
Un projet d’exposition multimédia d’art visuel, fashion, lumière et musique
qui témoigne au coeur de l’Europe de la créativité des artistes de ce territoire à travers quelques uns de ses protagonistes les plus représentatifs, qui incarnent des tendances et des langages différents, dans le but d’offrir une vue d’ensemble synthétique mais exhaustive de la créativité et de la réalité artistique et culturelle de la Région.
Institut Culturel Italien de Bruxelles
Exposition L’art triestin au feminin dans l’avant-garde italienne et europeenne du xxe siecle
Artistes : Leonor Fini, Maria Lupieri, Maria Melan, Anita Pittoni e Miela Reina
14 mai / 31 juillet 2024
vernissage: mardi 14 mai à 19 heures
Bureau de liaison de la Région Autonome Friuli Venezia Giulia à Bruxelles
La Region Friuli Venezia Giulia a Bruxelles a travers ses artistes
5 septembre 2024 / 21 février 2025
Expositions individuelles d’artistes:
Mario Claudio Feruglio et Toni Zanussi vernissage 5 septembre / 31 octobre 2024
Giorgio Celiberti vernissage7 novembre / 31 décembre 2024
Edoardo Devetta etLivio Rosignano vernissage9 janvier / 21 février 2025
expositions soutenues par
Région Autonome Friuli Venezia Giulia / Association Foemina APS Trieste
en coproduction avec
Institut Culturel Italien à Bruxelles
sous le patronage de
Municipalité de Trieste
conception, commissaire et mise en œvre
arch. Marianna Accerboni
organisation
Association Giuliani nel Mondo et sa Section AGM de Bruxelles, Ente Friuli nel Mondo et Fogolâr Furlan de Bruxelles
L’art de la Région Friuli Venezia Giulia (FVG ) sera protagoniste à Bruxelles du 14 mai au 21 février 2025 avec 6 expositions, accueilles à l’Institut Culturel Italien et au Bureau de liaison de la Région Autonome FVG, consacrée à 5 femmes artistes de Trieste, dont Leonor Fini, et 5 artistes frioulans et triestins, présents avec un total d’à peu près 250 oeuvres comprenant des peintures, des dessins, des esquisses de théâtre et autres, des sculptures et des céramiques. Il y aura aussi des photographies, des lettres, des parfums, des documents, des vêtements, des livres, des bijoux, des accessoires et des objets. Les pièces exposées n’ont jamais été présentées en Belgique: parmi celles-ci divers objets inédits, rares et peu connus.
Du 14 mai au 31 juillet 2024 l’exposition L’ART TRIESTIN AU FEMININ DANS L’AVANT-GARDE ITALIENNE ET EUROPEENNE DU XXe SIECLE présentera à L’INSTITUT CULTUREL ITALIEN les œuvres des triestines Leonor Fini, Maria lupieri, Maria Melan, Anita Pittoni et Miela Reina.
Du 5 septembre 2024 au 21 février 2025 le BUREAU DE LIAISON DE LA REGION AUTONOME FRIULI VENEZIA GIULIA A BRUXELLES accueillera, sous le titre La Region Friuli Venezia Giulia a Bruxelles a travers ses artiste, des expositions personnelles des peintres frioulans Giorgio Celiberti, Claudio Mario Feruglio e Toni Zanussi et des peintres de Trieste Edoardo Devetta et Livio Rosignano.
Le projet, soutenu par la Région Autonome Friuli Venezia Giulia et l’Association Foemina APS de Trieste, réalisé en co-production avec l’Institut Culturel Italien de Bruxelles et sous le patronage de la municipalité de Trieste et conçu et organisé par Marianna Accerboni, se propose de témoigner au coeur de l’Europe de la créativité des artistes de ce territoire à travers quelques uns de ses protagonistes les plus représentatifs, qui incarnent des tendances et des langages différents, dans le but d’offrir une vue d’ensemble synthétique mais exhaustive de la créativité et de la réalité artistique et culturelle de la Région.
Les expositions à l’Institut Culturel Italien et au Bureau de Liaison de la Région Autonome Friuli Venezia Giulia à Bruxelles seront caractérisées par une approche multimédia, offrant une imbrication très contemporaine d’art visuel, musique et lumière avec des projections lumineuses et des performances musicales. Après Bruxelles les expositions seront transférées dans d’autres instituts culturels et sièges institutionnels italiens dans le monde et à Trieste.
Un travail de sensibilisation axé sur l’art de Trieste et de la Région Friuli Venezia Giulia sera également promu par le biais de réunions ciblées avec de jeunes artistes belges et des écoles belges, avec la possibilité pour des jeunes et très jeunes artistes et élèves belges d‘exposer à Trieste et dans la Région Friuli Venezia Giulia et pour des jeunes de la Région Friuli Venezia Giulia d’exposer en Belgique, en créant un courant d’échange culturel mutuel entre les deux Pays également par le biais de concours thématiques sur le territoire régional ( comme cela a déjà été le cas pour d’autres expositions organisées par Marianna Accerboni à Bruxelles).
Les nombreux documents, dont plusieurs sont inédits, rares et peu connus, présentés dans les expositions et l’approche quelque peu anti conventionnelle de ces dernières, proposant d’interpréter les figures des artistes à travers une approche multimédia contemporaine, ainsi qu’un certain nombre d’événements parallèles permettrons de mettre en évidence les nombreuses personnalités éminentes de la Région Friuli Venezia Giulia également dans une perspective européenne.
En tant qu’Administration régionale – déclare le Gouverneur de la Région Autonome Friuli Venezia Giulia Massimiliano Fedriga – nous investissons des ressources importantes pour soutenir la diffusion de l’art et de la culture. L’exposition qui fait connaître au niveau européen des artistes très appréciés de notre territoire, est une source de grande satisfaction. C’est aussi avec des initiatives de cette ampleur que nous voulons révéler l’âme de notre région, une terre à forte vocation internationale qui a toujours été un pont vers les autres pays européens et le monde. Nous sommes extrêmement fiers que la beauté exprimée par ces artistes qui sont nés et ont vécu dans le Friuli Venezia Giulia puisse devenir le patrimoine de la maison commune que doit être l’Union européenne.
Notre système de production artistique et créative – souligne l’Echevin aux autonomies locales de la Région Autonome Friuli Venezia Giulia Pierpaolo Roberti – dépasse 5 pour cent de l’ensemble de l’économie de la région pour une valeur de près de deux milliards d’euros. L’industrie culturelle du Friuli Venezia Giulia emploie également plus de 31000 personnes. Des chiffres importantes qui témoignent du caractère stratégique de ces secteurs pour la vie de notre région. Un territoire, où coexistent différentes communautés linguistiques, qui accueille constamment de grandes manifestations et se prépare à organiser Go!2025, un événement qui verra Nova Goriza et Gorizia devenir – ensemble – Capitale européenne de la culture. Apporter des témoignages artistiques d’une valeur incontestable à Bruxelles, au coeur de l’Europe, est donc la meilleure carte de visite pour notre région.
L’initiative est réalisée avec la mediapartnership de il Piccolo, le quotidien de Trieste, avec le soutien de la Région Autonome Friuli Venezia Giulia, Fondazione CRTrieste, Ciaccio Arte – Big Broker Insurance Group (Milano), Francesco Katalan casa di spedizioni S.r.l. (Muggia, Trieste), Azienda Agricola Zidarich (Trieste), Famille Melan Bruxelles, Rotary Club Trieste Alto Adriatico, Biesse Forniture elettriche Studio Luce, Videoest Trieste et organisée par Association Giuliani nel Mondo et sa Section AGM de Bruxelles, Ente Friuli nel Mondo, Association Foemina APS de Trieste.
L’ART TRIESTIN AU FEMININ DANS L’AVANT-GARDE ITALIENNE ET EUROPEENNE DU XXe SIECLE
INSTITUT CULTUREL ITALIEN DE BRUXELLES
14 mai / 31 juillet 2024
Dans le cadre du projet, à l’INSTITUT CULTUREL ITALIEN DE BRUXELLES, du14 mai au
31 juillet 2024, sera organisée une seule grande exposition, intitulée L’ART TRIESTIN AU FEMININ DANS L’AVANT – GARDE ITALIENNE ET EUROPEENNE DU XXe SIECLE conçue et réalisée par Marianna Accerboni. Environ 130 oeuvres seront exposées dont des peintures, des dessins et des esquisses de théâtre et autres, des sculptures et des céramiques. Il y aura aussi des photographies, des lettres, des parfums, des documents, des vêtements, des livres, des bijoux, des accessoires et d’autres objets. Les pièces en exposition n’ont jamais été présentées en Belgique: parmi elles, divers objets inédits, rares et peu connus. L’exposition vise à mettre en lumière et approfondir la créativité triestine féminine d’avant-garde dans le contexte du XXe siècle italien et européen, à travers cinq artistes emblématiques, pour la plupart de renommée internationale : Leonor Fini, Maria Lupieri, Maria Melan, Anita Pittoni e Miela Reina. Une section retraçant la créativité et la vie sera consacrée à chacune d’entre elles, qui étaient très appréciées par le critique d’art Gillo Dorfles.
C’est un réel plaisir d’accueillir cette exposition dans notre Institut – déclare Allegra Lafrate directeur de l’ Institut Culturel Italien de Bruxelles – parce qu’elle témoigne du profond cosmopolitisme d’une région qui a toujours été ouverte à de multiples influences culturelles.
Pour sa part l’ambassadeur d’Italie à Bruxelles Federica Favi déclare : Nous sommes heureux de réaliser ce projet, qui est le fruit d’une importante collaboration avec la Région Autonome Friuli Venezia Giulia, parce qu’il fera connaître également à l’étranger l’oeuvre et le parcours de quelques artistes extraordinaires.
Les caractéristiques socioculturelles des femmes de Trieste – explique le commissaire de l’exposition Marianna Accerboni -, uniques en Italie en raison d’une combinaison de facteurs historiques, sociaux et politiques complexes et particuliers liés à la centralité séculaire dans le contexte européen et à la multiculturalité de Trieste, ont déterminé la créativité et les choix artistiques innovants de ces artistes, les projetant vers une avant-garde européenne, suivant un parcours unique dans l’art italien « . Cette exposition offre donc une image inattendue de l’avant-garde artistique féminine de Trieste de l’époque, qui a été l’égal des avant-gardes européennes et internationales les plus marquantes, et sera accompagnée de divers événements thématiques.
CONCEPT
L’exposition à l’Institut Culturel Italien de Bruxelles veut témoigner, à travers la vie et les œuvres de cinq emblématiques artistes triestines, Leonor Fini, Maria Lupieri, Maria Melan, Anita Pittoni e Miela Reina, de l’élevé et particulier milieu culturel qui a caractérisé le XXe siècle à Trieste – une ville qui au fil du temps avait pris une connotation internationale extraordinaire- ainsi que de la valeur créative et innovante de l’élément féminin qui s’est développée dans ce contexte. Ces artistes, unies par leur talent souvent éclatant, avaient en effet apporté, par des voies différentes mais similaires car avant-gardistes et multiformes, une bouffée d’air frais dans un hémisphère artistique culturel déjà très avancé comme Trieste à l’époque. Une ville à l’âme européenne et mitteleuropéenne, qui survit encore aujourd’hui chez divers artistes triestins dont les modèles sont les peintres et les sculpteurs locaux de l’époque et qui s’étaient formés à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle suivant deux axes : l’Académie de Beaux Arts de Venise, dans laquelle ils avaient puisé une compréhension joyeuse de la lumière, mais surtout l’Académie de Munich (où, entre autres, avec des rôles différents, d’éminentes personnalités telles que Klee et Kandinsky avaient été présentes) et celles de Vienne et Berlin, véritables berceaux et forges de la modernité. Et, à Trieste, ces artistes avaient également recueilli les graines de l’avant-garde contemporaine internationale qui avait germé à l’Est et qui en passant par Trieste et Fiume ( Rijeka), s’était connectée aux instances les plus avancées de la modernité françaises et austro-allemandes, reliant Moscou et le monde slave à Paris.
La situation de la ville, en effet, déjà au XIXe siècle était bien centre Européenne et sa composition cosmopolite, étant alors le seul port du vaste empire des Habsboug et le deuxième port d’Europe après Marseille. Après l’effondrement de l’ordre austro-hongrois, la ville adriatique, alors très avancée, oscillant entre la pensée mitteleuropéenne et les suggestions italiennes, représenta – au début du XXe siècle et dans l’entre-deux-guerres mondiales – l’humus idéal pour la formation de ces artistes, qui ont vécu en contact étroit avec le milieu culturel international et d’avant-garde qui caractérisait la ville où elles ont pu fréquenter assidûment des personnalités triestines de leur âge, qui seraient devenus célèbres au niveau mondial. Parmi elles, par exemple, le futur marchant d’art Leo Castelli, qui en promouvant le Pop art, aurait changé la scène artistique de la seconde moitié du XXe siècle ; le célèbre critique, esthéticien et artiste Gillo Dorfles, Bobi Bazlen, grand passeur de la littérature de l’Europe de l’Est en Italie, et le peintre Arturo Nathan, aux côtés d’Italo Svevo et Umberto Saba. Et il ne faut pas non plus oublier que les parents de Richard Rogers, grand archistar international et Lion d’Or pour l’ensemble de sa carrière à la Biennale d’Architecture du 2006, étaient triestins et Rogers était toujours resté très attaché à Trieste notamment parce que dans cette ville il avait fréquenté assidûment son cousin Ernesto Nathan Rogers (architecte triestin cofondateur du célèbre groupe BBPR de Milano avec Gian Lugi Banfi, Lodovico Barbiano di Belgiojoso, Enrico Peressutti) qui l’avait fortement guidé et finalement convaincu de choisir la profession d’architecte. L’histoire de la plus jeune Miela Reina, née en1932 d’un père sicilien, inspecteur dans l’enseignement, et d’une journaliste triestine de talent, est un peu différente des autres. Une artiste peintre qui a voyagé beaucoup mais qui, vivant à Trieste, était également très attentive aux vents novateurs de l’art contemporain venant de l’Est et d’autres centres européens.
L’EXPOSITION
Une section est consacrée à chaque artiste, dont la personnalité et l’art sont présentés sous leurs multiples facettes. Une vidéo de Videoest Trieste sera notamment projetée, inédite en Belgique, avec la seule interview donnée en italien par Leonor Fini dans laquelle elle raconte sa vie et se souvient en particulier des années passées à Trieste. En accord avec les tendances du langage contemporain et avec le concept de multimédia des arts, l’ouverture sera rehaussée d’une performance musicale, évoquant l’atmosphère des années 1960 telle qu’exprimée par Miela Reina à Trieste et ailleurs dans ses décors vivants. Ces moments musicaux seront réalisés à l’aide de bandes sonores, d’images enregistrées à l’époque et d’interventions en direct du célèbre flûtiste et compositeur toscan Roberto Fabbriciani, considéré aujourd’hui comme le meilleur interprète de musique contemporaine, qui s’est déjà exhibé à plusieurs reprises dans les reconstitutions musicales liées à la culture triestine.
On espère qu’à travers l’exposition le public italien et étranger puisse percevoir la Trieste culturelle et multiethnique du début du XXe siècle et des années d’entre les deux guerres mondiales : une ville alors exceptionnellement avant-gardiste en termes de culture et de coutumes, d’où certainement vient son charme actuel, récemment redécouvert. En outre les nombreux documents, photographies, lettres, objets, vêtements, témoignages, œuvres, qui caractérisent la plupart de l’exposition, pourront constituer un point de départ certain pour la réalisation d’autres études approfondies sur la personnalité des artistes présentes, fournissant également de nouvelles perspectives d’interprétation et de recherche surtout au public international plus jeune, qui ne connaît pas les événements artistiques du XXe siècle dans le Nord- Est de l’Italie.
LES ARTISTES
Leonor Fini (Buenos Aires 1907 – Parigi1966) peintre, costumière, scénographe, illustratrice, styliste et écrivain triestine. Voix solitaire du Surréalisme français et international, qu’elle a su moduler d’une façon originale à travers diverses thématiques, elle s’est formée dans le contexte de l’élevé milieu multiethnique et multiculturel de Trieste du début du XXe siècle, en contact étroit avec des personnalités telles que Umberto Saba, Italo Svevo, Bobi Bazlen, Gillo Dorfles, Leo Castelli, Arturo Nathan, et à Milan, où elle a assimilé l’influence de la tendance dite « novecentista » au contact du classicisme de Achille Funi et du tonalisme de Carlo Carrà et Arturo Tosi. Langage qu’elle a abandonné pour le Surréalisme, quand en 1931 elle s’est installée à Paris, où, en véritable self made woman, elle s’est lancée dans une brillante carrière artistique internationale lui permettant d’exposer dans des lieux très prestigieux tels que, entre autres, la Julien Levi Gallery, le MoMa de New York et plusieurs Biennales vénitiennes. Autodidacte, indépendante, très cultivée, originale, mystérieuse, multiforme, ésotérique, déjà très jeune elle avait peint d’excellents portraits . Elle a vécu en un ménage à trois pendent des décennies avec l’important intellectuel polonais Costantin Jelenski et le peintre et ancien diplomate Stanislao Lepri, à coté desquels elle est enterrée dans le petit cimetière de Saint-Dyé-sur Loire.
Maria Lupieri (Trieste 1901 – Roma 1961), peintre et scénographe triestine. Elle s’est formée dans l’élevé milieu artistique culturel de Trieste du début du XXe siècle, a été en contact avec Gabriele D’Annunzio et, liée d’amitié dès son très jeune âge, entre autres, avec Eugenio Montale, Carlo Levi, Umberto Saba, Arturo Nathan, Leonor Fini, Anita Pittoni, Virgilio Giotti, Gillo Dorfles et puis avec Maria Pospisilova, surréaliste tchécoslovaque très importante pour sa formation. Déjà en 1927 elle a été scénographe au Théâtre alla Scala de Milano. Influencée par les avant-gardes contemporaines, elle a s’est approchée du Futurisme et, à partir de 1930, elle a participé à plusieurs expositions importantes, dont les Triennales de Milan, les Quadriennales de Rome et la Biennale de Venise. Infatigable expérimentatrice, aux intérêts ésotériques, elle a cueilli les impulsions de son temps, notamment le Surréalisme et la peinture organique, capable de passer d’une intense représentation narrative (natures mortes aux fleurs, paysages intenses et portraits) conduite sur le fil de l’expressionnisme figuratif à des productions abstraites et informelles, exprimées par une forte sensibilité à la lumière et la couleur .
Maria Melan (Gorizia 1923 – Bruxelles 2023), architecte, peintre, illustratrice, graphiste publicitaire, enseignante et atelieriste triestine. Issue d’une noble et ancienne famille de Trieste, tempérament réservé, elle a vécu dans le chef-lieu julien dès son enfance, et en suite elle a déménagé à Bruxelles. Diplômée en architecture à Venise, pendant beaucoup d’années elle a été collaboratrice du grand architecte Carlo Scarpa. Proche de la poétique de Bruno Munari et Riccardo Dalisi, elle a été cofondatrice du Groupe Image et du MiniMu – Musée des Enfants de Trieste. Ses œuvres témoignent d’une grande fraîcheur d’invention, une prise en compte harmonieuse et équilibrée de la pensée des avant-gardes du XXe siècle sans les citer, mais élaborant son propre alphabet de juxtapositions raffinées et quelque peu ludiques qui évoquent la mémoire futuriste et constructiviste. Elle a travaillé et exposé à plusieurs reprises dans des lieux prestigieux et des espaces urbains en Toscane, à Trieste et Bruxelles.
Anita Pittoni (Trieste 1901 – 1982), styliste, costumière de théâtre, peintre, poète, écrivain et éditeur triestine. Esprit indépendant et combatif, tempérament inquiet pas facile, artiste multiforme, elle a fondé à Trieste l’Atelier d’Art Décoratif, importante maison de haute couture féminine et masculine et ameublement textile d’avant-garde, avec une succursale à Milan dans le bureau de l’architecte Agnoldomenico Pica, où elle a utilisé des tissus innovants tels que le fil de genêt à balai et a créé des modèles précurseurs pour leur typologie et essentialité. En tant que concepteur de costumes de théâtre elle a travaillé, entre autres, pour le réalisateur Anton Giulio Bragaglia et, appréciée par Gio Ponti, elle a écrit pour la revue Domus. Elle a exposé notamment à Paris, Berlin, Buenos Aires et New York ; a reçu la Médaille d’or en 1936 à la Triennale de Milan, et en 1937 le Grand Prix à l’Exposition universelle de Paris. Après la deuxième guerre mondiale, elle a fermé l’atelier et a fondé la Maison d’édition Lo Zibaldoneet un important salon littéraire, avec le soutien d’écrivains et poètes tels qu’ Umberto Saba, Giani Stuparich, Virgilio Giotti, Pier Antonio Quarantotti Gambini et Luciano Budigna.
Miela Reina (Trieste 1935 – Udine 1972), peintre, graphiste, scénographe et sculptrice triestine. Diplômée à l’Académie de Beaux Arts de Venise, grande voyageuse, fu molto apprezzata da Gillo Dorfles e elle a été une des personnalités les plus importantes et significatives de l’art triestin de la seconde moitié du XXe siècle. Artiste originale et fantastique, capable d’amuser, faire réfléchir et rêver à travers des inventions précurseurs et ludiques, caractérisées par la fraîcheur de l’intuition et une génialité légère et profonde, elle est restée très liée à la Sicile, région d’origine de son père, dont elle s’était inspirée dans sa première phase créative, en peignant, dans un expressionnisme figuratif, des personnages et des décors emblématiques et, ensuite, des magmas de matière tendant à s’éloigner de la figuration. Plus tard elle s’est orientée vers une tendance plus visionnaire qui, à partir de 1967 se transforma en un signe clair. Elle a également créé des bandes dessinées originales et des expérimentations audacieuses et poétiques pour le théâtre, l’école et l’happening, ainsi que des décorations de bâtiments publics et de navires. Courageuse et étonnante, fer de lance de l’avant-garde triestine, attentive également aux vents culturels de l’Est, elle a participé plusieurs fois à la Biennale Musique de Zagreb : avec le musicien Carlo de Incontrera, elle y a créé une série d’oeuvres théâtrales, dans lesquelles, au moment même où la comédie musicale se produisait, elle inventait en directe sur la scène des faits visuels particulièrement fascinants. A son raffiné éclectisme et à son art indépendant, Trieste a dédié un théâtre d’avant-garde qui porte son nom et une école.
EVENEMENTS PARALLELES
conçus, organisés et conduits par Accerboni
- La créativité féminine du XXe siècle triestin
Rencontre avec Cristina Battocletti. Journaliste de Il sole 24 0re et écrivain experte de la culture du Nord-Est italien et de Trieste en particulier. Née et élevée à Cividale, aujourd’hui elle habite à Milan. Elle a publié, entre autres, chez La Nave di Teseo des ouvrages sur le réalisateur Giorgio Strehler, sur le critique littéraire Bobi Bazlen et l’écrivain Boris Pahor, tous de Trieste.
- Trieste est une île
Présentation, avec la participation de l’auteur du livre Trieste è un’isola de l’écrivain, essayiste et journaliste Francesco De Filippo (Castelvecchi éditeur, 171 pages) : un roman policier intense et complexe qui se déroule dans la Trieste d’aujourd’hui, il révèle un underground trouble et mystérieux traversé par la voix ironique de son protagoniste, un ancien agent des services secrets sous couverture, qui efface la ligne de démarcation toujours illusoire entre le passé et le présent, en réunissant des morceaux disjoints d’existences douloureuses qui demandent d’être témoignées. De Filippo (Napoli, 1960) a écrit plus de vingt livres, des romans, des essais et autres, dont nombreux ont été traduits à l’étranger ; plusieurs de ses récits ont été publiés dans des journaux et des périodiques (La Repubblica, Carta, Il Manifesto). Ancien correspondant de Il Sole 24 Ore, il est responsable de l’ Agence Ansa pour le Friuli Venezia Giulia.
- Maria Melan : Le signe efficace
Rencontre avec le spécialiste triestin Ferruccio But
Les œuvres exposées à l’ Institut Culturel Italien de Bruxelles proviennent du Musée Communal Revoltella de Trieste, des Musées Communaux d’Histoire et d’Art de Trieste, de la Bibliothèque Communale A. Hortis (collection Anita Pittoni) de Trieste, de la collection d’art de la Fondation CRTrieste, de la Wolfsoniana – Palais Ducal Fondation pour la Culture de Gênes, et de plusieurs collectionneurs privés, notamment Maurizio Zanei, important collectionneur et détenteur, entre autres, de la plus célèbre collection existante du peintre Zoran Music. Quelques œuvres de Leonor Fini, en accord avec le concept de l’exposition, sont particulièrement liées à la période de formation à Trieste et à la ville qu’elle considérait « la ville des affections » et à laquelle elle est restée toujours profondément liée. Les œuvres de Miela Reina, Maria Lupieri et Maria Melan ont été choisies par Accerboni en concertation avec leurs familles qui les ont héritées, parmi les plus significatives produites par les artistes dans le but d’offrir une vue synthétique mais exhaustive de leur créativité.






LA REGION FRIULI VENEZIA GIULIA A BRUXELLES A TRAVERS SES ARTISTES
BUREAU DE LIAISON DE LA REGION AUTONOME FRIULI VENEZIA GIULIA A BRUXELLES
5 septembre 2024 – 21 février 2025
Pour ce qui est du Frioul, seront présentées du 5 septembre 2024 au 21 février 2025 au BUREAU DE LIAISON DE LA REGION AUTONOME FRIULI VENEZIA GIULIA A BRUXELLES, cinq expositions individuelles consacrées à cinq peintres. Le cycle d’expositions intitulé LA REGION FRIULI VENEZIA GIULIA A TRAVERS SES ARTISTES et conçu et organisé, comme l’ensemble du projet, par Marianna Accerboni, propose des peintures et des sculptures – environ 120 au total – de peintres régionaux de haut niveau: les frioulans Giorgio Celiberti, Claudio Mario Feruglio e Toni Zanussi, en essayant d’offrir moyennant une synthèse de la polivalence et de la force créative de ces auteurs – dit le commissaire de l’exposition – une image aussi exhaustive que possible de l’art du Frioul, dont les artistes sont depuis toujours radicalement liés à la terre et donc à la nature. Cette partcularité affirme bien sûr le concept de concret, mais induit également à ce sentiment bucolique, magique et onirique que la nature elle- même offre à ceux qui savent l’écouter.
Et, dans ce cas, l’écoute devient un privilège, que les trois artistes savent très bien interpréter. Dans ce contexte, près d’eux, trouveront place l’oeuvre de Livio Rosignano (peintre istrien actif à Trieste, mais qui n’a jamais oublié ses origines), témoignant, par sa propre origine d’une autre sphère artistique et culturelle bien présente dans la réalité triestine et du Friuli Venezia Giulia, ainsi que l’oeuvre du triestin Edoardo Devetta, artiste très apprécié (il a exposé également à la Biennale de Venise), même si un peu oublié aujourd’hui, ce qui par ailleurs peut constituer un élément de curiosité et intérêt accrus ».
Le Bureau de liaison de la Region Autonome Friuli Venezia Giulia à Bruxelles accueillera du 5 septembre au 31 octobre 2024 les expositions personnelles des peintres frioulans Claudio Mario Feruglio e Toni Zanussi, organisées respectivement dans l’Orangerie et dans la Salle d’expositions. A l’occasion de son 95e anniversaire Giorgio Celiberti exposera du 7 décembre au 31 décembre 2024 dans les deux espaces. Les triestins Edoardo Devetta et Livio Rosignano seront présentés du 9 janvier au 21 février 2025 dans la Salle d’expositions et dans l’Orangerie.
CONCEPT
Selon le projet, au Bureau de Liaison de la Region Autonome Friuli Venezia Giulia à Bruxelles nous rencontrerons le message de grande efficacité représentative de Giorgio Celiberti, la laïcité magique et surréaliste de Toni Zanussi, qui travaille perché dans le haut Frioul, sur le Mont Stella ; la sensibilité religieuse traduite en une peinture de lumière de l’artiste d’Udine Mario Claudio Feruglio, le parcours raffiné vers l’ abstraction et les brillantes intuitions chromatiques du triestin Edoardo Devetta, la talentueuse touche rapide et le geste pictural expressionniste intense mais néoromantique de Livio Rosignano, artiste julien d’origine istrienne, lié à la nature de terre et de mer de ses origines. Dans ce parcours le commissaire Marianna Accerboni, à travers une sélection restreinte d’artistes talentueux du Friuli Venezia Giulia, veut témoigner de l’âme et de la culture composite de cette région, qui n’est pas seulement spéciale d’un point de vue administratif mais aussi culturel et artistique pour les nombreux enchevêtrements et les influences multiples qui en sous-tendent l’histoire et l’âme de territoire de frontière.
LES ARTISTES
Mario Claudio Feruglio (Udine 1953), peintre. Formé à l’Académie de Beaux Arts de Venise, pendant plus de cinquante ans a réalisé des expositions personnelles dans des musées, des galeries privées prestigieuses, des institutions publiques de par le monde. Notamment la Biennale de Venise, le Musée Villa Merkel Esslingen (D), le Musée Archéologique national de Florence, le Musée FAD Barcelone (E), La Salle Rose de l’Université des Etudes de Sienne, le Musée Diocésain et les Galeries de Tiepolo (UD). Ses peintures, accomplies selon une technique impeccable, imprégnées de sensibilité et d’intenses contrepoints lumineux, fascinants mais non esthétisants, s’inspirent de la poétique du silence et induisent à une écoute intérieure. Sa recherche de transcendance est, depuis ses débuts, un thème fondateur de son œuvre: un art suspendu entre rigueur, lyrisme et perception de l’infini, avec un battement d’ailes qui touche et engage le sentiment collectif. Utilisant un chromatisme intense, agrémenté de multiples glacis en symbiose avec les prédilections expressionnistes, Feruglio construit avec un touche habile un pont de lumière entre la réalité et l’infini, entre l’individu et l’univers, avec des intuitions poétiquement et intellectuellement élevées, qui adoucissent la vitalité rêche de l’expressionnisme dans une veine néoromantique très actuelle et passionnante. Son art représente une réflexion de nature intimiste, qui élève sa recherche picturale au niveau d’espace éthique, en nous faisant tous partager son introspection concentrée d’ouverture universelle.
Toni Zanussi (Qualso, Udine 1952), peintre. Orphelin de père et de mère dès son plus jeune âge, il s’est embarqué très tôt sur des bateaux de croisière, et s’est formé artistiquement au cours de ses voyages. Il a été très apprécié par le grand critique Gillo Dorfles, qui l’a décrit comme Peintre de la cosmogonie et contamination entre matière et réalité sociale, artiste de la récupération des déchets et poète. Depuis plus de quarante ans ses œuvres sont relatées par de nombreux écrivains et intellectuels et exposées de par le monde, de Venise à Paris, où elles rencontrent un succès grandissant. Synthèse harmonieuse d’une expérimentation esthétique ininterrompue, d’une recherche chromatique raffinée à la fois lumineuse et sobre, et d’un fort désir d’exprimer son engagement civil, l’art poétique de Zanussi véhicule un message de paix, en tant que moyen d’expression universelle pour lutter contre les fermetures idéologiques et les injustices sociales : un imaginaire riche, élaborée de manière très personnelle, équilibrée et subtilement dynamique qui génère une peinture astrale, jaillie du coeur d’un artiste bon, intense et réservé, au geste pictural enchanté. Ses œuvres nous parlent du réel en transcendant sa signification et en l’idéalisant à travers des symbolismes iconiques et d’espoir, et font partie de ce courant expressif orienté vers une interprétation de la réalité enrichie de suggestions oniriques, fantastiques, métaphysiques et surréelles, qui ont caractérisé, au nom de la liberté, une grande partie de l’art et même de l’architecture du XXe siècle et contemporaine, à partir de Mirò pour arriver aux formes organiques de l’architecte américain Frank Gehry.
Giorgio Celiberti (Udine 1929), peintre et sculpteur. Considéré comme l’un des plus grands protagonistes de l’art italien, il est l’auteur d’une esthétique intemporelle. Il travaille dans un très grand atelier / laboratoire au coeur de sa ville natale, où depuis des décennies il peut raconter la tragédie de la vie d’une manière très personnelle mais aussi transformer et élever magiquement un objet quotidien au rang de multiple d’art, suscitant l’intérêt et l’émerveillement pour sa capacité d y intégrer la créativité, la fonction et une touche d’ironie. Il compte 76 ans d’activité à partir de la Biennale historique de Venise de 1948, la première de l’après-guerre. Il a commencé son parcours artistique en étudiant avec Emilio Vedova et il a ensuite exposé dans les plus prestigieuses manifestations artistiques en Italie et à l’étranger. Sa créativité est caractérisée par un fort engagement dans la préservation et la transmission de la mémoire à travers des œuvres d’art, comme ce fut le cas, par exemple, pour la tragédie des enfants juifs qui ont été internés et sont morts par milliers dans le camp de concentration nazi de Terezin près de Prague ; un symbolisme essentiel et cru, qui grave la matière de griffures et de signes, raconte une histoire déchirante, mais contient des codes et des signaux d’amour exprimés par une gestualité résolue, intense et allusive, qui lancent un message d’espoir et de lumière. Une expérimentation continue – exprimée à travers les matériaux les plus variés, de la peinture à la sculpture, de la céramique à la fresque – dans lesquels l’expérience de Terezin a généré un tournant déterminant.
Livio Rosignano (Pinguente, Croatie 1924 – Trieste 2015), peintre, écrivain, poète et critique d‘art d’origine istrienne. Tempérament multiforme, imaginatif et très dynamique, il a résidé dès l’enfance à Trieste, où il a commencé à exposer en 1949. Dans les années 1950 il s’est installé pour une période à Milan, où l’école lombarde l’incita à atténuer la vivacité des couleurs de ses tableaux : les accents chromatiques postimpressionnistes, d’un élan presque fauve, ont été dépassés et, dans cette période de jeunesse, il s’est orienté vers une peinture plus tonale. Il s’est passionné fortement pour l’eau forte et l’illustration et, en tant que portraitiste talentueux, il a représenté de nombreuses personnalités à Trieste, Rome et Milan. Il a participé à un très grand nombre d’expositions en Italie et à l’étranger, parmi lesquelles la Biennale de Venise, Triennale de Milan, Quadriennale de Rome, Prix Michetti, Suzzara e Marzotto, et a réalisé des expositions personnelles dans les principales villes italiennes, à Bruxelles, Bucarest, Munich et New York, en Autriche et dans l’ex-Yougoslavie. Outre les portraits, ses thèmes de prédilection ont été le paysages marin, souvent animé par la Bora (fort vent du Nord-Est soufflant vers la Haute et Moyenne Mer Adriatique), urbain, industriel et de campagne, dans lesquels il a interprété avec intensité l’Istrie, Trieste et le Karst, ainsi que les moins fortunés (qu’il appelait les pauvres christs), le sentiment intime de l’homme cultivé dans la relation de couple ou dans le silence des cafés historiques triestins ou dans les moments de solitude poignante et de mélancolie, et la poétique du quotidien, racontés au moyen d’un expressionnisme de grande force et subtile poésie. Il a reçu des prix dans de nombreuses expositions nationales et il a été nominé pour le Prix Bolaffi. La municipalité de Trieste lui a décerné le Sceau du XIVe Siècle.
Edoardo Devetta (Trieste 1912 – 1993) peintre. Timide, réfléchi, autodidacte, a été l’auteur d’un langage indépendant, intense et en même temps délicat, à travers lequel il a su témoigner de manière personnelle des instances de renouveau qui se sont manifestées dans la première moitié du XXe siècle à cheval de la Seconde Guerre mondiale et dans la période d’après-guerre. En contact avec les avant-gardes contemporaines les plus significatives comme le Groupe des Huit (Basaldella, Birolli, Corpora, Morlotti, Santomaso, Turcato, Vedova avec le critique d’art Lionello Venturi), il a préféré garder une position similaire en syntonie, mais totalement autonome, – comme déjà par le passé à l’égard à d’autres mouvements – en conquérant un prestige national, malgré sa réserve, ses modestes origines familiales et l’isolement particulier dans lequel Trieste se trouvait surtout jusqu’en 1954. Peintre de qualité, au trait habile et très sensible, il a réitéré son interprétation du réel et ses réflexions sur le monde de la nature, avec une sobre élégance avant-gardiste qui, dès ses début, l’a rapproché du meilleur milieu artistique et culturel triestin, régional et ensuite national. Un fil spécial d’ataraxie et de douce beauté a toujours imprégné ses œuvres d’une délicatesse tendre et lumineuse et son talent instinctif en composant de manière harmonieuse et contemporaine de couleurs persuasives, en les enrichissant souvent d’une matérialité vive mais équilibrée, en interprétant la leçon française avec une finesse poétique et en faisant évoluer son propre langage toujours à haut niveau du figuratif à l’informel: tout cela lui a valu la présence à presque toutes les Quadriennales romaines et à la Biennale vénitienne de 1966 ainsi que de nombreux prix et récompenses diverses décernés par la critique la plus accréditée.
L’ART DE LA REGION FRIULI VENEZIA GIULIA A BRUXELLES
L’ART TRIESTIN AU FEMINEN DANS LE XXe SIECLE D’AVANT-GARDE ITALIENNE ET EUROPEENNE
OU : Institut Culturel Italien de Bruxelles – Rue de Livourne 38 – 1000 Bruxelles, Belgique QUAND: 15 mai – 31 juillet 2024
HORAIRE:9.30 – 13.00 e 14.00 – 17.00 / samedi et dimanche fermé
ORGANISEE PAR: Marianna Accerboni
PRIX DU BILLET : entrée gratuite
INFO : http://www.iicbruxelles.esteri.it / tel +32 (0)25332720
L’ART DE LA REGION FRIULI VENEZIA GIULIA A BRUXELLES
LA REGION FRIULI VENEZIA GIULIA A BRUXELLES A TRAVERS SES ARTISTES
OU : Bureau de liaison de la Région Autonome Friuli Venezia Giulia à Bruxelles
Rue de Commerce 49
QUAND : 5 septembre 2024 – 21 février 2025
HORAIRE: 9.00 – 17.00/samedi et dimanche fermé
ORGANISEE PAR: Marianna Accerboni
PRIX DU BILLET: entrée gratuite
INFO: uff.bruxelles@regione.fvg / tel +32 (0)2 500 8840
Le projet est promu
par la Région Autonome Friuli Venezia Giulia et par l’Association Foemina APS de Trieste
en coproduction avec
Institut Culturel Italien de Bruxelles
sous le patronage de
Municipalité de Trieste
media partner
Il Piccolo, quotidien de Trieste
soutenu par
Région Autonome Friuli Venezia Giulia, Fondazione CRTrieste, Ciaccio Arte – Big Broker Insurance Group (Milano), Francesco Katalan casa di spedizioni S.r.l. (Muggia, Trieste), Azienda Agricola Zidarich (Trieste), Famille Melan Bruxelles, Rotary Club Trieste Alto Adriatico, Biesse Forniture elettriche Studio Luce, Videoest Trieste
organisation Association Giuliani nel Mondo et sa Section AGM de Bruxelles, Ente Friuli nel Mondo et Fogolâr Furlan de Bruxelles, Association Foemina APS de Trieste