

  Javier Moreno Sánchez (S&D). – Señor presidente, señora comisaria, señora ministra, señorías, treinta muertos el domingo, ochenta y cinco en Calabria hace unos días, y podría seguir así hasta llegar a los mil trescientos que desaparecieron el año pasado. No son cifras, son vidas truncadas. Y, como subrayó la presidenta Metsola en su declaración de apertura de este lunes, no podemos tolerarlo.

Me pregunto cuántos migrantes más deben morir para que los Estados miembros cumplan con sus obligaciones y salven a la gente antes de ahogarse. ¿Cuánto tiempo tenemos que esperar para que haya un mecanismo de salvamento obligatorio, siguiendo el espíritu de la operación EUNAVFOR MED SOPHIA, con la que se salvaron más de cincuenta mil vidas en tres años, al tiempo que se luchaba contra los traficantes de migrantes? Para ello, debemos superar la narrativa de la extrema derecha basada en el racismo, el odio y el miedo, que son su caldo de cultivo electoral.

Señorías de las derechas, si les queda algo de respeto por la dignidad humana, apuesten con nosotros por la cooperación con los países de origen y de tránsito, la lucha contra las mafias, el salvamento marítimo y la apertura de canales humanitarios y de inmigración legal. Lo tienen fácil.

  Ana Miranda (Verts/ALE). – Señor presidente, no hay peor muro que el muro de la deshumanización. Esta última tragedia demuestra la falta de solidaridad europea y, sobre todo, la vergüenza y el escándalo. Nuevamente venimos al Parlamento Europeo a hablar de la tragedia y de las muertes, de la falta de corredores humanitarios, de la falta de vías legales y seguras, de la falta de un pacto de migración y asilo, tan necesario.

Además, qué vergonzoso es escuchar a la derecha y la extrema derecha de esta Cámara —como la derecha y la extrema derecha italianas o la extrema derecha española— demonizando a las ONG, que son las únicas que están salvando vidas en los mares europeos, con discursos de odio, racistas y xenófobos, con discursos que no deberían ni siquiera ser aceptados en un Parlamento como este.

Porque, señorías, no hay muro que contenga la desesperación por salvar la vida, la desesperación de una huida por tener una vida mejor. Y a las personas hay que respetarlas, no como números ni como fotografías de muertos, sino por su condición humana, sean de donde sean.

  Silvia Sardone (ID). – Signor Presidente, onorevoli colleghi, siete degli ipocriti. I morti in mare sono solo responsabilità dell’Unione europea. Il buonismo e le politiche pro-immigrazione hanno portato a più partenze e quindi più morti in mare. I vostri patetici slogan per l’accoglienza sono un danno per i migranti e anche per i cittadini dell’Unione europea.

È imbarazzante il vostro atteggiamento sull’immigrazione: da una parte, parlate di umanità, poi lasciate l’Italia sola, con tutta la responsabilità dell’accoglienza. Avete dato 7 miliardi di euro ad Erdogan. Eppure dalla Turchia continuano a partire i barconi.

Parlate di solidarietà europea, ma i numeri sui ricollocamenti sono praticamente ridicoli, non c’è nessuna rotazione dei porti europea e nessuno vuole i migranti economici. Basta con la vostra propaganda solidale! L’immigrazione clandestina va fermata e gli scafisti vanno combattuti seriamente.

E poi, insomma, con tutta questa retorica e tutta la vostra ipocrisia, con tutte le morti in mare: ma voi come fate a guardarvi allo specchio al mattino?

(Ende der spontanen Wortmeldungen)

  Mairead McGuinness, Member of the Commission. – Mr President, good evening, colleagues. Really to just thank the Chamber for putting this debate on your agenda, and I speak obviously on behalf of Commissioner Johansson. I think, as we close this debate, we know that this discussion is far from over.

People get into small boats and embark on dangerous journeys because there are no legal ways for them to get to Europe. Many of you have expressed the need for safe legal pathways, and that is something that we support.

Let’s look at the realities of the European Union today. We reckon that in the healthcare area, 2 million professionals are needed. We also know that by 2030 there will be 7 million vacancies in long—term care alone. MEP Daly mentioned that these people are assets. They’re human beings with the capacity to contribute and those who get into boats do it, putting their lives at risk because they want something better.

I also recall that this is what we call the European Year of Skills, and to tell this House that we are making progress on talent partnerships with key partner countries. We’re starting with Morocco, Tunisia, Egypt, Bangladesh and Pakistan, and we’re looking at Nigeria in the near future. Our Member States are fully involved and this is really essential for success.

Our first round table took place with Bangladesh on 1 March, with strong interest from Italy and Germany to foster labour mobility, which should include skills development and skills certification. Today a round table meeting is taking place with Pakistan. Just last week, the first global jobs fair for refugee talent was organised in Amman. This work can provide safe avenues and lead to jobs and opportunities. For example, over 100 refugees have been interviewed by potential employers.

This is the future. It is in stark contrast to the terrible tragedies at sea. People smugglers – and we have to call them out – people smugglers are to blame for these tragedies. They exploit people’s dreams. They turn them into nightmares. These people end up in shipwrecks on the high seas or in airtight vans on the highways. We think about the 18 people found dead in a lorry in Bulgaria, the people drowned near Calabria, left to die, abandoned by smugglers who save their own skins.

Colleagues, these tragedies should galvanise us, should forge our determination, steel our resolve to fight the smugglers relentlessly by air, by sea and by land. We have to fight these smugglers as Team Europe and with our partners to do what we can to prevent people from getting into the smugglers’ boats, to prevent irregular departures, to work better together to save lives.

Next Monday, Commissioner Johansson will meet with African Union Commissioner Samate, High Commissioner for Refugees Grandi, and Director General of the IOM António Vitorino. This is done in our trilogue task force on Libya, and the idea behind this is to prepare our high—level dialogue with Libyan authorities.

We have three key objectives: protecting the most vulnerable people in detention centres, including women and children; fighting smuggling and protecting victims; stepping up on returns, evacuations through the Emergency Transit Mechanism, resettlement and reintegration of migrants.

I welcome the interventions today that called for swift progress and adoption of the Pact on Migration and Asylum. I agree it is high time to do that and I am encouraged by the good progress made by this House and by the Council. I very much welcome the mandates you will agree on next week. We have a roadmap and we are on the right track. We now need to stay on track.

There is a new mood in the Council, a strong will to move forward. So the momentum is there. The time is right for an agreement on this pact. And together, I think we should remember that the objectives are to save lives. The figure was mentioned – I think MEP Wallace mentioned a figure of several thousand human beings whose lives have been lost at sea and perhaps many more thousands that have not been counted. I think we can address that collectively: Parliament, Council and Commission.

IN THE CHAIR: DITA CHARANZOVÁ
Vice-President

  Jessika Roswall, President-in-Office of the Council. – Madam President, honourable Members, Commissioner, thank you for this debate. There is no doubt that the situation at our maritime borders must be dealt with in an effective and timely manner, in accordance with European and international law.

Let me be clear: our priority is to save lives at sea. In this regard, cooperation with third countries can help to prevent irregular departures. The EU has been working together with key partners in North Africa for many years with the aim to strengthen their border management, as well as their search and rescue capacities. This has helped to build up capacities for the international protection and migration management in the entire region.

These partnerships are also important to strengthen the operational framework in partner countries in response to migrant smugglers. Let me also say once again, and this is a clear message from this debate, that the reoccurring tragedies at sea remind us that a common European response is the only way forward. We must work together to ensure a functioning, coherent and predictable European migration policy and a whole government approach.

As I have already underlined, the Presidency intends to continue in facing a global approach to migration based on a balance between solidarity and responsibility. We have the firm will to find a common approach, and we are determined to pursue this commitment.

  Cyrus Engerer (S&D), bil-miktub. – Li kieku nafkom kont insemmikom b’isimkom. Imma ma ngħatajtux ċans. Ma nafu xejn fuqkom, ħlief li ttammajtu fil-ħajja avolja tatkom fuq wiċċkom. U xorta nibqgħu nsejħulkom illegali. Il-politika fallietkom – f’pajjiżkom u anke fl-Ewropa. Il-politika qatlitkom, u xorta ssib min jibqa’ jisħaq fuq il-ħitan. Però l-ħitan qegħdin biss f’qalbhom. Għax biex tasal titlaq fuq traġitt bla sigurtà bħalkom, mhux talli trid tissogra ħajtek iżda trid tafda fil-qlub ta’ nies li ma tafx, ħafna drabi sempliċiment kemm jeħdulkom il-flus u jitilqukom għal riħkom. Sfortunatament imma, għalkemm ħajt fiżiku ma sibtux, xorta waħda fallietkom il-qalb Ewropea li tant tisħaq fuq is-sbuħija tad-diversità. Kemm ħa ndumu niġu hawn, plenarja wara l-oħra nisħqu fuq l-importanza li nilleġiżlaw fuq l-immigrazzjoni? Kemm-il ħajja trid tintilef? Kemm se ddumu ddawru wiċċkom intom li m’intomx l-ewwel punt ta’ tama għal dawn in-nies li jaslu fl-Ewropa? Probabbilment, iddawruh, għaliex mhux intom qed tqumu għat-tfal mejtin fuq xtutkom. Ħallejtu lill-pajjiżi tal-periferija waħedhom! Konna nitkellmu differenti li kieku nafuhom b’isimhom lil dawn in-nies, li kieku nistgħu nħossu l-biża’ f’qalbhom. Imma issa ma nistawx għax dak li kien, m’għadux.

  Mairead McGuinness, Member of the Commission. – Madam President, honourable Members, the members of the Commission and its staff are expected to adhere to the highest standards of professional ethics and integrity, and they are expected to comply with their obligations set out in the code of conduct and the staff regulations respectively.

These high standards apply both to missions and to any gifts or hospitality offered. The Commission has an effective internal control system for ethics management. This was recognised by the Court of Auditors in its 2019 report and by the European Ombudsman in the 2021 report on the subject of outside activities.

Staff have to declare any actual or potential conflict of interest. Each declaration is assessed thoroughly by the line manager and, where necessary, based on the guidance by the Commission’s central ethics service. Strict mitigating measures may be imposed. For example, the person concerned may be relieved of their duty to take a decision on a specific matter. Furthermore, above a certain threshold, authorisation is needed in order to accept gifts or hospitality. Mission costs are almost always covered entirely by the EU budget. In only 1.6% of all missions from 2019 to 2022 were there contributions by outside organisers. Acceptance of such contributions is mainly for diplomatic or courtesy purposes.

When staff are requested to carry out a mission, any planned contribution by the organisers has to be declared. Any actual or potential conflict of interest has to be assessed by the staff member concerned, as well as by their hierarchy, in full transparency, through a dedicated IT tool under the four eyes principle. If any conflict is detected, the mission is fully covered by the Commission budget. Directors-general are heads of service and responsible for their service budget. They are authorising officers delegated to do so by the College and they sign off on their own missions. In case of any potential conflict of interest, they are expected to seek the opinion of the political level or the Commission’s central ethics service.

All members of the Commission and staff are well informed of their ethics obligations through numerous and regular trainings, from their entry into service until retirement, throughout their entire career. Last year, almost 9 000 staff participated in ethics training. In addition, Commissioners, members of their cabinet and directors-general can only meet interested representatives who are registered in the transparency register, and they must publish information on all such meetings. This applies to meetings with lobbyists in line with the interinstitutional rules on the transparency register. It does not apply to meetings with representatives of public authorities or the Commission’s contractual partners.

Questions have been raised about missions to Qatar by the Commission’s Director-General in charge of transport, mainly during the Commission’s previous mandate. The Commission has, in full transparency, disclosed all information related to travel with Qatar. The purpose of these missions was to take forward the mobility and transport aspects of EU-Qatar and Gulf Cooperation Council relations, following up on the visit by former Commissioner Bulc to the Gulf region. The Director-General in charge of transport, as head of service and responsible for the mission budget of his service, signed off on his missions and he declared that there was no conflict of interest as regards certain mission costs being covered by third parties. This was based on his own assessment of the situation. The competent Commission services are currently looking at this and all other related elements in order to establish the facts. We note that there were also missions by the Director-General for transport to Qatar that were paid entirely by the EU budget.

Looking at the broader picture, since last year, the Commission has been revisiting its guide on missions. The main reason for this is to implement the Commission’s ambitious greening targets and to take account of the increased use of online meetings during the pandemic.

We are also using this opportunity to streamline our authorisation procedures for missions and to tackle the issue of perception for contributions made by third parties. We decided on 7 March, with immediate effect, that we will apply the following. Directors-general will need to seek formal approval of the head of cabinet of their Commissioner for all missions with a third-party contribution. Now, the only contributions that could be accepted for any mission by a staff member would be from Member States, EEA or EFTA countries, international organisations like the UN or international forums like the G7 or G20, and universities.

We are confident that this approach will rule out even the slightest perception of conflicts of interest and that it will uphold the highest ethical standards the Commission operates under in the interests of European citizens. The Commission will cooperate fully and transparently with the European Ombudsman on her strategic initiative on missions of senior staff members with a third-party contribution. And we look forward to continuing the dialogue with the European Parliament. I look forward to the debate.

  Monika Hohlmeier, im Namen der PPE-Fraktion. – Frau Präsidentin, Frau Kommissarin! Ganz herzlichen Dank für Ihr Statement. Im ersten Moment, muss ich ehrlich sagen, war ich ein bisschen verblüfft des Guten, weil ich dachte, dass eigentlich das Budget der Europäischen Union ausreichen müsste, um Generaldirektoren, Direktoren oder Beamte der Europäischen Union, wenn sie zu Kongressen oder Konferenzen fahren sollen, die einen wesentlichen Mehrwert bringen – in den Verhandlungen, in den diplomatischen Beziehungen, in welcher offiziellen Funktion auch immer –, dann sollte dafür das Budget der Europäischen Union zur Verfügung stehen.

Es sollten keine Einladungen von dritter Seite erfolgen, die am Ende letztendlich auch einen Verdacht darauf lenken können, dass dadurch potenziell die Unvoreingenommenheit, die Neutralität und die Objektivität des zuständigen Generaldirektors oder des zuständigen Personals der Europäischen Kommission kompromittiert sein könnte. Ich halte es für zwingend erforderlich, Frau Kommissarin, dass es da diesbezüglich eine ganz klare Regelung gibt.

Dasselbe gilt für mich übrigens auch dann, wenn es zum Beispiel Kontrollen innerhalb der Mitgliedstaaten gibt. Da kann es nicht angehen, dass die Mitgliedstaaten einladen, sondern da muss das Budget der Europäischen Union entsprechend ausgestattet sein, dass Reisen von Beamten, die aus dienstlichen Gründen stattfinden, von diesem Budget abgedeckt werden, um jeden Zweifel einfach auszulöschen.

Man muss auch ehrlich zugeben, wenn man Reisen in ein Land hat, das besondere Interessen in Bezug auf Visaliberalisierung, in Bezug auf besondere Flug- und Landerechte hat, wo es auch innerhalb der Europäischen Union gegenüber diesem Land Proteste gibt, dass es einen unfairen Wettbewerb gibt, dass es unfaire Bedingungen in Bezug auf die Wettbewerbssituation gibt.

Wenn ich mir Qatar Airways anschaue, wenn ich mir Diskussionen anschaue mit Fluglinien, die Kerosin zu deutlich vergünstigten Preisen anbieten, und vieles andere, dann muss es gelten, das striktest jede Reise, die gemacht wird, wirklich dienstlichen Bezug hat und zweitens aus dienstlichem Interesse erfolgt und aus dem europäischen Budget bezahlt wird. Alles andere würde uns in eine falsche Situation bringen, in der auch das Vertrauen der Bevölkerung empfindlich gestört würde.

  Pedro Marques, em nome do Grupo S&D. – Senhora Presidente, Senhora Comissária, Colegas Deputados, em julho de 2019, a Presidente von der Leyen, na altura candidata a Presidente da Comissão, apresentou as suas linhas de orientação política para o mandato da Comissão.

Muito se passou, entretanto, é certo, como a pandemia e a crise que ela originou, a guerra nas nossas fronteiras, as quais certamente consumiram muita da nossa energia. Mas, este é o momento de arregaçar novamente as mangas e fazer o que falta para cumprir o programa na altura apresentado.

Saudamos que a Comissão tenha aqui trazido a indicação de que começou a agir nesta situação crítica de ética que se colocou. Mas, é preciso concretizar, de uma vez por todas, a promessa de então de criar um organismo de ética independente e comum a todas as instituições, como este Parlamento já havia requerido outra vez em 2021, e reformar as regras de conflitos de interesses nos vários organismos, aumentando a transparência e a responsabilização por qualquer infração.

Os casos recentes vêm apenas reiterar esta necessidade. Esperamos que a Comissão tenha agora condições, finalmente, para apresentar as propostas que todos aguardamos há tempo demais, Senhora Comissária.

  Gilles Boyer, au nom du groupe Renew. – Madame la Présidente, Madame la Commissaire, mes chers collègues, l’image de nos institutions est abîmée par une succession d’irrégularités et de dysfonctionnements. Il ne s’agit pas ici de politiser ou de personnaliser ces affaires. Nous ne l’avons pas fait ici au Parlement européen et je n’ai pas l’intention de le faire pour la Commission européenne. Ma préoccupation, c’est que nous en tirions les leçons et les conséquences pour l’avenir, pour rétablir la confiance des citoyens de l’Union dans nos institutions.

Nous avons fait une proposition ici au Parlement, une proposition audacieuse pour tout organe législatif, c’est-à-dire de déléguer le contrôle sur nous-mêmes à une autorité extérieure. Ce n’est facile pour aucun Parlement. Pourtant, nous avons franchi ce pas en votant une résolution ambitieuse et en le réaffirmant dans une résolution le mois dernier.

Nous appelons la Commission à prendre l’initiative de faire de même pour mettre en place une haute autorité d’éthique européenne, qui serait commune à plusieurs institutions européennes et qui nous permettrait de ne pas nous contrôler nous-mêmes, en quelque sorte, ce qui est parfois la source de bien des problèmes.

  Karima Delli, au nom du groupe Verts/ALE. – Madame la Présidente, Madame la Commissaire, mes chers collègues, il y a une règle en démocratie: les citoyens nous font confiance, ils nous confient une partie de leur destin au nom d’un principe, la confiance. La confiance qu’on va servir leur intérêt commun et non pas des intérêts particuliers. On l’a vu avec le qatargate, nos institutions sont la cible de puissances étrangères. On l’a vu avec le dieselgate, nos institutions sont la cible d’intérêts privés et publics mélangés. Alors là, en cas d’attaque, on doit avoir des réponses appropriées.

Il me paraît pas approprié qu’un directeur de la Commission puisse voyager neuf fois tous frais payés au Qatar en pleine négociation d’accords aériens avec ce même pays. Il ne me paraît pas approprié que cette procédure ait été approuvée par lui-même. Il ne me paraît pas approprié que ces accords soient déjà en vigueur alors qu’ils n’ont pas été ni ratifiés par les États membres, ni adoptés par le Parlement.

Comment ne pas voir un conflit d’intérêts évident? Alors je demande deux choses, des explications. La Commission doit répondre à toutes nos interrogations. Celles des écolos qui ont fait un courrier. Celles de la Médiatrice européenne qui s’est saisie du problème. Avant même de réviser les règles de transparence et de voyage de ses fonctionnaires, je demande réellement que soient gelés les accords aériens entre l’Union européenne et le Qatar tant que tout le conflit n’a pas été écarté.

  Virginie Joron, au nom du groupe ID. – Madame la Présidente, Madame la Commissaire, chers collègues, ce n’est pas un qatargate, mais un Bruxellesgate. Quatre ans que madame von der Leyen a été nommée présidente et vous venez nous promettre une réforme des règles internes de la Commission à presque six mois avant la fin de ce mandat? Transparence et responsabilité. Comment vous croire? 71 milliards d’euros de contrats vaccins Covid, le plus gros contrat de l’histoire de l’Union européenne.

Qui cache les clauses, qui cache les SMS entre Ursula et le PDG de Pfizer, qui cache le prix des doses et jusqu’à quand? Que cachent les activités du mari de madame von der Leyen? J’attends votre réponse par écrit depuis novembre. Qui sous-estime les effets secondaires des vaccins covid? Qui pousse à l’injection des enfants? Qui censure Twitter? Qui refuse d’enquêter sur le pantouflage de fonctionnaires et les conférences à plus de 100 000 € à l’ancien président Barroso? Pourquoi le directeur condamné pour viol a-t-il toujours son bureau au huitième étage?

En septembre, je vous ai demandé quelles sanctions vous avez prévues à l’encontre des commissaires qui n’utiliseraient pas les téléphones professionnels lors de négociations. Ce matin, votre administration me répond qu’elle refuse de donner des téléphones professionnels à ses agents. Donc pas de transparence, pas de responsabilité, pas de sanction.

  Leila Chaibi, au nom du groupe The Left. – Madame la Présidente, neuf voyages en classe affaires, tous frais payés par le Qatar, voilà le joli cadeau dont a bénéficié le plus haut fonctionnaire de la Commission européenne chargé des transports. Pendant que Monsieur profitait d’un repas cinq étoiles en plein ciel aux frais de la compagnie Qatar Airways, ses services négociaient un accord sur le transport aérien, accord qui s’est avéré être largement plus en faveur des Qataris que des Européens.

Le jour des révélations, la Commission européenne avait dit: «Ne vous inquiétez pas, on a bien vérifié. Non, non, non, on vous jure, il n’y a pas de conflit d’intérêts». Madame la Commissaire, des voyages de luxe payés par les pétrodollars du Qatar pendant qu’ont lieu au même moment des négociations pour un accord avec le Qatar, c’est un conflit d’intérêts. On ne peut pas se satisfaire d’un système dans lequel ce sont les hauts fonctionnaires qui contrôlent eux-mêmes si les cadeaux qu’ils reçoivent relèvent ou non d’un conflit d’intérêt.

C’est précisément pour cela que le Parlement vous demande un organisme d’éthique indépendant. Quand on est pris la main dans le sac, on arrête de tergiverser.

  Balázs Hidvéghi (NI). – Tisztelt Elnök Asszony! A brüsszeli korrupciós botrány tovább gyűrűzik. A szocialista európai parlamenti alelnök után hétről hétre újabb brüsszeli politikusok kerülnek rács mögé, mert kenőpénzért cserébe külföldi érdekeket képviseltek. Most az Európai Bizottságról derült ki, hogy nyakig benne van a korrupciós botrányban. A közlekedésért felelős főigazgatója legalább kilenc alkalommal méregdrága luxus repülőjegyeket és ki tudja még mi mást fogadott el Katartól. Az eddig napvilágot látott adatok szerint ez több mint 54 ezer euró, 20 millió forintnyi összeg volt. Mindezt akkor, amikor egy Katar számára előnyös közlekedési megállapodásról tárgyaltak. Hát mi ez, kérem szépen, ha nem a vesztegetés iskolapéldája?

Képmutató és álságos, hogy miközben ez a Parlament és az Európai Bizottság Magyarországot mindenféle mondvacsinált jogállamisági váddal támadja, a brüsszeli bürokraták úsznak a rendszerszintű korrupcióban. Mindez teljes mértékben hitelteleníti a brüsszeli intézmények Magyarország elleni vizsgálódását. Felszólítom Önöket, hogy inkább a saját házuk táján söprögessenek, és hagyják békén Magyarországot!

  Petri Sarvamaa (PPE). – Madam President, dear colleagues, I think it goes without saying that zero tolerance for political corruption, of course, needs to be our main goal. This is even more pronounced at a time when citizens’ trust in the EU institutions is perhaps shaken a bit by previous corruption scandals that have been revealed.

Under no circumstances should a situation arise in which our officials are exposed to a possibility of corruption. But having said that, it also has to be stated very clearly that we don’t have this kind of case with Commission at hand at the moment. This just has to be remembered.

On the other hand, Commission, I think, should by example, have funds to cover the travel expenses of its officials. So then we would not be in this situation to discuss this here if this was more clearly ruled. And so, all in all, I think that we in this Parliament really want to send a very clear message to the Commission and a call for the Commission to check their rules and procedures carefully.

  Ciarán Cuffe (Verts/ALE). – Madam President, Commissioner McGuinness, I think the question is quid custodiet custodes: who guards the guards? And that’s why we need an ethics body.

Since Qatargate broke, we’ve seen the consequences of lax transparency and integrity rules, waste of public money, loss of trust in the institutions and undue influence. Recently, we learned from the Qatari Government that they paid for a DG MOVE official’s flights while this official was overseeing negotiations on an air services agreement with Qatar. Was this a one—off? How can the Commission maintain that this case does not represent a conflict of interest?

A fortnight ago, we wrote to Commissioner Vălean seeking the rules, the meetings held, the rules in place and any other benefits or gifts provided to Commission officials that might represent conflicts of interest. We await a reply. Lobbying of the institutions by interest groups is a legitimate activity, but our work should always be guided by the public interest. We must establish an independent ethics body with real power to investigate abuses while strengthening transparency and integrity across all these institutions.

  Sven Simon (PPE). – Frau Präsidentin, sehr geehrte Frau Kommissarin! Zunächst einmal möchte ich mich ganz herzlich bei Ihnen bedanken für Ihre Transparenz und vor allen Dingen dafür, dass Sie uns auch mitgeteilt haben, dass man die Regeln jetzt geändert hat, dass Dienstreisen eben nur noch von Behörden, von internationalen Organisationen oder von Universitäten, wenn es um akademische Zwecke geht, bezahlt werden dürfen. Das ist schon wirklich sehr verwunderlich, dass sich Kommissionsbeamte von den Staaten Dienstreisen bezahlen lassen, mit denen sie verhandeln. Das geht natürlich auf keinen Fall!

Zweiter Punkt: Wir brauchen keine Ethikbehörde, wir brauchen auch keine Disziplinarkammer. Was wir brauchen, sind klare Regeln, und diese Regeln müssen natürlich eingehalten werden.

Der dritte Punkt, und da habe ich noch eine Frage, da würde ich mich, ehrlich gesagt, der Forderung von Frau Kollegin Daly anschließen: Wir müssen ja schon darüber nachdenken, ob das Luftverkehrsabkommen mit Katar eingefroren werden muss. Ich würde sogar fordern, wir müssen es suspendieren. Denn es ist jetzt der zweite Fall mit dem Staat Katar, und da bin ich schon der Meinung, dass wir das zumindest prüfen müssen. Dann wäre meine konkrete Frage, ob die Kommission solche Schritte unternommen hat oder ob Sie konkret prüfen, ob man dieses Luftverkehrsabkommen – insbesondere weil es ja auch eine Airline betrifft, die da einen irgendwie sehr unfairen Wettbewerb etabliert hat –, jetzt nicht einfriert, suspendiert oder zumindest mit den Vertragspartnern mal ernsthaft darüber redet, ob sie der Meinung sind, dass das hier faire Bedingungen sind?

  Петър Витанов (S&D). – Г-жо Председател, последните няколко месеца доказаха, че никой не е имунизиран от корупция. Тя няма политически предпочитания, нито любима държава, нито пък любима институция. В тази ситуация обаче има. Аз виждам три проблема от гледна точка на европейския проект и две решения. Първо, не може да използваме Европейския парламент за прикритие на някой, който е злоупотребил със своите правомощия или със своята позиция. Второ, обаче не може да му вменяваме отговорност, която той не притежава. Европейският парламент не е нито разследващ орган, нито прокуратура, нито следствие. И трето, няма как да използваме Европейския парламент за трамплин, за политически популизъм, за евтини политически дивиденти, а цената да я платят хора от тази сграда. И затова решенията са прости – независимо разследване от компетентни органи да установят дали има проблем с тези пътувания веднъж. И втори път, изработване на ясни правила, които не се уповават на нравствени критерии. Ясно какво е позволено и какво не е позволено, за да не изпадаме в такива абсурдни ситуации.

  Mairead McGuinness, Member of the Commission. – Madam President, dear colleagues, thank you for the debate. The Commission’s internal procedures aim to ensure that the Commission and its staff cannot be unduly influenced by a third party. I agree with you that we need to operate under the highest ethical standards.

Whenever the assessment of these rules by individual staff members puts these standards into question, the Commission’s competent services check whether the rules have, in fact, been respected. The changes that we put in place with immediate effect on 7 March that I’ve addressed in my opening remarks, I hope address the concerns that have been raised in this House. They aim to show that the Commission is ready to lead by example, and I very much thank you for this debate.

Many of you have addressed the issue of trust, and trust matters in all of our institutions, and that’s why the Commission has responded very strongly with what I have outlined in my opening remarks. A question was raised with me by Mr Simon. I don’t have an answer for you. I will only give answers when I have the information, and I think we will get back to you directly on the question you raised. Again, thank you, colleagues, for this important debate.

  President. – The debate is closed.

  Jessika Roswall, President-in-Office of the Council. – Madam President, honourable Members, Commissioner, security is one of the core priorities for the Swedish Presidency. The developments in connection with Russia’s aggression against Ukraine will continue to have a major impact on the European agenda.